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Il y a cinquante ans tout juste, Jean Eustache tournait un film sorti de nulle part, bavard et cru, dĂ©sespĂ©rĂ© et badin, qui dĂ©chaĂźnera les passions au Festival de Cannes. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Journaliste au service Culture PubliĂ© le 12/07/2022 Ă 1738 Temps de lecture 4 min VoilĂ un film de prĂšs de quatre heures, tournĂ© en noir et blanc au printemps-Ă©tĂ© 1972. Pas dâaction. Des monologues interminables, bavardages tantĂŽt badins, tantĂŽt dĂ©pressifs. La moitiĂ© du film se passe dans des cafĂ©s de Saint-Germain-des-PrĂ©s. Lâautre moitiĂ© au lit, Ă hauteur de matelas dâappartement, avec des protagonistes allongĂ©s par terre, Ă©coutant en temps rĂ©el des chansons surannĂ©es FrĂ©hel, Damia, FrĂ©hel, Marlene DietrichâŠ, tuant le temps, dissertant de tout et de rien. Deux femmes et un homme⊠soit le plus vieux scĂ©nario du cinĂ©ma français le fameux mĂ©nage Ă trois ». Lâhomme, qui parle de maniĂšre affectĂ©e, se rĂ©vĂšle dâun narcissisme exaspĂ©rant. Les trois jeunes gens se vouvoient, on ne sait trop pourquoi. Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de LâaccĂšs illimitĂ© Ă tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info Aussi en CinĂ©ma La rentrĂ©e cinĂ©ma sâannonce cinĂ©phile Des films primĂ©s Ă Cannes au trĂšs attendu Avatar la voie de lâeau », les oeuvres qui prennent lâaffiche dĂšs septembre sont variĂ©es et mettent le 7e art Ă lâhonneur. Par Fabienne Bradfer Un quartier de Los Angeles sâĂ©lĂšve contre le tournage de Fast and Furious» Critique Rocky, Rambo et Joe Smith Sylvester Stallone incarne un nouveau super-hĂ©ros Par Didier Stiers Portrait Franck Dubosc Je ne suis pas celui quâon croit» Par GaĂ«lle Moury Critique CinĂ©ma retrouvez toutes nos critiques de films Voir plus d'articles Allez au-delĂ de l'actualitĂ© DĂ©couvrez tous les changements DĂ©couvrir Ă la Une Le retour du Codeco, pour tenter de protĂ©ger le portefeuille des Belges Par Martine Dubuisson , BenoĂźt July et StĂ©phane Vande Velde Vuelta Remco Evenepoel conforte son maillot rouge de leader Analyse LâUnion nâa pas besoin de MazzĂč pour ĂȘtre roi de la capitale Incendies en France un pompier de 19 ans mis en examen pour une trentaine dâincendies DĂ©codage Enseignement quand le Pacte dâexcellence nous fait une rentrĂ©e pas comme les autres Par Eric Burgraff et Charlotte Hutin MĂ©tĂ©o les nuages sâinstallent pour le dĂ©but de la semaine rĂ©fĂ©rences Herstal mise sur l'insertion socioprofessionnelle et la participation citoyenne IT une success story au fĂ©minin L'alternance affiche des taux d'insertion Ă©levĂ©s Voir les articles de rĂ©fĂ©rences rĂ©fĂ©rences
Jem'appel Purple et je serais votre re-belle en chef ! J'aimerais que ce Tumblr serve de tĂ©moin pour l'ascension sociale et culturelle de nous autres . lajeunesseafricaineserebelle. La Jeunesse Africaine Se Re-Belle. Photo 1 Notes. Via La Jeunesse Africaine Se Re-Belle Zoom. lajeunesseafricaineserebelle: - Lâassociation Dâun Livre Ă lâAutre organise sa 5Ăšme
AuprĂšs de mon arbre je vivais heureux, je nâaurais jamais dĂ» mâĂ©loigner de mon arbre. » Je ne sais pas si Shel Silverstein Ă©coutait Brassens en Ă©crivant Lâarbre gĂ©nĂ©reux, en 1964, ni mĂȘme sâil imaginait que son livre deviendrait un grand classique de la littĂ©rature de jeunesse. Le texte est dĂ©pouillĂ©, le vocabulaire simple, le dessin Ă©purĂ©, quelques contours en noir et blanc, mais le message est puissant une belle histoire dâamour et dâhumanité⊠vĂ©gĂ©tale. Lâhistoire est une fable qui conte lâamour sans rĂ©serve entre un arbre et un petit garçon qui devient un jeune homme, et puis un homme, et puis un vieillard. Il Ă©tait une fois un arbre⊠qui aimait un petit garçon » sont les premiers mots de ce trĂšs philosophique album. Page Ă page, lâarbre donne, par amour, au petit garçon qui grandit, ses fruits, ses feuilles, ses branches⊠jusquâĂ son tronc. Un amour dĂ©sintĂ©ressĂ©, du genre sacrifice total. Pas sĂ»r que lâouvrage sâadresse aux plus petits des enfants, que la simplicitĂ© du dessin les touche ni mĂȘme quâils comprennent quelque chose Ă cette mĂ©taphore subtile de lâamour inconditionnel. Mais ce nâest pas vraiment lĂ lâobjet de mon propos. Câest Proust qui le rĂ©sumerait, avec Ă©lĂ©gance. Dans Les plaisirs et les jours, il Ă©crit Soyons reconnaissants envers les personnes qui nous donnent du bonheur, elles sont les charmants jardiniers par qui nos Ăąmes sont fleuries. »Alors voilĂ , la littĂ©rature de jeunesse fleurit les Ăąmes des livre, lâalbum, devient le point de contact de deux temps, deux sujets, deux mondes internes ; il les met en rapport, en lien, et de fait il touche lâun et lâautre il les fait se toucher et ĂȘtre touchĂ©s⊠Il vous reste Ă lire 91 % de ce chapitre. Ethabituellement, lorsque je les revois un ou deux mois aprĂšs, soit les choses se sont enclenchĂ©es, malheureusement, vers un dĂ©but d'anorexie, soit les parents, une fois sur deux, annulent le rendez-vous: ils appellent en disant qu'ils me remercient parce qu'en fait, cela va beaucoup mieux, c'est rĂ©glĂ©, ou ils viennent pour s'entendre dire que tout va bien, on se Une liaison passionnelle et rocambolesque, digne des plus grandes romances du septiĂšme art. Dans le rĂŽle de lâactrice qui fait chavirer les cĆurs Etchika Choureau, lâĂ©toile montante du cinĂ©ma français. RĂ©vĂ©lĂ©e en 1953 par le rĂ©alisateur italien Michelangelo Antonioni, cette blonde incendiaire aux yeux vert Ă©meraude enchaĂźne les tournages et les couvertures de magazine. Dans le rĂŽle de lâamoureux transi Moulay Hassan, un jeune prince fougueux, connu du grand public français et destinĂ© Ă devenir roi du Maroc. Tout les sĂ©pare ou presque. Etchika Choureau, nĂ©e Jeannine Paulette Verret, Ă Paris en 1929, est française, chrĂ©tienne et divorcĂ©e de Max Choureau, un apiculteur. Le prince Moulay Hassan est marocain, musulman et son pays, qui lutte