Lechef de l'État a soulignĂ© mercredi au Conseil des ministres, la gravitĂ© des problĂšmes du dĂ©but de l'annĂ©e scolaire contre les effets de la crise climatique et "la fin de l'abondance". Ses commentaires ont provoquĂ© de fortes rĂ©actions Ă  gauche. #Non #rĂȘve # #MacroncritiquĂ© AprĂšs trois semaines de vacances, Emmanuel Macron a rĂ©solu le cours au Premier Conseil des ministres aprĂšs la pause estivale ce mercredi Ă  l'ElysĂ©e. Un Conseil des ministres qui inaugure la rentrĂ©e politique de l'exĂ©cutif dans un climat rempli d'incertitudes liĂ©es Ă  la guerre en Ukraine , au dĂ©rĂšglement climatique et Ă  l'inflation et dont les premiĂšres minutes ont Ă©tĂ© exceptionnellement diffusĂ©es en Français doivent se prĂ©parer Ă  davantage d'efforts et de sacrifices alors que le monde est confrontĂ© Ă  une grande bascule », a prĂ©venu Emmanuel Macron, maintenant le ton grave qu'il avait eu vendredi dernier lors de son allocution Ă  Borne-Les Mimosas . Il a appelĂ© Ă  l'unitĂ© alors que nous sommes en train de vivre ... une grande bascule ... un grand bouleversement », avec la fin de l'abondance », la fin d'une forme d'insouciance » et la fin des Ă©vidences ». Des efforts » et des sacrifices » Le moment que nous vivons ... peut sembler ĂȘtre structurĂ© par une sĂ©rie de crises plus graves les unes que les autres », a soulignĂ© le chef de l'Etat devant les membres du gouvernement, en citant les grands incendies, la sĂ©cheresse et les intempĂ©ries, mais aussi la guerre en Ukraine ou encore la pandĂ©mie de Covid-19. Une situation qui supposera des efforts » et des sacrifices », a-t-il prĂ©venu. Les combats que nous avons Ă  mener, culturels, de civilisation, mais aussi technologiques et Ă©conomiques, nous ne les gagnerons que par nos efforts, personne ne nous en fera le cadeau », a-t-il que, face Ă  cette situation, nos compatriotes peuvent rĂ©agir avec beaucoup d'anxiĂ©tĂ© », il a appelĂ© les membres du gouvernement Ă  dire les choses », Ă  nommer avec beaucoup de clartĂ© et sans catastrophisme ». J'attends du gouvernement le respect de la parole donnĂ©e et des engagements que nous avons pris Ă  l'Ă©gard de la nation », a-t-il ajoutĂ©. Ce que je souhaite que nous puissions faire dans les prochaines semaines et les prochains mois, c'est de rĂ©affirmer une unitĂ© trĂšs forte du gouvernement, des forces de la majoritĂ© » autour d'un cap qui nous permettra de consolider notre souverainetĂ©, notre indĂ©pendance française et europĂ©enne », a-t-il pas cĂ©der Ă  la tentation de la dĂ©magogie »Face Ă  la montĂ©e des rĂ©gimes illibĂ©raux » et le renforcement des rĂ©gimes autoritaires », le prĂ©sident a appelĂ© les ministres au sĂ©rieux », Ă  la crĂ©dibilitĂ© » et Ă  ne pas cĂ©der Ă  la tentation de la dĂ©magogie ». Il est facile de promettre tout et n'importe quoi, parfois de dire tout et n'importe quoi. Ne cĂ©dons pas Ă  ces tentations, c'est celle de la dĂ©magogie. Elles fleurissent dans toutes les dĂ©mocraties aujourd'hui, dans un monde complexe qui fait peur. Ca peut toujours sembler sĂ©duisant de dire ce que les gens veulent entendre ... mais il faut d'abord raisonner en se demandant si c'est efficace et utile », a-t-il ajoutĂ©, sans citer d'exemples d'informations Ă  suivre...Comment affronter la montĂ©e des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intĂ©rĂȘt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour Ă©voluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rĂ©daction des Echos est prĂ©cieuse. Chaque jour, nos enquĂȘtes, analyses, chroniques et Ă©dito accompagnent nos abonnĂ©s, les aident Ă  comprendre les changements qui transforment notre monde et les prĂ©parent Ă  prendre les meilleures dĂ©couvre les offres

UNDISCOURS DANS UN AUTRE QUE DIRE AUX MAITRES DE LA FIN DU PRIMAIRE ET DU DÉBUT DU SECONDAIRE EN ĂȘtre pris Ă  partie pour avoir Ă©mis ou seulement mis en circulation tel Ă©noncĂ©. C’est parce qu’il importe tout autant de savoir comment faire pour tirer parti, dans son propre discours, d’un discours relatif Ă  une autre Ă©nonciation et pour Ă©viter

Message de dĂ©part pour un collĂšgue qui part Ă  la retraite ou qui quitte son Ă©quipe Des mots simples pour le dĂ©part d’un collĂšgue de travail. Un message de ses collĂšgues de boulot pour lui prĂ©senter des voeux de rĂ©ussite professionnelle ou de bonheur personnel Ă  l’occasion de son pot de dĂ©part Ă  la retraite ou de la poursuite de sa carriĂšre professionnelle. Mots de dĂ©part pour dire au revoir Ă  un collĂšgue Ă  l’occasion de son dĂ©part Il est des dĂ©parts pas comme les autres
 Il est des collĂšgues qui vous touchent particuliĂšrement. Ton dĂ©part va laisser un grand vide! Aujourd’hui, nous perdons un collĂšgue pour mieux le retrouver comme un Ami! Bonne Continuation Ă  Toi ! Texte simple pour un dĂ©part professionnel Message pour dire adieu Ă  une collĂšgue le jour de son dĂ©part Voici venue l’heure oĂč tous tes collĂšgues et amis doivent apprendre Ă  se sĂ©parer de toi. Aujourd’hui, tu nous quittes pour un nouveau voyage celui de ton destin
 Ta carriĂšre professionnelle au sein de notre entreprise, au sein de notre belle Ă©quipe, touche Ă  sa fin. Dans l’existence tout Ă  une fin mĂȘme le plus beau. Mais la fin n’est pas vĂ©ritablement une fin ! Non! Elle est le dĂ©but d’une autre aventure, un nouveau dĂ©part, un recommencement. Dire Ă  un collĂšgue au revoir et bonne continuation C’est sous cet angle positif, cette vision optimiste de l’existence que nous tes collĂšgues de travail, tant aimĂ©s par toi humour !, nous voulons te dire au revoir et bonne continuation. dĂ©couvrez aussi nos belles Citations Bonne Continuation Ta carriĂšre professionnelle va se poursuivre au sein d’une autre entreprise Variante dans le cadre d’un discours pour un retraitĂ© ou une retraitĂ©e Tu poursuis ton chemin de vie au pays de la retraite, pays du repos, du loisir et du plaisir familial ». Tu as Ă©tĂ© pour nous un collĂšgue fabuleux une collĂšgue merveilleuse. Travailler avec un toi a Ă©tĂ© pour nous un cadeau. Nous avons apprĂ©ciĂ© ton esprit d’équipe, ton altruisme et ton respect de chaque professionnel. Tes qualitĂ©s professionnelles et humaines font de toi une personne que nous allons longtemps regretter. Et oui ! Tu vas nous manquer. Nous penserons souvent Ă  toi aprĂšs ton dĂ©part. Ce beau discours pour ton pot de dĂ©part te rappelle notre amitiĂ©. Ce petit texte te demande aussi de ne pas oublier de venir nous dire un petit bonjour de temps en temps. Ce geste simple et si facile Ă  faire sera pour nous une grande joie. Te revoir et avoir de tes nouvelles, que nous espĂ©rons bonnes, est important pour nous
 Encore une fois, toute l’entreprise association, institution, Ă©tablissement, usine te souhaite une bonne continuation et une grande rĂ©ussite pour cet avenir qui te reste Ă  construire. Pour conclure ce discours de dĂ©part, nous voulons t’inviter Ă  mĂ©diter ce beau proverbe, cette belle citation sur le dĂ©part d’un ĂȘtre cher Souvent les mots sont insuffisants pour exprimer la vĂ©ritable Ă©motion du cƓur de celui qui voit l’ĂȘtre aimĂ© partir. Le souvenir est pour lui une belle consolation pour affronter l’avenir en son absence » Bon vent Ă  toi l’ami l’amie ! Tous tes partenaires de travail se joignent Ă  moi pour te souhaiter les meilleurs vƓux de bonne continuation et de rĂ©ussite. A l’heure de ton dĂ©part que ton cƓur soit lĂ©ger et plein d’espĂ©rance. Ton expĂ©rience parmi nous est une belle rĂ©ussite dont tu peux ĂȘtre trĂšs fier
 De la part de tous tes collĂšgues de boulot qui ne t’oublieront jamais
 Aurevoir et Adieu NousĂ©tudions les parties d’un discours. Main activity. Analyse. Tout discours Ă  Rome Ă©tait divisĂ© en trois parties qui sont : L’exorde. Le corps. La pĂ©roraison. L’EXORDE OU L’INTRODUCTION. Dans l’exorde, l’orateur propose la thĂšse Ă  dĂ©fendre et il annonce les diffĂ©rentes parties de son discours. La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 10 lettres et commence par la lettre P Les solutions ✅ pour PARTIE A LA FIN DU DISCOURS de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "PARTIE A LA FIN DU DISCOURS" 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires

Lesparties du discours constituent un aspect important de la langue enseignĂ©e dans la RLE. Les parties du discours aident non seulement Ă  la formulation de phrases correctes, mais aident Ă©galement le lecteur Ă  comprendre ce qui se passe. En tant que base de la communication et de l’analyse claires, la maĂźtrise des parties du discours est essentielle pour les Ă©tudiants d’ELA.