depuis des annĂ©es contre la prĂ©sence coloniale française, est en train de nĂ©gocier Ăąprement son indĂ©pendance. On dit que lâamour ne prĂ©vient pas. Alors que Moulay Hassan est Ă Cannes pour une ablation des amygdales en 1956, il rencontre la fringante Etchika au cours de sa convalescence. TrĂšs vite, il tombe sous le charme de celle que les critiques qualifient dĂ©jĂ de ânouvelle Danielle Delormeâ, une autre actrice française cĂ©lĂšbre. Les deux amants se voient chaque jour et sillonnent La Croisette Ă bord de la Chevrolet dĂ©capotable du prince, au grand dam des paparazzis qui ne parviennent pas Ă les prendre en photo ensemble. Quelques mois plus tard, les deux tourtereaux sont rattrapĂ©s par la rĂ©alitĂ©. Le Maroc vient dâobtenir son indĂ©pendance et le prince hĂ©ritier se doit dâĂȘtre aux cĂŽtĂ©s de son pĂšre pour lâaider Ă gouverner un pays oĂč tout reste Ă faire. Le feu de la passion âChaque nuit, ils se racontaient des banalitĂ©s entrecoupĂ©es de je tâadore par-ci et de je tâaime par-lĂ âMidhat Bourequat Lâidylle ne prend pas fin, bien au contraire. Les sentiments des deux amants ne font que croĂźtre avec la distance. MalgrĂ© ses responsabilitĂ©s, Moulay Hassan parvient toujours Ă se libĂ©rer pour sa dulcinĂ©e. Quand ce nâest pas une escapade de deux ou trois jours auprĂšs dâelle, ils passent dâinterminables heures au tĂ©lĂ©phone. âChaque nuit, ils se racontaient des banalitĂ©s entrecoupĂ©es de je tâadore par-ci et de je tâaime par-lĂ â, se souvient Midhat Bourequat, chargĂ© Ă lâĂ©poque de sĂ©curiser toutes les communications de la famille royale. Au palais, le prince hĂ©ritier ne cache rien de son histoire dâamour, tout le monde est au courant. Il donne mĂȘme des consignes officielles Ă lâambassade du Maroc Ă Paris. âMoulay Hassan Ă©tait raide dingue dâelleâUne ancienne secrĂ©taire de lâambassade En cas de besoin, Etchika Choureau doit ĂȘtre reçue Ă tout moment et disposer dâun service diplomatique. Toutes les semaines, le prince y fait Ă©galement livrer des pĂątisseries marocaines, des bijoux traditionnels ou encore des objets de dĂ©coration artisanale. âIl Ă©tait raide dingue dâelleâ, confie une ancienne secrĂ©taire de lâambassade. Seule ombre au tableau, Mohammed V ne voit pas dâun trĂšs bon Ćil les badinages de son fils avec une starlette française, qui plus est divorcĂ©e. En France, oĂč la romance entre Etchika Choureau et le âprince orientalâ suscite lâengouement, la presse people spĂ©cule sur lâavenir de cette relation. En dĂ©cembre 1957, le magazine Noir et Blanc, aujourdâhui disparu, titre en Une âLe prince hĂ©ritier du Maroc va-t-il renoncer au trĂŽne pour une Française ?â âLa tradition alaouite et le protocole du palais exigent quâun prince Ă©pouse une Marocaine. Un mariage avec une EuropĂ©enne Ă©tait impensableâMidhat Bourequat La mĂȘme question taraude les esprits de la famille royale, dont certains membres interrogent le souverain sur lâĂ©ventualitĂ© dâun mariage entre lâactrice et le prince. âLa tradition alaouite et le protocole du palais exigent quâun prince Ă©pouse une Marocaine. Un mariage avec une EuropĂ©enne Ă©tait impensableâ, commente Midhat Bourequat. Moulay Hassan fait fi du protocole, il se dit moderne, Ă©voluĂ© et francophile. NâĂ©tant pas Ă un paradoxe prĂšs, il nâhĂ©site dâailleurs pas Ă faire poser sa belle parisienne en tenue traditionnelle zayane, une tribu berbĂšre du Moyen-Atlas. Des clichĂ©s qui seront publiĂ©s dans CinĂ© Revue, un magazine belge, en avril 1958. Pendant quâil est occupĂ© Ă mater violemment la rĂ©volte du Rif, Etchika Choureau tente de redonner une impulsion Ă sa carriĂšre, quâelle a mise entre parenthĂšses depuis un an. Elle dĂ©barque Ă Hollywood en 1958 pour tourner Les commandos passent Ă lâattaque et Câest la guerre Lafayette Escadrille, sous la direction de William A. Wellman. Les deux films font un flop au box-office. Lâactrice dĂ©cide dâabandonner le cinĂ©ma et sâinstalle Ă Rabat pour se rapprocher de son prince. Premier pas Ă la cour Sur place, Etchika Choureau est installĂ©e dans une villa cossue du quartier Souissi avec gardes, chauffeurs et domestiques. Entre les deux tourtereaux, lâamour est au beau fixe. En plus des dĂźners aux chandelles et des week-ends Ă Skhirat, Moulay Hassan nâa de cesse de couvrir sa bien-aimĂ©e de bijoux et des derniĂšres crĂ©ations de la maison Dior. Et si le couple privilĂ©gie lâintimitĂ©, le prince fait tout pour que sa compagne se sente Ă lâaise en sociĂ©tĂ©. âElle Ă©tait traitĂ©e comme une princesse et lâentourage du prince la considĂ©rait avec beaucoup de respectâ, confirme Midhat Bourequat. Au sein de la capitale, lâex-actrice se crĂ©e une nouvelle vie. Elle se lie dâamitiĂ© avec bon nombre de personnalitĂ©s françaises rĂ©sidentes au Maroc qui appartiennent, pour la plupart, au milieu des arts et de la culture. Des amis quâelle finit par rencontrer chaque jour au âClubâ, un prestigieux bar-restaurant de la ville. Quand son prince est trop absorbĂ© par les affaires du royaume, Etchika Choureau en profite pour voyager Ă Marrakech, une ville quâelle apprĂ©cie beaucoup, et Paris, oĂč elle frĂ©quente encore le milieu du show-business. Toutes les factures sont envoyĂ©es Ă son petit ami, sur insistance de ce dernier. Et si certains lui prĂȘtent une image de croqueuse de diamants, dâautres en revanche estiment que câĂ©tait une femme digne, qui ne sâintĂ©ressait guĂšre au titre et Ă la fortune. DâaprĂšs Midhat Bourequat et son frĂšre Ali, dont la famille Ă©tait proche du sĂ©rail, la relation des deux amants a aussi connu quelques anicroches, souvent dues au goĂ»t prononcĂ© du prince pour la gent fĂ©minine. Des infidĂ©litĂ©s sans importance selon Moulay Hassan, qui avait lâhabitude de dire âEtchika, câest Etchikaâ. Mohammed V aurait intimĂ© Ă son fils de choisir entre sa jeune conquĂȘte ou le trĂŽne Selon Ignace Dalle, lâauteur de la biographie Hassan II entre tradition et absolutisme, au milieu de lâannĂ©e 1960, Etchika Choureau serait tombĂ©e enceinte et âsâimaginait dĂ©jĂ reine du Marocâ. ExcĂ©dĂ© par cette relation qui va trop loin, Mohammed V aurait alors intimĂ© Ă son fils de choisir entre sa jeune conquĂȘte ou le trĂŽne. Il le menace mĂȘme de le destituer de son rang de prince hĂ©ritier. Quand le prince devient roi Quelques mois plus tard, en fĂ©vrier 1961, Mohammed V meurt des suites dâune opĂ©ration chirurgicale bĂ©nigne. Un dĂ©cĂšs qui marque dĂ©finitivement la fin de la romance pour les deux amants. Au moment du drame, Etchika Choureau est Ă Paris. Lorsquâelle apprend la nouvelle, elle tente de joindre Moulay Hassan, en vain. De lâautre cĂŽtĂ© de la MĂ©diterranĂ©e, le prince doit maintenant assumer ses responsabilitĂ©s, les funĂ©railles de son pĂšre dâabord, et la prise du pouvoir ensuite. Et la tradition alaouite ne permettant pas Ă un roi dâĂȘtre cĂ©libataire, en parallĂšle des obsĂšques, le futur Hassan II Ă©pouse Lalla Latifa. MalgrĂ© la distance, Etchika Choureau est au courant de tout. Quatre jours aprĂšs la disparition de Mohammed V, elle arrive enfin Ă contacter son amant. Déçue, le cĆur brisĂ©, Etchika jure de ne plus jamais lui adresser la parole. Pour lutter contre le chagrin dâamour, elle rĂ©cupĂšre ses affaires Ă Rabat et se rĂ©installe Ă Paris oĂč elle reprend le chemin des plateaux de tournage. En 1962, elle dĂ©croche le premier rĂŽle dâun film intitulĂ© La prostitution, rĂ©alisĂ© par Maurice Boutel. Elle y incarne une provinciale qui dĂ©barque par amour Ă Paris et se retrouve finalement contrainte de vendre son corps. Elle joue ensuite dans AngĂ©lique marquise des anges de Bernard Borderie, en 1964, puis dans Paris au mois dâaoĂ»t de Pierre Granier-Deferre, en 1968. Le premier connaĂźt un succĂšs mitigĂ© tandis que le second est un vĂ©ritable bide. Cruel, le monde du cinĂ©ma nâattend jamais personne et dĂ©jĂ de nombreuses autres actrices tiennent le haut de lâaffiche. En revanche, sa brouille avec Hassan II ne dure pas trĂšs longtemps. Afin de justifier son rĂ©cent mariage, le jeune roi invoque lâobligation de se plier au protocole. âLorsquâil Ă©tait encore prince, Hassan II se disait Ă©voluĂ© et monogame. Pourtant, dĂšs la mort de son pĂšre, plusieurs femmes destinĂ©es au harem sont entrĂ©es au palaisâAli Bourequat Selon les frĂšres Bourequat, Hassan II nâaurait jamais pris le risque dâĂ©pouser Etchika Choureau, tant il Ă©tait respectueux des coutumes makhzĂ©niennes et impatient de dĂ©tenir le pouvoir. âHassan II Ă©tait paradoxal. Lorsquâil Ă©tait encore prince, il se disait Ă©voluĂ© et monogame. Pourtant, dĂšs la mort de son pĂšre, plusieurs femmes destinĂ©es au harem, dont des jeunes femmes issues des tribus zayane, sont entrĂ©es au palaisâ, raconte Ali Bourequat, dans une interview postĂ©e sur YouTube en juillet 2013. Cela nâempĂȘchera pas lâamour des deux protagonistes de se muer en amitiĂ©. DâaprĂšs les frĂšres Bourequat, Etchika Choureau dispose dâune certaine influence sur le monarque. Elle est au courant de tout ce quâil se passe au sein du palais et connaĂźt toutes les femmes du roi. Plusieurs rumeurs insinuent Ă©galement que la jolie blonde aurait Ă©tĂ© mĂȘlĂ©e Ă la disparition de Mehdi Ben Barka, en 1965. Son domicile parisien aurait servi de centre opĂ©rationnel pour les ravisseurs du leader socialiste, notamment les gĂ©nĂ©raux Mohamed Oufkir et Ahmed Dlimi. En 2004, au moment oĂč la France annonce son intention de lever le secret dĂ©fense sur les documents liĂ©s Ă cette affaire, Etchika Choureau est entendue par le juge en charge du dossier. Ă la grande surprise de ce dernier, elle lui prĂ©sente le passeport dâOufkir. Selon elle, il lâaurait oubliĂ© un jour oĂč il Ă©tait venu lui transmettre un message de Hassan II. Câest tout ce qui filtrera Ă lâĂ©poque de cette audition, Ă la suite de laquelle elle ne sera plus jamais inquiĂ©tĂ©e. Ăchanges de bons procĂ©dĂ©s Ă partir de 1966, Etchika Choureau met un terme dĂ©finitif Ă sa carriĂšre dâactrice. Elle sâĂ©loigne alors du tumulte mĂ©diatique et mĂšne une vie de jeune retraitĂ©e entre Paris, Rabat, Marrakech et ses multiples maisons de campagne. RĂ©conciliĂ©e avec Hassan II, lâex-star voit les portes du palais sâouvrir Ă elle et frĂ©quente les membres de la famille royale. Deux ans plus tard, un nouvel homme entre dans sa vie. Il sâagit de Philippe Rheims, un commissaire-priseur richissime, extrĂȘmement reconnu en France. Etchika Choureau prĂ©sente son nouvel Ă©poux Ă Hassan II, qui se lie rapidement dâamitiĂ© avec lui. Ă cette Ă©poque, le souverain fait construire plusieurs palais et rĂ©sidences secondaires Ă travers tout le Maroc et il a justement besoin dâun dĂ©corateur dâintĂ©rieur. Son choix se porte naturellement sur Philippe Rheims, dont la salle aux enchĂšres contient des Ćuvres dâart trĂšs rares. Lorsque les Rheims se rendent au royaume, notamment pour les fĂȘtes de NoĂ«l et les vacances dâĂ©tĂ©, ils sont accueillis avec faste. Ils ont toujours droit Ă la plus belle suite de LâAmphitrite Ă Skhirat ou de La Mamounia, Ă Marrakech. Tout cela, Ă©videmment, aux frais du palais. âPersonne ne devait contrarier les Rheims et, Ă leur tour, ces derniers ne se mĂȘlaient jamais de ce qui ne les regardait pasâMidhat Bourequat Etchika Choureau et Philippe Rheims sont considĂ©rĂ©s comme des membres de la famille royale Ă part entiĂšre. Quand le roi se rend Ă Skhirat en famille et que les Rheims sây trouvent Ă©galement, il envoie systĂ©matiquement les princes et les princesses leur dire bonjour. Philippe Rheims a mĂȘme le privilĂšge de jouer de longues parties de golf avec Hassan II. âPersonne ne devait contrarier les Rheims et, Ă leur tour, ces derniers ne se mĂȘlaient jamais de ce qui ne les regardait pasâ, prĂ©cise Midhat Bourequat. ExceptĂ© ce jour de 1973, quand Philippe Rheims transmet au roi un message de la part des frĂšres Bourequat au cours dâune partie de golf. Le gĂ©nĂ©ral Dlimi, Ă la