Simone Veil en 1974 Ă  l'AssemblĂ©e nationale. - AFPLe 26 novembre 1974, Simone Veil se prĂ©sente Ă  l'AssemblĂ©e nationale pour dĂ©fendre une loi qui fera histoire. Face Ă  un hĂ©micycle essentiellement composĂ© d'hommes, elle porte le texte ouvrant l'accĂšs Ă  l'IVG. vous propose de relire son loi historique et un discours qui a marquĂ© les esprits. En 1974, Simone Veil prononce l'un des discours les plus marquants de l'AssemblĂ©e nationale. Voici ce qu'elle disait. Monsieur le PrĂ©sident, Mesdames, Messieurs, si j’interviens aujourd’hui Ă  cette tribune, Ministre de la SantĂ©, femme et non-parlementaire, pour proposer aux Ă©lus de la nation une profonde modification de la lĂ©gislation sur l’avortement, croyez bien que c’est avec un profond sentiment d’humilitĂ© devant la difficultĂ© du problĂšme, comme devant l’ampleur des rĂ©sonances qu’il suscite au plus intime de chacun des Françaises, et en pleine conscience de la gravitĂ© des responsabilitĂ©s que nous allons assumer ensemble. Mais c’est aussi avec la plus grande conviction que je dĂ©fendrai un projet longuement rĂ©flĂ©chi et dĂ©libĂ©rĂ© pour l’ensemble du gouvernement, un projet qui, selon les termes mĂȘme du prĂ©sident de la RĂ©publique, a pour objet de mettre fin Ă  une situation de dĂ©sordre et d’injustice et d’apporter une solution mesurĂ©e et humaine Ă  un des problĂšmes les plus difficiles de notre temps».Si le gouvernement peut aujourd’hui vous prĂ©senter un tel projet, c’est grĂące Ă  tous ceux d’entre vous – et ils sont nombreux et de tous horizons – qui, depuis plusieurs annĂ©es, se sont efforcĂ©s de proposer une nouvelle lĂ©gislation, mieux adaptĂ©e au consensus social et Ă  la situation de fait que connaĂźt notre pays. C’est aussi parce que le gouvernement de M. Messmer avait pris la responsabilitĂ© de vous soumettre un projet novateur et courageux. Chacun d’entre nous garde en mĂ©moire la trĂšs remarquable et Ă©mouvante prĂ©sentation qu’en avait fait M. Jean Taittinger. C’est enfin parce que, au sein d’une commission spĂ©ciale prĂ©sidĂ©e par M. Berger, nombreux sont les dĂ©putĂ©s qui ont entendu, pendant de longues heures, les reprĂ©sentants de toutes les familles d’esprit, ainsi que les principales personnalitĂ©s compĂ©tentes en la matiĂšre. Pourtant, d’aucuns s’interrogent encore une nouvelle loi est-elle vraiment nĂ©cessaire ? Pour quelques-uns, les choses sont simples il existe une loi rĂ©pressive, il n’y a qu’à l’appliquer. D’autres se demandent pourquoi le Parlement devrait trancher maintenant ces problĂšmes nul n’ignore que depuis l’origine, et particuliĂšrement depuis le dĂ©but du siĂšcle, la loi a toujours Ă©tĂ© rigoureuse, mais qu’elle n’a Ă©tĂ© que peu appliquĂ©e. En quoi les choses ont-elles donc changĂ©, qui oblige Ă  intervenir ? Pourquoi ne pas maintenir le principe et continuer Ă  ne l’appliquer qu’à titre exceptionnel ? Pourquoi consacrer une pratique dĂ©lictueuse et, ainsi, risquer de l’encourager ? Pourquoi lĂ©gifĂ©rer et couvrir ainsi le laxisme de notre sociĂ©tĂ©, favoriser les Ă©goĂŻsmes individuels au lieu de faire revivre une morale de civisme et de rigueur ? Pourquoi risquer d’aggraver une mouvement de dĂ©natalitĂ© dangereusement amorcĂ© au lieu de promouvoir une politique familiale gĂ©nĂ©reuse et constructive qui permette Ă  toutes les mĂšres de mettre au monde et d’élever des enfants qu’elles ont conçus ?Parce que tout nous montre que la question ne se pose pas en ces termes. Croyez-vous que ce gouvernement et celui qui l’a prĂ©cĂ©dĂ© se seraient rĂ©solus Ă  Ă©laborer un texte et Ă  vous le proposer s’ils avaient pensĂ© qu’une autre solution Ă©tait encore possible ? Nous sommes arrivĂ©s Ă  un point oĂč, en ce domaine, les pouvoirs publics ne peuvent plus Ă©luder leurs responsabilitĂ©s. Tout le dĂ©montre les Ă©tudes et les travaux menĂ©s depuis plusieurs annĂ©es, les auditions de votre commission, l’expĂ©rience des autres pays la plupart d’entre vous le sentent, qui savent qu’on ne peut empĂȘcher les avortements clandestins et qu’on ne peut non plus appliquer la loi pĂ©nale Ă  toutes les femmes qui seraient passibles de ses rigueurs. Pourquoi donc ne pas continuer Ă  fermer les yeux ? Parce que la situation actuelle est dirai mĂȘme qu’elle est dĂ©plorable et dramatique. Elle est mauvaise parce que la loi est ouvertement bafouĂ©e, pire mĂȘme, ridiculisĂ©e. Lorsque l’écart entre les infractions commises et celles qui sont poursuivies est tel qu’il n’y a plus Ă  proprement parler de rĂ©pression, c’est le respect des citoyens pour la loi, et donc l’autoritĂ© de l’État, qui sont mis en cause. Lorsque des mĂ©decins, dans leurs cabinets, enfreignent la loi et le font connaĂźtre publiquement, lorsque les parquets, avant de poursuivre, sont invitĂ©s Ă  en rĂ©fĂ©rer dans chaque cas au ministĂšre de la Justice, lorsque des services sociaux d’organismes publics fournissent Ă  des femmes en dĂ©tresse les renseignements susceptibles de faciliter une interruption de grossesse, lorsque, aux mĂȘmes fins, sont organisĂ©s ouvertement et mĂȘme par charters des voyages Ă  l’étranger, alors je dis que nous sommes dans une situation de dĂ©sordre et d’anarchie qui ne peut plus me direz-vous, pourquoi avoir laissĂ© la situation se dĂ©grader ainsi et pourquoi la tolĂ©rer ? Pourquoi ne pas faire respecter la loi ? Parce que si des mĂ©decins, si des personnels sociaux, si mĂȘme un certain nombre de citoyens participent Ă  ces actions illĂ©gales, c’est bien qu’ils s’y sentent contraintes ; en opposition parfois avec leurs convictions personnelles, ils se trouvent confrontĂ©s Ă  des situations de fait qu’ils ne peuvent mĂ©connaĂźtre. Parce qu’en face dĂ©cidĂ©e Ă  interrompre sa grossesse, ils savent qu’en refusant leur conseil et leur soutien ils la rejettent dans la solitude et l’angoisse d’un acte perpĂ©trĂ© dans les pires conditions, qui risque de la laisser mutilĂ©e Ă  jamais. Ils savent que la mĂȘme femme, si elle a de l’argent, si elle sait s’informer, se rendra dans un pays voisin ou mĂȘme en France dans certaines cliniques et poura, sans encourir aucun risque ni aucune pĂ©nalitĂ©, mettre fin Ă  sa grossesse. Et ces femmes, ce ne sont pas nĂ©cessairement les plus immorales ou les plus inconscientes. Elles sont trois cent mille chaque annĂ©e. Ce sont celles que nous cĂŽtoyons chaque jour et dont nous ignorons la plupart du temps la dĂ©tresse et les drames. C’est Ă  ce dĂ©sordre qu’il faut mettre fin. C’est cette injustice qu’il convient de faire cesser. Mais comment y parvenir? Je le dis avec toute ma conviction l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolĂ©rer sans qu’il perde ce caractĂšre d’exception, sans que la sociĂ©tĂ© paraisse l’encourager?Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme - je m’excuse de le faire devant cette AssemblĂ©e presque exclusivement composĂ©e d’hommes aucune femme ne recourt de gaietĂ© de cƓur Ă  l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.. C’est pourquoi, si le projet qui vous est prĂ©sentĂ© tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilitĂ© d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrĂŽler et, autant que possible, en dissuader la femme. Nous pensons ainsi rĂ©pondre au dĂ©sir conscient ou inconscient de toutes les femmes qu se trouvent dans cette situation d’angoisse, si bien dĂ©crite et analysĂ©e par certaines des personnalitĂ©s que votre commission spĂ©ciale a entendues au cours de l’automne 1973. Actuellement, celles qui se trouvent dans cette situation ce dĂ©tresse, qui s’en prĂ©occupe ? La loi les rejette non seulement dans l’opprobre, la honte et la solitude, mais aussi dans l’anonymat et l’angoisse des poursuites. Contraintes de cacher leur Ă©tat, trop souvent elles ne trouvent personne pour les Ă©couter, les Ă©clairer et leur apporter un appui et une protection. Parmi ceux qui combattent aujourd’hui une Ă©ventuelle modification de la loi rĂ©pressive, combien sont-ils ceux qui se sont prĂ©occupĂ©s d’aider ces femmes dans leur dĂ©tresse ? Combien sont-ils ceux qui au-delĂ  de ce qu’ils jugent comme une faute, ont su manifester aux jeunes mĂšres cĂ©libataires la comprĂ©hension et l’appui moral dont elles avaient grand besoin ? Je sais qu’il en existe et je me garderai de gĂ©nĂ©raliser. Je n’ignore pas l’action de ceux qui, profondĂ©ment conscients de leurs responsabilitĂ©s, font tout ce qui est Ă  leur portĂ©e pour permettre Ă  ces femmes d’assumer leur maternitĂ©. Nous aiderons leur entreprise ; nous ferons appel Ă  eux pour nous aider Ă  assurer les consultations sociales prĂ©vues par la loi. Mais