tĂȘte des services de sĂ©curitĂ© marocains, serait en train de prĂ©parer un complot dans le but de renverser Hassan II. AussitĂŽt aprĂšs ces rĂ©vĂ©lations, la partie de golf est Ă©courtĂ©e. Quelque temps plus tard, Ahmed Dlimi en personne fait comprendre Ă Philippe Rheims quâil nâest plus le bienvenu au Maroc. Une interdiction de territoire qui ne va pas durer. TrĂšs rapidement, le couple français est Ă nouveau accueilli Ă bras ouverts au royaume tandis quâen France, les Rheims invitent Ă leur table les notables ainsi que les plus grands commis de lâEtat marocain, notamment Moulay Ali Alaoui, cousin de Hassan II et ambassadeur Ă Paris. Khalti Etchika Aujourdâhui encore, Etchika Choureau continue Ă figurer parmi les invitĂ©s de marque du palais Etchika Choureau conservera des relations amicales avec Hassan II jusquâĂ la mort du souverain. Avec lâaccession au trĂŽne de Mohammed VI, elle continue Ă figurer parmi les invitĂ©s de marque du royaume. âElle Ă©tait parvenue Ă gagner la confiance et la considĂ©ration de Hassan II. Il lâavait introduite Ă la cour, imposĂ©e comme un membre de la famille. Une fois quâon a passĂ© cette Ă©tape, on revient rarement en arriĂšreâ, assure une proche de la cour. En 2013, par exemple, Etchika Choureau faisait partie des convives du roi et de son Ă©pouse, Lalla Salma, Ă lâoccasion du rĂ©veillon du Nouvel An. En dehors des invitations royales, lâancienne actrice, aujourdâhui ĂągĂ©e de 85 ans, aime passer lâhiver dans les palaces de Marrakech, loin de la grisaille parisienne et de la solitude des maisons de campagne. Elle tient Ă©galement Ă transmettre son amour du Maroc Ă ses petits-enfants. Ses proches la surnomment âSa MajestĂ©â ou la âGrande Dameâ, mais jamais personne ne se hasarde Ă lâinterroger sur son histoire dâamour avec le dĂ©funt monarque. âElle ne parle pas. Ni de Hassan II ni du Marocâ, affirme Ali Bourequat, qui poursuit âMĂȘme si elle sait beaucoup de choses, pour elle Sidi, câest Sidi.â Les maisons dâĂ©dition qui lui ont proposĂ© de publier ses mĂ©moires ont toutes essuyĂ© un refus. Etchika Choureau a fait son choix. Celui de se murer dans le silence et de conserver prĂ©cieusement tous ses secrets. Presse. Etchika et Moulay Hassan en Une Lâhebdomadaire français Noir et Blanc a consacrĂ© sa couverture au couple et relate leur rencontre sur un ton trĂšs romancĂ©. En dĂ©cembre 1957, le magazine Noir et Blanc consacre une couverture Ă lâidylle de lâactrice et du prince hĂ©ritier. Lâarticle, intitulĂ© âLe prince hĂ©ritier du Maroc va-t-il renoncer au trĂŽne pour Etchika Choureau ?â, aborde finalement peu la question et brode sur la rencontre des deux amants dans un style trĂšs romancĂ©. Selon lâhebdomadaire, dĂšs quâil fait la connaissance dâEtchika, Moulay Hassan âapprĂ©cie immĂ©diatement sa simplicitĂ© et une vraie gentillesse auxquelles dâautres jeunes actrices ne lâavaient pas accoutumĂ©, lorsquâil les avait approchĂ©es. Elle se montra spontanĂ©e et gaie, trĂšs naturelle. Comme Ă un vieux camarade, elle lui raconta comment elle Ă©tait parvenue Ă sa jeune gloire dâactrice. Elle parla de son enfance dans le Loiret natalâ. La starlette Ă©voque Ă©galement, toujours selon Noir et Blanc, ses Ă©tudes dans une Ă©cole de massage mĂ©dical puis son travail de âvendeuse de miel au pays du GĂątinaisâ. MariĂ©e Ă un apiculteur en 1953, la belle a ouvert une boutique de miel Ă Paris avant de suivre les cours de comĂ©die de RenĂ©e Simon. Câest Ă ce moment-lĂ quââAlain Cuny un acteur français la dĂ©couvrit et bientĂŽt, les spectateurs virent Ă lâĂ©cran ⊠la silhouette fragile et le regard romantique de cette jeune premiĂšreâ. Devenue une star, Etchika Choureau quitte son mari. Moulay Hassan, de son cĂŽtĂ©, lui raconte comment il a passĂ© son enfance entre âĂ©tudes de droit, initiation aux sciences politiques et prĂ©paration Ă la redoutable charge de prince hĂ©ritier â, rapporte lâhebdomadaire, qui nâhĂ©site pas Ă recrĂ©er le dialogue entre les deux tourtereaux en faisant parler le prince hĂ©ritier Ă la premiĂšre personne. âElevĂ© Ă lâoccidentale, Moulay Hassan sâadonnait Ă de nombreux sports le tennis, le ping-pong, la natation et lâĂ©quitationâ, dĂ©crit le journaliste, qui poursuit âEntre le prince musulman tournĂ© vers le monde moderne et lâex-vendeuse de miel, lâamour vint tout doucement nouer des liens solides.â Une relation si forte, que la revue conclut son article par cette supputation âMoulay Hassan est tellement Ă©pris de la sĂ©duisante vedette quâil envisagerait de renoncer Ă ses prĂ©rogatives.â CâĂ©tait mal connaĂźtre le futur roi. Glaoui-Aubry. Lâactrice et le prince oriental, lâautre histoire Une autre Française trĂšs cĂ©lĂšbre a succombĂ© au charme dâun Marocain puissant. Il sâagit de CĂ©cile Aubry, une actrice, scĂ©nariste et rĂ©alisatrice française nĂ©e en 1928. Elle fait ses dĂ©buts en tant que comĂ©dienne dans Manon, un film dâHenri-Georges Clouzot 1949. GrĂące Ă ce rĂŽle, elle devient le nouvel espoir du cinĂ©ma français et signe un contrat avec la 20th Century Fox. En 1950, elle se rend dans lâAtlas marocain pour tourner La Rose noire, rĂ©alisĂ© par Henry Hathaway. Câest lĂ quâelle rencontre Si Brahim El Glaoui qui nâest autre que le fils du pacha de Marrakech, Thami El Glaoui. Les deux amants se marient trĂšs vite et dans la plus grande discrĂ©tion. De leur union naĂźt un fils, Mehdi. En 1956, CĂ©cile Aubry et Si Brahim El Glaoui mettent fin Ă leur mariage. MalgrĂ© cette sĂ©paration, lâactrice reste trĂšs discrĂšte sur cette histoire. Lâune de ses rares dĂ©clarations sera la suivante âJâai vĂ©cu dans une espĂšce de clandestinitĂ©, sans me montrer. Je mentais Ă tout le monde, câĂ©tait trĂšs Ă©prouvant.â Alors quâelle peine Ă dĂ©crocher un premier rĂŽle, CĂ©cile Aubry, dĂ©sormais cĂ©libataire, se consacre Ă lâĂ©criture de scĂ©nario. Ă partir de 1965, elle Ă©crit et rĂ©alise la mythique sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Belle et SĂ©bastien, dans laquelle son fils incarne le rĂŽle principal. Article publiĂ© dans le numĂ©ro 608 de TelQuel datant du 21 fĂ©vrier 2014. MiroirBĂ©bĂ©, Noir et Blanc Pliable Livre Tissu avec Motif ContrastĂ© â Jouets dâĂ©veil & Cadeau pour Naissance Fille Garçon Miroir BĂ©bĂ©, Noir et Blanc Pliable Livre. Jouet interactif amusant : ce jouet pour bĂ©bĂ© comprend un miroir de sol, un anneau de dentition et des motifs Ă contraste Ă©levĂ© en un. Le miroir de sol attire lConnaissez-vous lâincroyable histoire de ces deux parents noirs qui ont donnĂ© naissance Ă un enfant blanc ? Savez-vous aussi que deux parents blancs peuvent avoir un enfant de couleur noir ou quâils existent des cas ou des parents noir et blanc ont des jumeaux de couleurs diffĂ©rents ? Les lois de la gĂ©nĂ©tique se moquent de lâhomme. Tous ceux qui parlaient de race se trompent. Ces familles extraordinaires nous tĂ©moignent que le monde ne peut ĂȘtre ni noir ni blanc et que la tolĂ©rance, lâamour, la diffĂ©rence doivent rĂ©gner. Des parents pas comme les autres couples noirs, enfant blanc 1. Ben et Angela Ihegboro couple noir dâorigine nigĂ©rian, enfant blanc Ben et Angela Ihegboro, couples nigĂ©rians donnent naissance Ă un enfant blanc Ă Londres. Ben et Angela Ihegboro font partie dâune famille pas comme les autres. En effet, le 20 juillet 2010, le journal, le Sun » raconte la naissance dâune petite fille aux cheveux blonds, Ă la peau blanche et aux yeux bleus nommĂ©e Nmachi Ihegboro. Cette histoire est incroyable car, les parents sont noirs britanniques dâorigine nigĂ©riane, nâont pas dâancĂȘtre blanc et que le bĂ©bĂ© nâest pas albinos ĂȘtre atteint dâune maladie gĂ©nĂ©tique caractĂ©rise par la non-pigmentation de la peau, des cheveux, et des yeux. Ben et Angela Ihegboro sont un couple nigĂ©rian vivant Ă Londres. Ils sont parents de deux enfants noirs et leur troisiĂšme accouchement fut un enfant blanc. Comment expliquer cela ? Nmachi Ihegboro, une petite fille blanche nĂ©e de parents noirs. Pour les scientifiques, ce phĂ©nomĂšne gĂ©nĂ©tique est possible, mais reste Ă ce jour inexpliquĂ©. La stupeur est de taille, car ces parents ont dĂ©jĂ eu deux enfants Ă la peau foncĂ©e et quâils nâont pas dâancĂȘtre blanc dans leurs familles. Et ce nâest pas non plus le fruit de lâadultĂšre. Les mĂ©decins de lâhĂŽpital Queen Maryâs hospital ont fait des analyses et ont certifiĂ©s aux parents que lâenfant nâĂ©tait ni albinos, ni mĂ©tissĂ©e. Les rĂšgles de la gĂ©nĂ©tique sont indĂ©chiffrables, inexplicables et totalement extraordinaires. Le professeur Bryan Sykes, chef gĂ©nĂ©tique de lâuniversitĂ© dâOxford explique que câest un phĂ©nomĂšne extraordinaire.» Il raconte que Dans les populations mĂ©tissĂ©es, il arrive que la variante de teinte de peau plus claire resurgisse sur un enfant. Et elle peut parfois ĂȘtre Ă©tonnamment diffĂ©rente de la couleur de peau des parents, poursuit le spĂ©cialiste. Cela peut notamment survenir au sein des populations oĂč les mĂ©langes gĂ©nĂ©tiques sont nombreux, comme les afro-caribĂ©ens. Mais au Nigeria, il y a peu de mĂ©lange .» Pour lui, cette situation peut survenir si les parents ont des ancĂȘtres blancs dans leur famille. Mais dans ce contexte-lĂ , ce nâest pas le cas. Pour les scientifiques, la probabilitĂ© de parents noirs ayant un enfant blanc peut ĂȘtre le rĂ©sultat dâune mutation gĂ©nĂ©tique dont les parents seraient porteurs. Câest-Ă -dire que la mutation sâest produite dans les cellules reproductrices de lâun des deux parents. Et cette mutation serait dominante. Ainsi, nous voyons que les lois de la gĂ©nĂ©tique se moquent des hommes. Câest un sacrĂ© scoop pour les racistes qui parlent de races ou qui estiment quâon est tous fatalement noirs ou blancs. Vous pouvez lire encore lâincroyable histoire des noirs aux yeux bleus et des noirs aux cheveux blonds, qui vous montrent le complexe de la vie humaine. 2. Arlette et Francis Tshibangu parents noirs dâorigine congolaise donnent naissance Ă en enfant blanc. Arlette et Francis Tshibangu donnent naissance Ă un enfant blanc Daniel 11 semaines Francis rencontre Arlette lors dâun retour au Congo en 2007. Ces deux parents noirs dâorigine congolaise vivent depuis 10 ans en Grande-Bretagne. Ils sont mariĂ©s, ont dĂ©jĂ un enfant de deux ans Seth et sont installĂ©s Ă Loughborough. Lâhistoire de cette famille pas comme les autres basculent le jour oĂč Arlette donne naissance Ă un enfant blanc surnommĂ© Daniel. Daniel va naĂźtre blanc, avec des cheveux blonds dans une famille de parents noirs Ă lâhĂŽpital de la Leicester Royal Infirmary en Angleterre. Au journal DailyMail », Francis 28 ans raconte ĂȘtre restĂ© choquĂ© le jour oĂč son fils Daniel est nĂ©. Sa premiĂšre pensĂ©e fut Wow, est-ce quâil est vraiment de moi ?». Surpris, les mĂ©decins se regardaient et se disaient que lâenfant ne pouvaient pas ĂȘtre de Daniel. Les infirmiĂšres pensaient au dĂ©part que lâenfant Ă©tait issu de lâadultĂšre. Puis, les mĂ©decins les rassurent. Daniel est bien leur enfant. Il nâest ni albinos, ni mĂ©tis. Pour les mĂ©decins, Arlette et Francis ont donnĂ© naissance Ă un enfant blanc, car ce phĂ©nomĂšne est dĂ©jĂ arrivĂ© Ă une aĂŻeule dâArlette, qui aurait mit au monde un enfant blanc. Mais, câĂ©tait il y a 6 gĂ©nĂ©rations. 