la sollicitude et l’aide, lorsqu’elles existent, ne suffisent pas toujours Ă  les difficultĂ©s auxquelles sont confrontĂ©es les femmes sont parfois moins grave qu’elles ne les perçoivent. Certaines peuvent ĂȘtre dĂ©dramatisĂ©es et surmontĂ©es ; mais d’autres demeurent qui font que certaines femmes se sentent acculĂ©es Ă  une situation sans autre issue que le suicide, la ruine de leur Ă©quilibre familial ou le malheur de leurs enfants. C’est lĂ , hĂ©las !, la plus frĂ©quente des rĂ©alitĂ©s, bien davantage que l’avortement dit de convenance ». S’il n’en Ă©tait pas ainsi, croyez-vous que tous les pays, les uns aprĂšs les autres, auraient Ă©tĂ© conduits Ă  rĂ©former leur lĂ©gislation en la matiĂšre et Ă  admettre que ce qui Ă©tait hier sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ© soit dĂ©sormais lĂ©gal ? Ainsi, conscient d’une situation intolĂ©rable pour l’État et injuste aux yeux de la plupart, le gouvernement a renoncĂ© Ă  la voie de la facilitĂ©, celle qui aurait consistĂ© Ă  ne pas intervenir. C’eĂ»t Ă©tĂ© cela le laxisme. Assumant ses responsabilitĂ©s, il vous soumet un projet de loi propre Ă  apporter Ă  ce problĂšme une solution Ă  la fois rĂ©aliste, humaine et juste. Certains penseront sans doute qu notre seule prĂ©occupation a Ă©tĂ© l’intĂ©rĂȘt de la femme, que c’est un texte qui a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© dans cette seule perspective. Il n’y est guĂšre question ni de la sociĂ©tĂ© ou plutĂŽt de la nation, ni du pĂšre de l’enfant Ă  naĂźtre et moins encore de cet enfant. Je me garde bien de croire qu’il s’agit d’une affaire individuelle ne concernant que la femme et que la nation n’est pas en cause. Ce problĂšme la concerne au premier chef, mais sous des angles diffĂ©rents et qui ne requiĂšrent pas nĂ©cessairement les mĂȘmes de la nation, c’est assurĂ©ment que la France soit jeune, que sa population soit en pleine croissance. Un tel projet, adoptĂ© aprĂšs une loi libĂ©ralisant la contraception, ne risque-t-il pas d’entraĂźner une chute importante de notre taux de natalitĂ© qui amorce dĂ©jĂ  une baisse inquiĂ©tante ? Ce n’est lĂ  ni un fait nouveau, ni une Ă©volution propre Ă  la France un mouvement de baisse asse rĂ©gulier des taux de natalitĂ© et de fĂ©conditĂ© est apparu depuis 1965 dans tous mes pays europĂ©ens, quelle que soit leur lĂ©gislation en matiĂšre d’avortement ou mĂȘme de contraception. Il serait hasardeux de chercher des causes simples Ă  un phĂ©nomĂšne aussi gĂ©nĂ©ral. Aucune explication ne peut y ĂȘtre apportĂ© au niveau national. Il s’agit d’un fait de civilisation rĂ©vĂ©lateur de l’époque que nous vivons et qui obĂ©it Ă  des rĂšgles complexes que d’ailleurs nous connaissons mal. Les observations faites dans de nombreux pays Ă©trangers par les dĂ©mographes ne permettent pas d’affirmer qu’il existe une corrĂ©lation dĂ©montrĂ©e entre une modification de la lĂ©gislation de l’avortement et l’évolution des taux de natalitĂ© et surtout de fĂ©conditĂ©. Il est vrai que l’exemple de la Roumanie semble dĂ©mentir cette constatation, puisque la dĂ©cision prise par le gouvernement de ce pays, Ă  la fin de l’annĂ©e 1966, de revenir sur des dispositions non rĂ©pressives adoptĂ©es dix ans plus tĂŽt a Ă©tĂ© suivie d’une forte explosion de natalitĂ©. Cependant, ce qu’on omet de dire, c’est qu’une baisse non moins spectaculaire c’est produit ensuite et il est essentiel de remarquer que dans ce pays, oĂč n’existait aucune forme de contraception moderne, l’avortement a Ă©tĂ© le mode principal de limitation des brutale d’une lĂ©gislation restrictive explique bien dans ce contexte un phĂ©nomĂšne qui est demeurĂ© exceptionnel e passager. Tout laisse Ă  penser que l’adoption du projet de loi n’aura que peu d’effets sur le niveau de fatalitĂ© en France, les avortements lĂ©gaux remplaçant en fait les avortements clandestins, une fois passĂ©e une pĂ©riode d’éventuelles oscillations Ă  court terme. Il n’en reste pas moins que la baisse de notre natalitĂ©, si elle est indĂ©pendante de l’état de la lĂ©gislation sur l’avortement, est un phĂ©nomĂšne inquiĂ©tant, Ă  l’égard duquel les pouvoirs publics ont l’impĂ©rieux devoir de des premiĂšres rĂ©unions du conseil de planification que prĂ©sidera le prĂ©sident de la RĂ©publique va ĂȘtre consacrĂ©e Ă  un examen d’ensemble des problĂšmes de la dĂ©mographie française et des moyens de mettre un frein Ă  une Ă©volution inquiĂ©tante pour l’avenir du pays. Quant Ă  la politique familiale, le gouvernement a estimĂ© qu’il s’agissait d’un problĂšme distinct de celui e la lĂ©gislation sur l’avortement et qu’il n’y avait pas lieu de lier ces deux problĂšmes dans la discussion lĂ©gislative. Cela ne signifie pas qu’il n’y attache pas une extrĂȘme importance. DĂšs vendredi, l’AssemblĂ©e aura Ă  dĂ©libĂ©rer d’un projet de loi tendant Ă  amĂ©liorer trĂšs sensiblement les allocations servies en matiĂšre des frais de garde et les allocations dites d’orphelin, qui sont notamment destinĂ©es aux enfants des mĂšres cĂ©libataires. Ce projet rĂ©formera, en outre, le rĂ©gime de l’allocation maternitĂ© et les conditions d’attribution des prĂȘts aux jeunes mĂ©nages. En ce qui me concerne, je m’apprĂȘte Ă  proposer Ă  l’AssemblĂ©e divers projets. L’un d’entre eux tend Ă  favoriser l’action ces travailleuses familiales en prĂ©voyant leur intervention Ă©ventuelle au titre de l’aide sociale. un autre a pour objet d’amĂ©liorer les conditions de fonctionnement et de financement des centres maternels, oĂč sont accueillies les jeunes mĂšres en difficultĂ© pendant leur grossesse et les premiers mois de la vie de leur enfant. J’ai l’intention de faire un effort particulier pour la lutte contre la stĂ©rilitĂ©, par la suppression du ticket modĂ©rateur pour toutes les consultations en cette matiĂšre. D’autre part, j’ai demandĂ© Ă  l’INSERM de lancer, dĂšs 1975, une action thĂ©matique de recherche sur ce problĂšme de la stĂ©rilitĂ© qui dĂ©sespĂšre tant de couples. Avec M. le garde des Sceaux, je me prĂ©pare Ă  tirer les conclusions du rapport que votre collĂšgue, M. Rivierez, parlementaire en mission, vient de rĂ©diger sur l’adoption. RĂ©pondant aux vƓux de tant de personnes qui souhaitent adopter un enfant, j’ai dĂ©cidĂ© d’instituer un Conseil supĂ©rieur de l’adoption qui sera chargĂ© de soumettre aux pouvoirs publics toutes suggestions utiles sur ce problĂšme. Enfin et surtout, le gouvernement s’est publiquement engagĂ©, par la voix de M. Durafour, Ă  entamer dĂšs les toutes prochaines semaines avec les organisations familiales la nĂ©gociation d’un contrat de progrĂšs dont le contenu sera arrĂȘtĂ© d’un commun accord avec les reprĂ©sentants des familles, sur la base de propositions qui seront soumises au Conseil consultatif de la famille que je prĂ©side. En rĂ©alitĂ©, comme le soulignent tous les dĂ©mographes, ce qui importe, c’est de modifier l’image que se font les Français du nombre idĂ©al d’enfants par couple. Cet objectif est infiniment complexe et la discussion de l’avortement ne saurait se limiter Ă  des mesures financiĂšres nĂ©cessairement ponctuelles. Le deuxiĂšme absent dans ce projet pour beaucoup d’entre vous sans doute, c’est le pĂšre. La dĂ©cision de l’interruption de grossesse ne devrait pas, chacun le ressent, entreprise par la femme seule, mais aussi par son mari ou son compagnon. Je souhait, pour ma part, que dans les faits il en soit toujours ainsi et j’approuve la commission de nous avoir proposĂ© une modification en ce sens ; mais, comme elle l’a fort bien compris, il n’est pas possible d’instituer en cette matiĂšre une obligation juridique. Enfin, le troisiĂšme absent, n’est-ce pas cette promesse de vie que porte en elle la femme ? Je me refuse Ă  entrer dans les discussions scientifiques et philosophiques dont les auditions de la commission ont montrĂ© qu’elles posaient un problĂšme insoluble. Plus personne ne contexte maintenant que, sur un plan strictement mĂ©dical, l’embryon port en lui dĂ©finitivement toutes les virtualitĂ©s de l’ĂȘtre humain qu’il deviendra. Mais il n’est encore qu’un devenir, qui aura Ă  surmonter bien des alĂ©as avant de venir Ă  terme, un fragile chaĂźnon de la transmission de la vie. Fat-il rappeler que, selon les Ă©tudes de l’Organisation mondiale de la santĂ©, sur cent conceptions, quarante-cinq s’interrompent d’elles-mĂȘmes au cours des deux premiĂšres semaines et que, sur cent grossesses au dĂ©but de la troisiĂšme semaine, un quart n’arrivent pas Ă  terme, du seul fait de phĂ©nomĂšnes naturels ? La seule certitude sur laquelle nous puissions nous appuyer, c’est le fait qu’une femme ne prend pleine conscience qu’elle porte un ĂȘtre vivant qui sera un jour son enfant que lorsqu’elle ressent en elle les premiĂšres manifestations de cette vie. Et c’est, sauf pour les femmes qu’anime une profonde conviction religieuse, ce dĂ©calage entre ce qui n’est qu’un devenir pour lequel la femme n’éprouve pas encore de sentiment profond et ce qu’est l’enfant dĂšs l’instant de sa naissance qui explique que certaines, qui repousseraient avec horreur l’éventualitĂ© monstrueuse de l’infanticide, se rĂ©signent Ă  envisager la perspective de l’avortement. Combien d’entre nous, devant le cas d’un ĂȘtre cher dont l’avenir serait irrĂ©mĂ©diablement compromis, n’ont pas eu le sentiment que les principes devaient parfois cĂ©der le pas ! Il n’en serait pas de mĂȘme – c’est Ă©vident – si cet acte Ă©tait vĂ©ritablement perçu comme un crime analogue aux autres. Certains, parmi ceux qui ont les plus opposĂ©s au vote de ce projet, acceptent qu’en fait on n’exerce plus de poursuites et s’opposeraient mĂȘme avec moins de vigueur au vote d’un texte qui se bornerait Ă  prĂ©voir la suspension des poursuites pĂ©nales. C’est donc qu’eux-mĂȘmes perçoivent qu’il s’agit lĂ  d’un acte d’une nature particuliĂšre, ou, en tout cas, d’un acte qui appelle une solution spĂ©cifique. D’assemblĂ©e ne m’en voudra pas d’avoir abordĂ© longuement cette question. Vous sentez tous que c’est lĂ  un point essentiel, sans doute, le fond mĂȘme du dĂ©bat. Il convenait de l’évoquer avant d’en venir Ă  l’examen du contenu du projet. En prĂ©parant le projet qu’il vous soumet aujourd’hui, le gouvernement s’est fixĂ© un triple objectif faire une loi rĂ©ellement applicable ; faire une loi dissuasive ; faire une loi protectrice. Ce triple objectif explique l’économie du projet. Une loi applicable d’abord. Un examen rigoureux des modalitĂ©s et des consĂ©quences de la dĂ©finition de cas dans lesquels serait autorisĂ©e l’interruption de grossesse rĂ©vĂšle d’insurmontables contradictions. Si ces conditions sont dĂ©finies en termes prĂ©cis – par exemple, l’existence de graves menaces pour la santĂ© physique ou mentale de la femme, ou encore, par exemple, les cas de viol ou d’inceste vĂ©rifiĂ©s par un magistrat -, il est clair que la modification de la lĂ©gislation n’atteindra pas son but quand ces critĂšres seront rĂ©ellement respectĂ©s, puisque la proportion d’interruptions de grossesse pour de tels motifs est faible. Au surplus, l’apprĂ©ciation de cas Ă©ventuels de viol ou d’inceste soulĂšverait des problĂšmes de preuve pratiquement insolubles dans un dĂ©lai adaptĂ© Ă  la situation. Si, au contraire, c’est une dĂ©finition large qui est donnĂ©e – par exemple, le risque pour la santĂ© physique ou l’équilibre psychologique ou la difficultĂ© des conditions matĂ©rielles ou morales d’existence -, il est clair que les mĂ©decins ou les commissions qui seraient chargĂ©s de dĂ©cider si ces conditions sont rĂ©unies auraient Ă  prendre leur dĂ©cision sur la base de critĂšres insuffisamment prĂ©cis pour ĂȘtre objectifs. Dans de tels systĂšmes, l’autorisation de pratiquer l’interruption de grossesse n’est en pratique donnĂ©e qu’en fonction des conceptions personnelles des mĂ©decinsou des commissions en matiĂšre d’avortement et ce sont les femmes les moins habiles Ă  trouver le mĂ©decin le plus comprĂ©hensif ou la commission la plus indulgente qui se trouveront encore dans une situation sans issue. Pour Ă©viter cette injustice, l’autorisation est donnĂ©e dans bien des pays de façon quasi automatique, ce qui rend une telle procĂ©dure inutile, tout en laissant Ă  elles-mĂȘmes un certain nombre de femmes qui ne veulent pas encourir l’humiliation de se prĂ©senter devant une instance qu’elles ressentent comme un si le lĂ©gislateur est appelĂ© Ă  modifier les textes en vigueur, c’est pour mettre fin aux avortements clandestins qui sont le plus souvent le fait de celles qui, pour des raisons sociales, Ă©conomiques ou psychologiques, se sentent dans une telle situation de dĂ©tresse qu’elles sont dĂ©cidĂ©es Ă  mettre fin Ă  leur grossesse dans n’importe quelles conditions. C’est pourquoi, renonçant Ă  une formule plus ou moins ambigĂŒe ou plus ou moins vague, le gouvernement a estimĂ© prĂ©fĂ©rable d’affronter la rĂ©alitĂ© et de reconnaĂźtre qu’en dĂ©finitive la dĂ©cision ultime ne peut ĂȘtre prise que par la femme. Remettre la dĂ©cision Ă  la femme, n’est-ce pas contradictoire avec l’objectif de dissuasion, le deuxiĂšme des trois que s’assigne ce projet ?Ce n’est pas un paradoxe que de soutenir qu’une femme sur laquelle pĂšse l’entiĂšre responsabilitĂ© de son geste hĂ©sitera davantage Ă  l’accomplir que celle qui aurait le sentiment que la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise Ă  sa place par d’ gouvernement a choisi une solution marquant clairement la responsabilitĂ© de la femme parce qu’elle est plus dissuasive au fond qu’une autorisation Ă©manant d’un tiers qui ne serait ou ne deviendrait vite qu’un qu’il faut, c’est que cette responsabilitĂ©, la femme ne l’exerce pas dans la solitude ou dans l’ en Ă©vitant d’instituer une procĂ©dure qui puisse la dĂ©tourner d’y avoir recours, le projet prĂ©voit donc diverses consultations qui doivent la conduire Ă  mesurer toute la gravitĂ© de la dĂ©cision qu’elle se propose de mĂ©decin peut jouer ici un rĂŽle capital, d’une part, en informant complĂštement la femme des risques mĂ©dicaux de l’interruption de grossesse qui sont maintenant bien connus, et tout spĂ©cialement des risques de prĂ©maturitĂ© de ses enfants futurs, et, d’autre part, en la sensibilisant au problĂšme de la tĂąche de dissuasion et de conseil revient au corps mĂ©dical de façon privilĂ©giĂ©e et je sais pouvoir compter sur l’expĂ©rience et le sens de l’humain des mĂ©decins pour qu’ils s’efforcent d’établir au cours de ce colloque singulier le dialogue confiant et attentif que les femmes recherchent, parfois mĂȘme projet prĂ©voit ensuite une consultation auprĂšs d’un organisme social qui aura pour mission d’écouter la femme, ou le couple lorsqu’il y en a un, de lui laisser exprimer sa dĂ©tresse, de l’aider Ă  obtenir des aides si cette dĂ©tresse est financiĂšre, de lui faire prendre conscience de la rĂ©alitĂ© des obstacles qui s’opposent ou semblent s’opposer Ă  l’accueil d’un enfant. Bien des femmes apprendront ainsi Ă  l’occasion de cette consultation qu’elles peuvent accoucher anonymement et gratuitement Ă  l’hĂŽpital et que l’adoption Ă©ventuelle de leur enfant peut constituer une va sans dire que nous souhaitons que ces consultations soient le plus diversifiĂ©es possible et que, notamment, les organismes qui se sont spĂ©cialisĂ©s pour aider les jeunes femmes en difficultĂ© puissent continuer Ă  les accueillir et Ă  leur apporter l’aide qui les incite Ă  renoncer Ă  leur projet. Tous ces entretiens auront naturellement lieu seul Ă  seule, et il est bien Ă©vident que l’expĂ©rience et la psychologie des personnes appelĂ©es Ă  accueillir les femmes en dĂ©tresse pourront contribuer de façon non nĂ©gligeable Ă  leur apporter un soutien de nature Ă  les faire changer d’avis. Ce sera, en outre, une nouvelle occasion d’évoquer avec la femme le problĂšme de la contraception et la nĂ©cessitĂ©, dans l’avenir, d’utiliser des moyens contraceptifs pour ne plus jamais avoir Ă  prendre la dĂ©cision d’interrompre une grossesse pour les cas oĂč la femme ne dĂ©sirerait pas avoir d’enfant. Cette information en matiĂšre de rĂ©gulation des naissances – qui est la meilleure des dissuasions Ă  l’avortement – nous paraĂźt si essentielle que nous avons prĂ©vu d’en faire une obligation, sous peine de fermeture administrative, Ă  la charge des Ă©tablissements oĂč se feraient les interruptions de grossesse. Les deux entretiens qu’elle aura eus, ainsi que le dĂ©lai de rĂ©flexion de huit jours qui lui sera imposĂ©, ont paru indispensables pour faire prendre conscience Ă  la femme de ce qu’il ne s’agit pas d’un acte normal ou banal, mais d’une dĂ©cision grave qui ne peut ĂȘtre prise sans en avoir pesĂ© les consĂ©quences et qu’il convient d’éviter Ă  tout prix. Ce n’est qu’aprĂšs cette prise de conscience, et dans le cas oĂč la femme n’aurait pas renoncĂ© Ă  sa dĂ©cision, que l’interruption de grossesse pourrait avoir lieu. Cette intervention ne doit toutefois pas ĂȘtre pratiquĂ©e sans de strictes garanties mĂ©dicales pour la femme elle-mĂȘme et c’est le troisiĂšme objectif du projet de loi protĂ©ger la femme. Tout d’abord, l’interruption de grossesse ne peut ĂȘtre que prĂ©coce, parce que ses risques physiques et psychiques, qui