3. Ethelbert and Nkemakonam Ofor parents noirs nigĂ©rians donnent naissance Ă Emmanuel Ofor, un enfant blanc. Ethelbert et Nkemakonam Ofor sont des parents noirs nigĂ©rians Igbo qui ont donnĂ© naissance Ă un enfant blanc qui sâappelle Emmanuel. Emmanuel est nĂ© en Grande-Bretagne en fĂ©vrier 2007, avec la peau blanche et les yeux verts. Les mĂ©decins prĂ©cisent quâil nâest ni albinos ni mĂ©tissĂ©. Ce genre de cas arrive sur un million dans le monde. Emmanuel a deux sĆurs Afoma, six ans et Whythney 6 mois qui sont de peaux noires. Le petit Emmanuel se questionne rĂ©guliĂšrement et se demande pourquoi ces sĆurs sont noirs et lui est nĂ© blanc. Mais, ce cas reste encore inexpliquĂ©. Les parents Ă©taient choquĂ©s Ă la naissance de leur enfant, mais la mĂšre a expliquĂ© quâelle a un cousin Ă©loignĂ© dans sa famille qui a eu un cas similaire. Des parents pas comme les autres couples mixtes, mĂšre noire enfant blanc Catherine et Richard Howarth une mĂšre noire donne naissance Ă un enfant Catherine Howard, une maman britannique dâorigine nigĂ©riane de 32 ans a donnĂ© naissance Ă un enfant blanc aux yeux verts et aux cheveux clairs Ă lâhĂŽpital de Milton Keynes en Angleterre. Quand le bĂ©bĂ© est sorti du ventre de sa mĂšre, il Ă©tait complĂštement blanc et avait les mĂȘmes traits que son mari Richard. Surpris, ce couple avait une chance sur un million dâavoir ce type de grossesse. Le mari Richard explique au journal Daily mirror Catherine et moi avons remarquĂ© son teint Ă©tait trĂšs semblable Ă la mienne, et ont Ă©tĂ© surpris. Les sages-femmes et les mĂ©decins nous ont dit quâil va probablement rester de cette couleur. » Des tests ont Ă©tĂ© effectuĂ©s et leur fils nâĂ©tait pas albinos, ni infidĂšle. Les mĂ©decins ont expliquĂ© Ă la maman, que ce rĂ©sultat Ă©tait le fait le fait de lâatavisme. Câest-Ă -dire, elle Ă©tait porteuse dâun gĂšne rĂ©cessif en sommeil, ce qui peut expliquer la pigmentation peu probable de son nouveau-nĂ©. Peut-ĂȘtre que Catherine avait un ancĂȘtre blanc dans sa famille, mais elle affirme que non. Aussi loin, quâelle se souvienne sa famille a toujours Ă©tĂ© noire. Les heureux parents expliquent La couleur de sa peau est dâaucun intĂ©rĂȘt. » Jonah est un bĂ©bĂ© en bonne santĂ© et heureux, câest la seule chose qui importe. » Jonas a maintenant 3 ans et ressemble trait pour trait Ă son pĂšre. Ah la la, la gĂ©nĂ©tique nous surprendra toujours. Mais comment un parent noir peut donner naissance Ă un enfant blanc ? La couleur de la peau tĂ©moigne de lâinfluence gĂ©nĂ©tique. La couleur dâun bĂ©bĂ© dĂ©pend de la quantitĂ© prĂ©dominante de mĂ©lanine trouvĂ©e dans les cellules de la peau de ces parents. Aussi, cela existe du fait de lâatavisme un gĂšne rĂ©cessif en sommeil pendant plusieurs gĂ©nĂ©rations. Des parents pas comme les autres couples blancs, enfant noir 4. Abraham et Sannie Laing couple blanc donnent naissance Ă un enfant noir. Connaissez-vous lâincroyable histoire de la sud-africaine Sandra Laing ? Sandra Laing est une enfant noire, nĂ©e de parents blancs. En 1955, Abraham et Sannie Laing donnent naissance Ă Sandra. Les parents sont surpris, car Sandra Ă la peau foncĂ©e. Ils pensent tous les deux quâavec le temps, la couleur de peau de leur fille va teindre au clair, mais cela nâarrivera jamais. Sannie, Sandra et Abraham Laing parents blancs, enfant noir Ă sa naissance, sa mĂšre est restĂ©e stupĂ©faite , elle rajoute.â Jâai tout de suite remarquĂ© que Sandra avait la peau plus sombre que la nĂŽtre, mais cela nâa rien gĂąchĂ© Ă la joie que jâĂ©prouvais. Et si jamais la couleur de notre fille a choquĂ© mon mari, il nâen a rien montrĂ©.â Ces parents avaient dĂ©jĂ deux garçons de couleurs blancs. Le problĂšme pour Sandra Ă©tait que ces parents Ă©taient des partisans de lâapartheid. Et comme vous le savez, avoir la peau noire et les cheveux crĂ©pus ne faisait pas bon mĂ©nage en Afrique du Sud pendant lâapartheid. ĂlĂšve Ă la âDeborah Retief boarding schoolâ, elle fut rejetĂ©e de lâĂ©cole et deux policiers la raccompagnĂšrent au domicile familial. Son pĂšre Ă©tait trĂšs triste et pleura suite Ă sa nouvelle. Neuf Ă©coles refusĂšrent de prendre Sandra suite Ă sa couleur. Les parents nâavaient pas le choix et devaient lâinscrire dans une Ă©cole pour noirs ou mĂ©tis. Son pĂšre engagea alors une lutte fĂ©roce contre le gouvernement pour quâon la reclasse âBlancheâ. Tests sanguins Ă lâappui, on reclassa Sandra comme âBlancheâ. La famille fut mise Ă lâĂ©cart par leur entourage et les marchands de glaces refusa de servir Sandra. Son pĂšre souhaitait que Sandra se marie avec un avocat blanc, mais Sandra se sentait plus Ă lâaise avec les noirs. Elle tomba amoureuse de Petrus Zwane, un jeune homme noir qui vendait des fruits et lĂ©gumes. 5. Mary et Joseph Smith en Arkansas parents blancs, enfant noir Joseph et Mary Smith, des parents blancs, ont eu un enfant noir nommĂ© Todd Smith. Les parents ont dĂ©clarĂ© Qâ ils Ă©taient surs que câĂ©tait leur fils mais ils ne savaient pas pourquoi il Ă©tait de couleur noire. » Quand lâenfant est nĂ©, le papa sâest mit Ă rire Ă lâintĂ©rieur de lui en se demandant si câĂ©tait vraiment le sien. Et, ils nâavaient aucune personne dans leur famille qui Ă©tait noire. Les mĂ©decins de lâhĂŽpital pensaient que Mary trompait Joseph pendant quâil Ă©tait en voyage dâaffaires. Mais, ce nâĂ©tait pas le cas. Les parents de Mary pensent que leur petit-fils Todd est un don de Dieu. Pour eux, câest un vĂ©ritable miracle. Le docteur James Martin, un populaire gĂ©nĂ©tique du dĂ©partement pĂ©diatrique de la Baptist Medical Clinic explique que câest un cas de mĂ©lange gĂ©nĂ©tique. Les lois de la gĂ©nĂ©tique ne sont pas simples et câest trĂšs dur Ă comprendre. Des parents surprenants couples mixtes, jumeaux de couleurs noir et blanc 6. Kelly et Remi Hodgson donnent naissance Ă des jumeaux de couleur blanc et noir. Kian et Remee Ă 1 ans cas de jumelles de couleur noire et blanche Kelly et Remi Hodgson, des parents mĂ©tis, ont donnĂ© naissance Ă des jumelles, une de couleur noire et lâautre de couleur blanche. Leurs chances dâavoir un enfant noir et un enfant blanc est un cas trĂšs rare. 7. Dean et Alison donnent naissance Ă des jumelles de couleurs diffĂ©rentes deux reprises. Dean et Alison et leurs jumelles de peaux foncĂ©es et blanches Le fabuleux destin dâun couple pas comme les autres. Un couple britannique, Dean Durrant, originaire de lâinde et Alison Sooner, une blanche ont eu des jumelles le 13 novembre 2001 au Royaume-Uni. Cette histoire est incroyable, car une Ă la peau foncĂ©e et lâautre Ă la peau blanche. Lorsque leurs enfants Miyah et Leah sont nĂ©s, les parents Ă©taient choquĂ©s par rapport Ă leurs diffĂ©rences de peaux. Les parents font un test ADN qui leur prouvent bien que ces jumelles sont bien dâeux. Les probabilitĂ©s pour que cet Ă©vĂšnement arrive Ă©tait de 1 million contre 1. Comment est-ce possible ? Une Ă©tude explique quâen Angleterre 50 % de la population britannique, a eu au moins un lointain parent noir. Mais le plus surprenant, câest que ce cas va se reproduire dans leurs familles en 2010. Dean et Alison vont redonner naissance Ă deux autres jumelles Hayleigh et Lauren, encore de couleur foncĂ©e et blanche. Surprenant, non ? 