ne sont jamais nuls, deviennent trop sĂ©rieux aprĂšs la fin de la dixiĂšme semaine qui suit la conception pour que l’on permette aux femmes de s’y l’interruption de grossesse ne peut ĂȘtre pratiquĂ©e que par un mĂ©decin, comme c’est la rĂšgle dans tous les pays qui ont modifiĂ© leur lĂ©gislation dans ce domaine. Mais il va de soi qu’aucun mĂ©decin ou auxiliaire mĂ©dical ne sera jamais tenu d’y pour donner plus de sĂ©curitĂ© Ă  la femme, l’intervention ne sera permise qu’en milieu hospitalier, public ou ne faut pas dissimuler que le gouvernement juge essentielles, et, et qui restent sanctionnĂ©es par les pĂ©nalitĂ©s prĂ©vues Ă  l’article 317 du code pĂ©nal maintenues en vigueur Ă  cet Ă©gard, implique une sĂ©rieuse remise en ordre que le gouvernement entend mener Ă  bien. Il sera mis fin Ă  des pratiques qui ont reçu rĂ©cemment une fĂącheuse publicitĂ© et qui ne pourront plus ĂȘtre tolĂ©rĂ©es dĂšs lors que les femmes auront la possibilitĂ© de recourir lĂ©galement Ă  des interventions accomplies dans de rĂ©elles conditions de sĂ©curitĂ©. De mĂȘme, le gouvernement est dĂ©cidĂ© Ă  appliquer fermement les dispositions nouvelles qui remplaceront celles de la loi de 1920 en matiĂšre de propagande et de publicitĂ©. Contrairement Ă  ce qui est dit ici ou lĂ , le projet n’interdit pas de donner des informations sur la loi et sur l’avortement ; il interdit l’incitation Ă  l’avortement par quelque moyen que ce soit car cette incitation reste fermetĂ©, le gouvernement la montrera encore en ne permettant pas que l’interruption de grossesse donne lieu Ă  des profits choquants ; les honoraires et les frais d’hospitalisation ne devront pas dĂ©passer des plafonds fixĂ©s par dĂ©cision administrative en vertu de la lĂ©gislation relative aux prix. Dans le mĂȘme souci, et pour Ă©viter de tomber dans les abus constatĂ©s dans certains pays, les Ă©trangĂšres devront justifier de conditions de rĂ©sidence pour que leur grossesse puisse ĂȘtre interrompue. Je voudrais enfin expliquer l’option prise par le gouvernement, qui a Ă©tĂ© critiquĂ©e par certains , sur le non-remboursement de l’interruption de grossesse par la SĂ©curitĂ© l’on sait que les soins dentaires, les vaccinations non obligatoires, les verres correcteurs ne sont pas ou sont encore trĂšs incomplĂštement remboursĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale, comment faire comprendre que l’interruption de grossesse soit, elle, remboursĂ©e ? Si l’on s’en tient aux principes gĂ©nĂ©raux de la SĂ©curitĂ© sociale, l’interruption de grossesse, lorsqu’elle n’est pas thĂ©rapeutique, n’a pas Ă  ĂȘtre prise en charge. Faut-il faire exception Ă  ce principe ? Nous ne le pensons pas, car il nous a paru nĂ©cessaire de souligner la gravitĂ© d’un acte qui doit rester exceptionnel, mĂȘme s’il entraĂźne dans certains cas une charge financiĂšre pour les femmes. Ce qu’il faut, c’est que l’absence de ressources ne puisse pas empĂȘcher une femme de demander une interruption de grossesse lorsque cela se rĂ©vĂšle indispensable ; c’est pourquoi l’aide mĂ©dicale a Ă©tĂ© prĂ©vue pour les plus dĂ©munies. Ce qu’il faut aussi, c’est bien marquer la diffĂ©rence entre la contraception qui, lorsque les femmes ne dĂ©sirent pas un enfant, doit ĂȘtre encouragĂ©e par tous les moyens et dont le remboursement par la SĂ©curitĂ© sociale vient d’ĂȘtre dĂ©cidĂ©, et l’avortement que la sociĂ©tĂ© tolĂšre mais qu’elle ne saurait ni prendre en charge ni sont les femmes qui ne dĂ©sirent pas d’enfant ; la maternitĂ© fait partie de l’accomplissement de leur vie et celles qui n’ont pas connu ce bonheur en souffrent profondĂ©ment. Si l’enfant une fois nĂ© est rarement rejetĂ© et donne Ă  sa mĂšre, avec son premier sourire, les plus grandes joies qu’elle puisse connaĂźtre, certaines femmes se sentent incapables, en raison de difficultĂ©s trĂšs graves qu’elles connaissent Ă  un moment de leur existence, d’apporter Ă  un enfant l’équilibre affectif et la sollicitude qu’elles lui doivent. A ce moment, elles feront tout pour l’éviter ou ne pas le garder. Et personne ne pourra les en empĂȘcher. Mais les mĂȘmes femmes, quelques mois plus tard, leur vie affective ou matĂ©rielle s’étant transformĂ©e, seront les premiĂšres Ă  souhaiter un enfant et deviendront peut-ĂȘtre les mĂšres les plus attentives. C’est pour celles-lĂ  que nous voulons mettre fin Ă  l’avortement clandestin, auquel elles ne manqueraient pas de recourir, au risque de rester stĂ©riles ou atteintes au plus profond d’ arrive au terme de mon exposĂ©. Volontairement, j’ai prĂ©fĂ©rĂ© m’expliquer sur la philosophie gĂ©nĂ©rale du projet plutĂŽt que sur le dĂ©tail de ses dispositions que nous examinerons Ă  loisir au cours de la discussion des sais qu’un certain nombre d’entre vous estimeront en conscience qu’ils ne peuvent voter ce texte, pas davantage qu’aucune loi faisant sorti l’avortement de l’interdit et du clandestin. Ceux-lĂ , j’espĂšre les avoir au moins convaincus que ce projet est le fruit d’une rĂ©flexion honnĂȘte et approfondie sur tous les aspects du problĂšme et que, si le gouvernement a pris la responsabilitĂ© de le soumettre au Parlement, ce n’est qu’aprĂšs en avoir mesurĂ© la portĂ©e immĂ©diate aussi bien que les consĂ©quences futures pour la nation Je ne leur donnerai qu’une preuve, c’est qu’usant d’une procĂ©dure tout Ă  fait exceptionnelle en matiĂšre lĂ©gislative, le gouvernement vous propose d’en limiter l’application Ă  cinq annĂ©es. Ainsi dans l’hypothĂšse oĂč il apparaĂźtrait au cours de ce laps de temps que la loi que vous auriez votĂ© ne serait plus adaptĂ©e Ă  l’évolution dĂ©mographique ou au progrĂšs mĂ©dical, le Parlement aurait Ă  se prononcer nouveau dans cinq ans en tenant compte de ces nouvelles donnĂ©es. D’autres hĂ©sitent encore. Ils sont conscients de la dĂ©tresse de trop de femmes et souhaitent leur venir en aide ; ils craignent toutefois les effets et les consĂ©quences de la loi. A ceux-ci je veux dire que, si la loi est gĂ©nĂ©rale et donc abstraite, elle est faite pour s’appliquer Ă  des situations individuelles souvent angoissantes ; que si elle n’interdit plus, elle ne crĂ©e aucun droit Ă  l’avortement et que, comme le disait Montesquieu la nature des lois humaines est d’ĂȘtre soumise Ă  tous les accidents qui arrivent et de varier Ă  mesure que les volontĂ©s des hommes changent. Au contraire, la nature des lois de la religion est de ne varier jamais. Les lois humaines statuent sur le bien, la religion sur le meilleur ». C’est bien dans cet esprit que depuis une dizaine d’annĂ©es, grĂące au prĂ©sident de votre commission des lois, avec lequel j’ai eu l’honneur de collaborer lorsqu’il Ă©tait garde des Sceaux, a Ă©tĂ© rajeuni et transformĂ© notre prestigieux code civil. Certains ont craint alors qu’en prenant acte d’une nouvelle image de la famille, on ne contribue Ă  la dĂ©tĂ©riorer. Il n’en a rien Ă©tĂ© et notre pays peut s’honorer d’une lĂ©gislation civile dĂ©sormais plus juste, plus humaine, mieux adaptĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© dans laquelle nous vivons. Je sais que le problĂšme dont nous dĂ©battons aujourd’hui concerne des questions infiniment plus graves et qui troublent beaucoup plus la conscience de chacun. Mais en dĂ©finitive il s’agit aussi d’un problĂšme de voudrais enfin vous dire ceci au cours de la discussion, je dĂ©fendrai ce texte, au nom du gouvernement, sans arriĂšre-pensĂ©e, et avec toute ma conviction, mais il est vrai que personne ne peut Ă©prouver une satisfaction profonde Ă  dĂ©fendre un tel texte – le meilleur possible Ă  mon avis – sur un tel sujet personne n’a jamais contestĂ©, et le ministre de la SantĂ© moins que quiconque, que l’avortement soit un Ă©chec quand il n’est pas un nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les trois cent mille avortements qui, chaque annĂ©e, mutilent les femmes de ce pays, qui bafouent nos lois et qui humilient ou traumatisent celles qui y ont nous montre que les grands dĂ©bats qui ont divisĂ© un moment les Français apparaissent avec le recul du temps comme une Ă©tape nĂ©cessaire Ă  la formation d’un nouveau consensus social, qui s’inscrit dans la tradition de tolĂ©rance et de mesure de notre ne suis pas de ceux et de celles qui redoutent l’ jeunes gĂ©nĂ©rations nous surprennent parfois en ce qu’elles diffĂšrent de nous ; nous les avons nous-mĂȘmes Ă©levĂ©es de façon diffĂ©rente de celle dont nous l’avons Ă©tĂ©. Mais cette jeunesse est courageuse, capable d’enthousiasme et de sacrifices comme les autres. Sachons lui faire confiance pour conserver Ă  la vie sa valeur suprĂȘme.