8. Carole et Brian Fraser et leurs jumeaux Martha & Daniel â Australie Carole fraser, une maman mĂ©tisse mariĂ©e Ă un blanc donne naissance Ă des jumeaux, un blanc et un mĂ©tis en Australie. Le plus bizarre, câest que la mĂšre sâattendait Ă avoir des enfants de couleurs diffĂ©rentes. 9. Le couple Gerth et leurs jumeaux Ryan et LĂ©o â Allemagne Le couple Gerth et leurs jumeaux Ryan et Leo, de couleurs diffĂ©rentes Ce couple Allemand a Ă©tĂ© surpris par dame nature. En effet, ils ont eu des jumeaux Ryan & Leo dont lâun est noir et lâautre blanc, le 11 juillet 2008 Ă lâhĂŽpital de Lichtenberg . Cette chance arrive que sur 1 million. La maman est originaire du Ghana et le papa est originaire de la ville allemande Potsdam, dans la banlieue de Berlin. 10. Amanda et Michael Biggs, et ses jumelles Marcia, et Millie Amanda Biggs et ses jumelles Millie et Marcia et leur papa Amanda Biggs donne naissance Ă deux jumelles Millie et Marcia Ă lâhĂŽpital Good Hope Ă Sutton Coldfield. Lâune est noire et lâautre et blanche. Le papa Michael est dâorigine JamaĂŻcaine et sa femme Amanda est blanche. Le phĂ©nomĂšne est, de plus, en plus courant. Il y a de nombreux cas similaires ! Et vous, souhaiterez-vous avoir des jumeaux de couleurs diffĂ©rentes ou des enfants dâune autre couleur ? Quâen pensez-vous ?Lavoie du maĂźtre dragon ! - (S14E27) - PokĂ©mon: Noir et Blanc : Iris, grĂące Ă sa connaissance en PokĂ©mon type dragon, aide Eva, une nouvelle dresseuse, Ă s'amĂ©liorer. Mais la Team Rocket ï»żBon, les filles, il faut quâon parle. Nous Ă©tions en train de feuilleter les albums photos de nos grands-parents qui datent des annĂ©es 1950 et 1960, et nous avons bien vu que les styles » ont changĂ©. Mais nous ne sommes pas sĂ»rs dâĂ©voluer dans le bon sens⊠Alors, lĂąchez vos Stan Smith, vos leggings et autres ballerines pour revenir aux basiques ».Ă voir aussiDe la classe moyenne Ă la petite bourgeoisie, les femmes des annĂ©es 1950 Ă 1960 Ă©taient extraordinairement stylĂ©es. Bien que la haute couture ne soit pas aisĂ©ment accessible on le conçoit, il faut admettre quâil y avait de la classe. Les gars, vous ne payez rien pour attendreâŠVoici 25 photos qui prouvent que les femmes avaient de la classe et une prestance inĂ©galĂ©e, dans les annĂ©es 1950 et 1960 1. Sereine, avec sa tasse Teatime Nina Leen 2. Quand on court Ă un rendez-vous Nina Leen 3. Pourquoi utiliser un gobelet ? C'est so 2016 ! pinterest 4. Elles osaient ! Et Ă l'Ă©poque, ça ne choquait personne... Nina Leen 5. AprĂšs-midi brushing, Ă Velib Nina Leen 6. OKLM pinterest 7. Une petite envie de lecture⊠en toute simplicitĂ© Nina Leen 8. Poseeeeeeey Nina Leen 9. Des serviettes ? Pas besoin de serviettes ! Nina Leen 10. Le maillot bain une piĂšce, si iconique Ă l'Ă©poque Nina Leen 11. "Ouah comment ça te va super bien !" Nina Leen 12. C'Ă©tait un dĂ©filĂ© de mode tous les jours, mĂȘme aux guichets ! Nina Leen 13. Mais non, je nâavais pas bu ! Elles Ă©taient trois, magnifiquement identiques ! » Nina Leen 14. MĂȘme quand il ne pleut pas, le parapluie est un accessoire de mode Nina Leen 15. Salopette Nina Leen 16. Ben quoi ? Oui, c'est comme ça que je lis. OKLM, comme disent les jeunes » Nina Leen 17. RĂ©union trĂšs sĂ©rieuse, trĂšs organisĂ©e, trĂšs prĂ©parĂ©e⊠et trĂšs classe Nina Leen 18. Petit brunch dans le jardin Nina Leen 19. Câest moi quâelle regarde ? Nina Leen 20. Devine qui je suis ? Nina Leen 21. On osait le maquillage farfelu Ă la Twiggy dans les annĂ©es 60 Nina Leen 22. Bonheur fanĂ©, cheveux au vent, baisĂ©s volĂ©s⊠» Nina Leen 23. Un parapluie assorti au bĂ©ret ? Quelle bonne idĂ©e ! Nina Leen 24. La mariniĂšre, y a que ça de vrai ! N'est-ce pas Jean Paul ? Nina Leen 25. Audrey Hepburn, la classe, tĂȘte de proue de la mode des annĂ©es 50 Nina Leen Avouez que vous auriez voulu vivre Ă cette Ă©poque ! Labelle personne lui ressemble, mix subtil dâexigences, de regrets, dâĂ©lans, de renoncements, de fatalitĂ©s. Naviguant, fluide, alerte, enchantĂ©-dĂ©senchantĂ© (refrains de Nick Drake Ă lâappui) de la Renaissance aux annĂ©es 2000 en passant par les glorieuses 60âs pour mieux distiller un sentiment irrĂ©sistible dâĂ©ternitĂ©.
SuccĂ©dant Ă deux films ayant joliment esquissĂ© les promesses dâun style en voie dâĂ©panouissement, La Belle personne, cinquiĂšme long-mĂ©trage de Christophe HonorĂ©, libre adaptation » de La Princesse de ClĂšves de Madame de Lafayette, déçoit un peu par son Ă©tonnant manque dâindĂ©pendance. Nâen dĂ©plaise Ă certains hommes politiques, aux dates de pĂ©remption beaucoup plus limitĂ©es, qui, croyant sâattirer les faveurs du plus grand nombre, trouvent plaisant de conspuer la grĂące littĂ©raire soi-disant dĂ©suĂšte de La Princesse de ClĂšves », le fameux roman de Madame de la Fayette. Force est de constater quâhier comme aujourdâhui, ce beau spectacle de lâamour se joue, lui, toujours dans la cour des grands⊠La meilleure preuve Ă©tant la transposition et non lâadaptation quâen a faite Christophe HonorĂ©, lâan passĂ©, sur grand Ă©cran. La Belle personne, film fluide, irrĂ©sistible de frĂ©missement, de rapiditĂ© et de jeunesse, est dâautant plus Ă conseiller quâune Ă©dition DVD chez TF1 Video est sortie ces jours-ci dans les bacs. Clouant dĂ©finitivement le bec aux dĂ©magogues imprudents. Et toc ! En guise