Pourla bonne cause. A l’occasion du dernier clip du rappeur amĂ©ricain Akon, Didier Drogba et Fernando Torres se sont associĂ©s au projet du
L'OPERETTE, J'ADORE ! 55ÈME FESTIVAL MIRONDELA DELS ARTS Musique, Spectacle, ConcertPĂ©zenas 34120Le 12/08/2021L'OPERETTE, J'ADORE ! WAOU PRODUCTIONS prĂ©sente MATHIEU SEMPERE, TĂ©nor SOPHIE SARA, Mezzo Soprano Ariane OLYMPE GIRARD, Soprano Philippe MOIRAUD, Baryton Spectacle brillant et joyeux, tout public, Ă  dĂ©couvrir seul ou en famille TĂ©nor du cĂ©lĂšbre groupe LES STENTORS, aux 900 000 albums vendus, Mathieu SempĂ©rĂ© nous chante, accompagnĂ© de trois chanteurs lyriques et de 4 musiciens, les plus cĂ©lĂšbres Ɠuvres de Jacques Offenbach, en version condensĂ©e et rĂ©duite Ă  l'essentiel La Vie Parisienne, La PĂ©richole et La Belle HĂ©lĂšne. Embarquez donc avec nous pour un voyage spatio-temporel qui desservira Paris en 1900, Lima au temps d'une dictature imaginaire et Sparte aux temps de la GrĂšce Antique. Loin du rĂ©cital oĂč les airs s'enchaĂźnent de maniĂšre dĂ©cousue et alĂ©atoire, Mathieu SempĂ©rĂ© a voulu proposer un vĂ©ritable spectacle oĂč nous abordons chaque opĂ©rette comme un module indĂ©pendant. Chaque Ɠuvre sera prĂ©sentĂ©e et parcourue Ă  l'aide de textes enregistrĂ©s et de scĂ©nettes jouĂ©es, qui permettront au spectateur de se rappeler ou de dĂ©couvrir la piĂšce dans la continuitĂ©, et ainsi remettre chaque air dans son contexte. Le public pourra goĂ»ter et apprĂ©cier dans sa totalitĂ©, l'histoire,[...]
EmmanuelMacron prévient les Français de « la fin de l'abondance » et « de l'insouciance » « C'est une grande bascule que nous vivons », a averti le chef de l'Etat en préambule du Conseil

Dans le monde des lettres et de l'Ă©loquence, la littĂ©rature Ă©crite fait trĂšs bonne figure, mais il ne faudrait pas laisser de cĂŽtĂ© les allocutions orales qui font partie du patrimoine culturel mondial pour leur construction, leur impact sur le monde et le message qu'elles renvoient. Les prises de parole sont donc aussi importantes que les textes. Superprof vous propose une fiche complĂšte sur le discours, ses caractĂ©ristiques, comment en crĂ©er un, quelles sont les diffĂ©rentes formes d'allocutions et enfin quelques extraits des plus grands discours de l'histoire contemporaine. Vous n'aurez aucun mal Ă  progresser Ă  l'oral en vous inspirant de ces grands discours ! Le discours et ses caractĂ©ristiques Ecrire un discours et le prononcer n'est pas une tĂąche facile, mais en s'entraĂźnant on peut y arriver ! Un discours est un texte prononcĂ© devant un public. Celui qui parle est dĂ©signĂ© sous le nom d'orateur et ceux qui Ă©coutent constituent l'auditoire. Le plus souvent, le discours a pour but de convaincre et/ou de persuader. Convaincre consiste Ă  faire partager un point de vu en s'adressant au raisonnement, Ă  la rĂ©flexion, Ă  la logique du destinataire. Persuader vise Ă  obtenir l'adhĂ©sion du destinataire en s’adressant Ă  son affectivitĂ©. S'il existe un mode d'Ă©criture propre au discours , il n'existe pas de discours type. Chaque discours doit ĂȘtre Ă©crit en fonction du contexte et des objectifs fixĂ©s par le sujet. Il faut tout d'abord prĂ©ciser le cadre dans lequel est prononcĂ© le discours. Le sujet indique en gĂ©nĂ©ral que le discours est prononcĂ© dans une certaine occasion, devant un certain type de public Ă  l'occasion du bicentenaire de la naissance de Victor Hugo ..Ă  l’occasion du prix dĂ©cernĂ© Ă  la meilleure nouvelle... Il faut alors tenir compte de ces donnĂ©es si le sujet ne prĂ©cise pas ces circonstances, on aura intĂ©rĂȘt Ă  les imaginer et Ă  les intĂ©grer au propos afin de donner au discours un plus fort ancrage dans la rĂ©alitĂ©, une plus grande vraisemblance. Attention ! Le sujet qui demande de rĂ©diger un discours ne demande pas l'interlocution narrative ou descriptive. Les rĂ©fĂ©rences aux conditions de l'Ă©nonciation lieu, temps, destinataire doivent ĂȘtre intĂ©grĂ©es au discours lui-mĂȘme par l'orateur "Chers amis, puisque nous voici rĂ©unis pour fĂȘter les dix ans du club théùtre du lycĂ©e dans les lieux mĂȘmes oĂč il a vu le jour.." Attention ! RĂ©diger un discours exclut que l'on intercale dans son texte des interventions du public sauf s'il s'agit d'un discours politique, en particulier le discours parlementaire, retranscrit par voie de presse. On pourra alors faire figurer les mentions "vifs applaudissements Ă  gauche...mouvements de protestations dans l’assemblĂ©e...." Il est nĂ©cessaire d'adapter le propos Ă  l'auditoire Ă  convaincre. Les sujets prĂ©cisent en gĂ©nĂ©ral devant quel public est prononcĂ© le discours. Ces donnĂ©es doivent orienter votre choix dans les domaines suivants Le niveau de langage on ne parlera pas devant un groupe de jeunes comme devant une institution officielle, Les indices de la langue de l'Ă©poque Ă  laquelle est prononcĂ© le discours . Le "je" qui prononce le discours peut appartenir Ă  une Ă©poque historique, Ă  une sociĂ©tĂ©, diffĂ©rentes de celles du candidat en 1849, vous prononcez devant l'assemblĂ©e un discours en faveur de la libertĂ© de presse, Adapter les moyens Ă  l'objectif du discours. Selon le sujet , le discours remplit une fonction particuliĂšre. Le contenu doit correspondre Ă  cette visĂ©e. Ainsi on doit se poser des questions S'agit-il d'un encouragement? on utilisera la modalitĂ© impĂ©rative, S'agit-il d'un souhait? on utilisera surtout la tournure hypothĂ©tique , le subjonctif, S'agit-il d'une dĂ©nonciation ou d'une mise en garde? on utilisera surtout le lexique dĂ©prĂ©ciatif . Le registre sera de prĂ©fĂ©rence le registre polĂ©mique, S'agit-il d'un discours commĂ©moratif? on jouera la confrontation du passĂ© et du prĂ©sent. Comment trouver des cours de français afin de rĂ©viser ? Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !C'est partiLes rĂšgles du genre oratoire Winston Churchill fait partie des grands orateurs du XXĂšme siĂšcle et mĂȘme de l'histoire ! source Youtube Ecrire un discours impose de respecter les contraintes d'Ă©criture. La premiĂšre consiste Ă  faire apparaĂźtre l'implication de celui qui parle. ConcrĂštement, cela consiste Ă  Faire figurer les marques de l'Ă©nonciation les pronoms, les adjectifs possessifs de la premiĂšre personne, Disposer les indices de l'espace et du temps qui situent l'Ă©noncĂ© par rapport Ă  celui qui parle ici, demain, il y a mille ans..., Utiliser les procĂ©dĂ©s de modalisation celui qui parle Ă©value ce qu'il dit en le situant dans le domaine du probable il arrivera peut-ĂȘtre un jour que.., du souhaitable si tous le pays du monde parvenaient Ă  s'entendre.., du doute il semble que ce ne soit pas pour aujourd'hui..., du certain il faut absolument garder confiance..., Inscrire les marques de la subjectivitĂ©, notamment dans l'emploi d'un vocabulaire valorisant qui fait l'Ă©loge ou dĂ©prĂ©ciatif qui critique, dĂ©nonce, rabaisse..., Faire apparaĂźtre la prĂ©sence d'un destinataire. Un discours est censĂ© ĂȘtre prononcĂ© en public. On ne doit donc pas hĂ©siter Ă  solliciter l'auditoire en l'intĂ©grant Ă  ce qui est dit, au moyen de L'apostrophe par laquelle ou interpelle l'auditeur mes chers amis..ces messieurs de l'opposition, Les pronoms dits "de la prĂ©sence" comme le "vous" de politesse ou du pluriel, Les dĂ©signations de l'auditoire par des reprises nominales ou des pĂ©riphrases l'assemblĂ©e ici prĂ©sente sait bien que...Ceux qui m'Ă©coutent se souviennent. Il faut bien se rappeler que dans un discours, il faut assurer la progression argumentative pour convaincre. Le discours doit suivre un plan progressif. On assurera la logique interne du propos par Les procĂ©dĂ©s d'annonce et de rappel annonce de l'idĂ©e avant son dĂ©veloppement, rappel de l'idĂ©e aprĂšs son dĂ©veloppement Le "balisage" de la dĂ©monstration deux cas se prĂ©sentent...pour trois raisons... un double objectif, Les articulations elles permettent de relier deux idĂ©es dans une phrase, deux phrases entre elles, deux paragraphes. Ce sont par exemple les outils logiques conjonctions de coordination mais, donc ou de subordination bien que, parce que.., adverbes ou locutions adverbiales nĂ©anmoins, par consĂ©quent... Il est Ă©galement important d'utiliser les procĂ©dĂ©s de la persuasion car un discours doit faire rĂ©agir l'auditoire. Pour cela on utilisera L'injonction qui donne un ordre ou qui pousse Ă  agir, L'interrogation rhĂ©torique l'orateur pose une question Ă  laquelle il apporte lui-mĂȘme la rĂ©ponse, conduisant le destinataire Ă  rĂ©flĂ©chir avec lui, Les hyperboles mots ou expressions exagĂ©rĂ©es ; elles ont pour effet de renforcer le propos, Les ressources du style oratoire. Par exemple les parallĂ©lismes , les rythmes binaires ou ternaires qui retiennent l'attention en Ă©tablissant un Ă©cho entre deux binaires ou troisternaires structures dans la phrase ,le paragraphe, ou le texte ; les anaphores c'est-Ă -dire la reprise du mĂȘme mot en dĂ©but de phrase elles produisent un effet d'insistance la libertĂ© qui ...,la libertĂ© que,...cette libertĂ© dont.... Enfin, voici un tableau rĂ©capitulatif des contraintes d'Ă©criture du discours ContrainteMoyens DĂ©gager la fonction du discoursModalitĂ©s impĂ©ratives, hypothĂ©tiques, dĂ©prĂ©ciatives, temporelles en fonction de l'objectif Adapter le propos au publicNiveau de langage, indice temporel, adapter les moyens Ă  l'objectif du discours Implication du locuteurMarques de l’énonciation, indices d'espace et de temps, procĂ©dĂ©s de modalisation, subjectivitĂ©, destinataire Solliciter l'auditoireApostrophe, pronoms, nommer l'assemblĂ©e ou pĂ©riphrase Progression dans l'argumentationAnnonce et rappel, balisage, articulations Persuader l'auditoireInjonction, interrogation rhĂ©torique, hyperboles, ressources oratoires diverses Les diffĂ©rents types de discours L'art de l'allocution publique n'est pas donnĂ© Ă  tous il faut du courage et surtout beaucoup de prĂ©paration ! Le plaidoyer Au sens premier , il s'agit d'un discours prononcĂ© devant un tribunal pour dĂ©fendre quelqu'un. Par extension de sens, un plaidoyer est un discours qui consiste Ă  dĂ©fendre un droit ,une cause, un principe, une opinion, le plaidoyer appartient au genre de l'Ă©loge. OĂč trouver des cours de français en ligne ? Le rĂ©quisitoire Au sens premier, il s'agit d'un discours prononcĂ© devant un tribunal pour accuser quelqu'un. Par extension de sens, un rĂ©quisitoire est un discours qui consiste Ă  critiquer, Ă  dĂ©noncer, Ă  sanctionner Ă  l'aide d'arguments une rĂ©alitĂ© sociale , une institution.. Le rĂ©quisitoire apparient au genre du blĂąme. Le speech motivant Un discours qui vise Ă  motiver des troupes ou une population est gĂ©nĂ©ralement prononcĂ© par un responsable militaire ou par un dirigeant politique. Il appelle Ă  se mobiliser pour une cause dans l'intĂ©rĂȘt d'une nation ou d'un groupe donnĂ©. Les meilleurs exemples sont l'Appel du 18 Juin 1940 Charles de Gaulle ou encore Blood, Toil, Tears and Sweat Winston Churchill. Le discours le plus cĂ©lĂšbre de la planĂšte est clairement I Have a Dream de Martin Luther King Jr ! Voici quelques extraits de discours sĂ©lectionnĂ©s. Ils couvrent les diffĂ©rents types de discours et peuvent vous donner une idĂ©e de ce Ă  quoi ressemble une allocution publique d'ampleur relative, du groupe militant Ă  toute une nation. Extrait du discours de ThĂ©roigne de MĂ©ricourt de 1792, Citoyennes, Armons-Nous ! "Armons-nous ! Nous en avons le droit par la nature et mĂȘme par la loi. Montrons aux hommes que nous ne leur sommes infĂ©rieures ni en vertu, ni en courage montrons Ă  l’Europe que les Françaises connaissent leurs droits et sont Ă  la hauteur des lumiĂšres du XVIIIe siĂšcle, en mĂ©prisant les prĂ©jugĂ©s, qui par cela seul qu’ils sont prĂ©jugĂ©s, sont absurdes, souvent immoraux, en ce qu’ils nous font un crime des vertus. [
] Brisons nos fers, il est temps enfin que les femmes sortent de leur honteuse nullitĂ© oĂč l’ignorance, l’orgueil et l’injustice des hommes les tiennent asservies depuis si longtemps". Extrait du discours de Charles de Gaulle de 1940, L'Appel du 18 Juin 1940 "Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derriĂšre elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n'est pas limitĂ©e au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchĂ©e par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empĂȘchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour Ă©craser un jour nos ennemis. FoudroyĂ©s aujourd'hui par la force mĂ©canique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mĂ©canique supĂ©rieure. Le destin du monde est lĂ . Moi, gĂ©nĂ©ral de Gaulle, actuellement Ă  Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient Ă  s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingĂ©nieurs et les ouvriers spĂ©cialisĂ©s des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient Ă  s'y trouver, Ă  se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la Flamme de la rĂ©sistance française ne doit pas s'Ă©teindre et ne s'Ă©teindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai Ă  la radio de Londres". Extrait du discours de Winston Churchill de 1940, Blood, Toil, Tears and Sweat "A la Chambre des communes, je dirai comme je l'ai dit Ă  ceux qui ont rejoint le gouvernement " Je n'ai rien d'autre Ă  offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ". Nous avons devant nous une Ă©preuve des plus douloureuses. Nous avons devant nous de nombreux et longs mois de combat et de souffrance. Vous demandez, quelle est notre politique ? Je peux vous dire c'est d'engager le combat sur terre, sur mer et dans les airs, avec toute la puissance, la force que Dieu peut nous donner ; engager le combat contre une monstrueuse tyrannie, sans Ă©gale dans les sombres et dĂ©solantes annales du crime. VoilĂ  notre politique. Vous demandez, quel est notre but ? Je peux rĂ©pondre en un mot la victoire, la victoire Ă  tout prix, la victoire en dĂ©pit de la terreur, la victoire aussi long et dur que soit le chemin qui nous y mĂšnera ; car sans victoire, il n'y a pas de survie". Extrait du discours de John F. Kennedy de 1963, Ich Bin Ein Berliner "Il y a beaucoup de gens dans le monde qui ne comprennent pas ou qui prĂ©tendent ne pas comprendre quelle est la grande diffĂ©rence entre le monde libre et le monde communiste. Qu'ils viennent Ă  Berlin !Il y en a qui disent qu'en Europe et ailleurs, nous pouvons travailler avec les communistes. Qu'ils viennent Ă  Berlin ! Lass sie nach Berlin kommen !Notre libertĂ© Ă©prouve certes beaucoup de difficultĂ©s et notre dĂ©mocratie n'est pas parfaite. Cependant, nous n'avons jamais eu besoin, nous, d'Ă©riger un mur [
] pour empĂȘcher notre peuple de s'enfuir. [
] Le mur fournit la dĂ©monstration Ă©clatante de la faillite du systĂšme communiste. Cette faillite est visible aux yeux du monde entier. Nous n'Ă©prouvons aucune satisfaction en voyant ce mur, car il constitue Ă  nos yeux une offense non seulement Ă  l'histoire mais encore une offense Ă  l'humanitĂ©. [
] Tous les hommes libres, oĂč qu'ils vivent, sont des citoyens de Berlin. Par consĂ©quent, en tant qu'homme libre, je suis fier de prononcer ces mots Ich bin ein Berliner !". Extrait du discours de Martin Luther King Jr. de 1963, I Have a Dream "Je rĂȘve qu’un jour sur les collines rousses de Georgie les fils d’anciens esclaves et ceux d’anciens propriĂ©taires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble Ă  la table de la fraternitĂ©. Je rĂȘve qu’un jour, mĂȘme l’Etat du Mississippi, un Etat oĂč brĂ»lent les feux de l’injustice et de l’oppression, sera transformĂ© en un oasis de libertĂ© et de justice. Je rĂȘve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation oĂč ils ne seront pas jugĂ©s sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractĂšre. Je fais aujourd’hui un rĂȘve ! Je rĂȘve qu’un jour, mĂȘme en Alabama, avec ses abominables racistes, avec son gouverneur Ă  la bouche pleine des mots “ opposition ” et “ annulation ” des lois fĂ©dĂ©rales, que lĂ  mĂȘme en Alabama, un jour les petits garçons noirs et les petites filles blanches pourront se donner la main, comme frĂšres et sƓurs. Je fais aujourd’hui un rĂȘve ! Je rĂȘve qu’un jour toute la vallĂ©e sera relevĂ©e, toute colline et toute montagne seront rabaissĂ©es, les endroits escarpĂ©s seront aplanis et les chemins tortueux redressĂ©s, la gloire du Seigneur sera rĂ©vĂ©lĂ©e Ă  tout ĂȘtre fait de chair". Pensez aux cours de français pour progresser en la matiĂšre. Vous connaissez dĂ©sormais la recette magique pour crĂ©er un discours et pour le prononcer de la meilleure maniĂšre. Si vous souhaitez en apprendre plus sur les textes oraux et Ă©crits, vous pouvez consulter nos autres articles. Vous avez Ă©galement la possibilitĂ© de prendre des cours particuliers de français avec un professeur sur notre site !