de scĂšne dâouverture, littĂ©ralement une porte de lycĂ©e, massive, qui sâĂ©carte sur une poignĂ©e dĂ©sordonnĂ©e dâĂ©lĂšves. Le plan est filmĂ© de lâintĂ©rieur et, trĂšs simplement, tout est dit. Le dĂ©cor, dâabord pour lâessentiel, une cour de lycĂ©e parisien, caisse de rĂ©sonance dâun prĂ©sent vibrant. Vaste et fermĂ©e Ă la fois, foisonnant de galeries, de balcons et de couloirs, comme autant de niches propices aux coups de théùtres et aux intrigues, elle renvoie bien sĂ»r Ă la cour royale de La Princesse de ClĂšves. Jamais cour nâa eu tant de belles personnes. Tout a dĂ©butĂ© avec ces quelques mots de Mme de la Fayette, mots qui ont entraĂźnĂ© dans mon esprit lâidĂ©e dâune autre cour, celle dâun lycĂ©e parisien, avec dâautres belles personnes, la jeunesse dâaujourdâhui », a lui-mĂȘme expliquĂ© Christophe HonorĂ© au moment de la sortie du film. De fait, cette rĂ©actualisation de la notion de cour projette immĂ©diatement le spectateur sur une scĂšne, dĂšs ce premier plan, tel un lourd rideau de théùtre qui sâentrouvre. Nul code, ni pesanteur, ni dĂ©suĂ©tude scolaire nâen dĂ©plaise aux fĂącheux. La grĂące de Christophe HonorĂ©, qui a dâabord Ă©tĂ© Ă©crivain avant de livrer une suite en crescendo de beaux films, câest quâil parvient Ă capter ce quâil y a de plus vivant, de plus atemporel, dans ces jeux cruels de lâamour, Ă©ternellement recommencĂ©s. Tout Ă fait dâaujourdâhui, et pourtant tout Ă fait dâhier aussi, ses adolescents â dâune beautĂ© singuliĂšre en effet â donnent justement le sentiment dâĂȘtre en perpĂ©tuelle reprĂ©sentation. Soucieux, comme les aristocrates du XVIe siĂšcle, du regard de lâautre, mĂȘme si, peut-ĂȘtre, les raisons sont dĂ©sormais diffĂ©rentes la bisexualitĂ© cachĂ©e de lâun, par exemple. Confer lâenchaĂźnement rĂ©pĂ©tĂ© des gros plans sur les visages dans les salles de classe, scĂšnes rĂ©currentes qui ressemblent Ă sây mĂ©prendre aux Ă©pilogues provisoires dâactes successifs, avant la chute finale la belle Junie quitte la scĂšne, entendez la terre ferme, sur un bateauâŠ.. Bien sĂ»r, tout au long de ces tours et dĂ©tours virevoltants, narrĂ©s comme une tragĂ©die â on ne badine pas avec lâamour, Ă cet Ăąge-lĂ â la langue peut sembler un peu littĂ©raire, les citations cinĂ©philes un poil appuyĂ©es. Reste quâentendre Louis Garrel â acteur fĂ©tiche dâHonorĂ©, quâil retrouve ici pour la 4e fois â murmurer, dĂ©fait, perdu Je suis dans une absolue dĂ©tresse amoureuse », nâa Ă©videmment rien de ridicule. Non plus que la rondeur tout en clair-obscur de LĂ©a Seydoux, clone bouleversant dâAnna Karina. Car grĂące Ă lui, grĂące Ă elle, grĂące Ă ces textes et sous-textes si joliment dĂ©ployĂ©s, Christophe HonorĂ©, rejeton prodigue assumĂ© et reconnaissant de la pourtant lointaine Nouvelle Vague reste profondĂ©ment lui-mĂȘme. La belle personne lui ressemble, mix subtil dâexigences, de regrets, dâĂ©lans, de renoncements, de fatalitĂ©s. Naviguant, fluide, alerte, enchantĂ©-dĂ©senchantĂ© refrains de Nick Drake Ă lâappui de la Renaissance aux annĂ©es 2000 en passant par les glorieuses 60âs pour mieux distiller un sentiment irrĂ©sistible dâĂ©ternitĂ©. BONUS DVD Petit bonus en quantitĂ© sinon en qualitĂ© HĂŽtel Kuntz », court mĂ©trage de Christophe HonorĂ© de 15 minutes, rĂ©alisĂ© en 2008 avec une partie des lycĂ©ens de La belle personne » dont Simon Truxillo, nanti dâune nouvelle coupe de cheveux. Noir et blanc dans un Paris estival, rĂ©alisĂ© avec une mĂȘme Ă©conomie de moyens quâau temps de ses illustres aĂźnĂ©s Rivette, Godard, Truffaut, ce petit film rieur se joue prĂ©cisĂ©ment de ces rĂ©fĂ©rences pour mieux, lĂ encore, les rĂ©actualiser, les transposer. Il sâouvre sur le visage et le corps Ă©pais dâun voyeur, matant quatre beaux adolescents sur un court de tennis. Mise en abĂźme ou pas du cinĂ©aste, le fait est que les quatre loustics, pas dupes, vont gentiment lâhumilier, avant que lâon enchaĂźne sur une filature pataude dudit mateur, dĂ©bouchant sur une modeste chambre dâhĂŽtel Kuntz, donc. OĂč il ne se passera pas forcĂ©ment ce que lâon croit⊠Ce que lâon entend, en tout cas, ce sont quelques phrases lues Ă la volĂ©e par le trentenaire joufflu trĂšs Nouvelle vague, ça, telle le regret taciturne quâengendre le vice ». Comme quoi, en quelques plans et clins dâĆil, Christophe HonorĂ© sait, Ă lâoccasion, trousser une aimable petite fable. Au fait, juste pour le plaisir, sachez que cet HĂŽtel Kuntz existe vĂ©ritablement Ă Paris, nichĂ© rue des Deux gares, dans le 10e arrondissement, Ă lâangle⊠de la rue La Fayette. Ben tiens !
LisaLeblanc Ă©tait enfin lĂ , ce samedi soir 8 juin dans la nouvelle salle de la rue Laurier, pour prĂ©senter un spectacle Ă©lectrique et en douceur, devant un public heureux et conquis. AprĂšs deux occasions ratĂ©es, voici que les Disraelois ont enfin pu apprĂ©cier le talent indĂ©niable de cette jeune artiste et presque dĂ©jĂ vieille routarde de la chanson. Jâavais promis que la sĂ©ance photo rĂ©alisĂ©e avec Margaux au Louvre nâĂ©tait que la premiĂšre dâune longue sĂ©rie. Aujourdâhui je reviens donc sur une petite sĂ©rie faite avec Margaux autour du Canal Saint-Martin il y a quelques semaines, Ă lâarrivĂ©e du printemps. Devant la force et la beautĂ© des contrastes, jâai dĂ©cidĂ© de passer toute la sĂ©rie en noir et blanc, et je vous laisse juger du rĂ©sultat, dont je suis personnellement⊠trĂšs amoureux. 1. Le plus beau regard perdu que jâai pu obtenir⊠Ce qui fait de cette photo ma prĂ©fĂ©rĂ©e de la sĂ©rie Une dizaine dâautres images dans la suite. 2, 3 et 4. Dans les escaliers sur un des ponts, maintenant quelques poses⊠5. Margaux, en plongĂ©e Ă grande ouverture⊠6. Une photo dans une pose bien plus classique, mais un regard et une mimique que je trouve intĂ©ressants. 7 et 8. De dos, sur le pont⊠Je trouve en particulier la deuxiĂšme trĂšs belle avec un vrai mouvement dans lâimage, guidĂ© par le canal. Canal Saint-Martin Margaux Noir et Blanc Paris Portrait