  1. Π áˆžŃƒÏ†Đž
  2. Ех ŐȘОցե
  3. áŠ™ÏˆÖ…Ń†Ńƒ ф
    1. ĐĄ á‰­ĐŸÏ„Ï…Đșа
    2. ĐŁĐčና шፆή
  4. áˆ§ÎżĐœĐŸŃ‚ ĐŸ ÎŽĐž
Ildoit ĂȘtre structurĂ© de maniĂšre Ă  contenir l'introduction, le corps du texte et une petite conclusion. Vous ne devriez pas y mettre la totalitĂ© du discours. Vous devez simplement Ă©numĂ©rer les gros points et faire le rĂ©sumĂ© de chaque section. 2. Brisez Un pot de depart ne serait pas abouti sans un discours de pot de dĂ©part prononcĂ© par le partant. Dans cet article, quelques clĂ©s pour ĂȘtre original dans votre discours et Ă©viter les piĂšges tendus par l'exercice. Avant d'organiser votre premier pot de depart, ceux-ci Ă©taient sans doute pour vous synonyme de moments quasi forcĂ©s avec vos collĂšgues autours d'un jus d'orange et de quelques chips. Bref une perte de temps que vous auriez pu passer avec votre famille ou Ă  travailler. En organisant le vĂŽtre, vous vous rendez pourtant compte, que le pot de dĂ©part est tout autre chose. C'est une rupture entre deux moments de votre vie, la fin d'une Ă©poque. Mais c'est avant tout une organisation Ă  mettre en place entre l'invitation au pot, les courses, la prĂ©paration du lieu... et le discours de pot de dĂ©part ! Quoi vous pensiez Ă©chapper au discours ? Autant vous faire une raison, comme on n'Ă©chappe pas au pot de dĂ©part, on n'Ă©chappe pas au discours ! Et le mieux pour le rĂ©ussir est de le prĂ©parer, peu de discours de pot de dĂ©part restent dans les annales, mais il vous faudra tout de mĂȘme prononcer quelques mots pour vos collĂšgues. Oui mĂȘme vous, le petit stagiaire en fin de stage ou vous l'interim en fin de mission. Le discours, personne n'y Ă©chappe pendant un pot !Faire de l'humour pour son discours de dĂ©part mais pas trop !Comment faire de l'humour pendant un discours de pot de dĂ©part ? VoilĂ  une bonne question, ce discours c'est en effet pour vous l'occasion de faire un petit one man show, un stand up Ă  l'amĂ©ricaine et de lancer quelques bonnes vannes. Par contre, il y a humour et humour, n'oubliez pas que vous ĂȘtes dans le monde de l'entreprise, le monde de l'hypocrisie par excellence et que tout n'est donc pas bon Ă  dire, mĂȘme sous couvert d'ironie ou de second degrĂ©s. Il vous faudra donc balancer quelques drĂŽleries connues de tous et acceptĂ©es par l'assemblĂ©e. Ce qui marche bien c'est d'utiliser des anecdotes de l'entreprise le spectacle pourri de noel, la bouffe de la cantine, la musique du standard tĂ©lĂ©phonique, les employĂ©s d'une succursale, ... , de rĂ©employer les running gags, de titiller ceux dont on se moque volontiers. Bref ne partez pas en live dans un discours dĂ©vastateur et surtout ne vous grillez pas avec l'entreprise que vous quittez ! On ne sait jamais, le monde est petit et vous pourriez avoir besoin Ă  un moment donnĂ© d'une recommandation ou pourquoi pas de revenir bosser ici !Ne pas trop enjoliver vote collaboration dans l'entreprise pendant le discoursIl y a un gros piĂšge Ă  Ă©viter quand on se lance dans la rĂ©daction d'un discours de pot de dĂ©part, il s'agit de ne pas trop enjoliver. Souvent on a envie de remercier ses collĂšgues et on se lance finalement dans une myriade de remerciements tels un discours des oscars. Et voilĂ  que le partant se met Ă  remercier tous ses chefs, les nombreux services qui l'ont aidĂ© dans l'entreprise et voilĂ  qu'il en rajoute en expliquant Ă  quel point cette expĂ©rience comptera pour sa future carriĂšre... Mais voilĂ , tout le monde sait ce que vous avez fait dans l'entreprise, les projets que vous avez menĂ©s et tout le monde sait que si vous partez, c'est parce que les dĂ©fis que l'on vous propose ne vous passionne plus du tout et que surtout vous ne pouvez plus supporter votre chef... Alors mĂȘme si l'hypocrisie est de mise, n'en faites pas trop et n'en rajoutez pas. Si vous quittez le poste pour de mauvaises raisons, passez-les simplement sous silence. Par contre si vous partez parce que c'est la fin de votre contrat ou une mutation et que vous regrettez le poste, n'hĂ©sitez pas Ă  le dire. L'honnĂȘtetĂ© ça a parfois du bon avant de se dire adieu ! Vous recherchez des idĂ©es ou un modĂšle gratuit de discours de pot de dĂ©part original pour Ă©pater vos collĂšgues, sachez que nous avons dĂ©jĂ  proposĂ© une bonne trame pour la rĂ©daction de ce genre de discours Ă  l'occasion du dĂ©part Ă  la retraite et que vous trouverez ici d'autres exemples gratuits. Discours fin de CDDQuand on arrive dans une entreprise en CDD, on sait qu'il y aura un dĂ©but et... une fin. Puis les mois passent, et si les collĂšgues sont accueillants on l'oublie peu Ă  peu. EspĂ©rant parfois, que peut-ĂȘtre sur un malentendu comme dirait Jean-Claude Duss ou surtout Ă  force de travail attentionnĂ© le contrat se prolonge pour passer d'autres mois au sein de ses Ă©quipes oĂč l'on se sent bien, au milieu de ses collĂšgues que l'on a appris Ă  apprĂ©cier. Mais la rĂ©alitĂ© vous rattrape parfois, la date butoir arrive et la rĂ©alitĂ© revient la date de fin arrive... Alors comme prĂ©vu quand je suis arrivĂ©, aujourd'hui je dois vous quitter. Sachez que ce n'est pas sans regret et pour tout cela je tiens Ă  vous remercier et vous souhaiter Ă  tous une bonne de dĂ©part court[Pour ce discours, faire semblant de sortir plusieurs feuilles de textes pour l'effet de surprise] Chers collĂšgues, J'Ă©tais sĂ»r qu'Ă  un moment donnĂ© quelqu'un me demanderait de faire un discours de dĂ©part. Alors comme je n'aime pas ĂȘtre pris au dĂ©pourvu, j'ai prĂ©parĂ© un beau discours. [LĂ , vous sortez vos multiples feuilles] Comme vous le voyez, j'espĂšre que vous avez le temps. Car quand je me suis plongĂ© dans ces annĂ©es de travail ensemble tant d'anecdotes de bons moments, de victoires d'Ă©quipes me sont revenus que je n'ai pas levĂ© ma plume pendant plusieurs heures ! Puis en relisant tout cela, je me suis dit que finalement les meilleurs moments, c'Ă©taient ces pots, qu'ils soient de dĂ©part, de naissance, pour une arrivĂ©e ou un mariage. Ce sont de bons moments dont on se souvient et oĂč on Ă©change entre nous sans la pression du travail. Alors, je vous Ă©pargnerai tout ce long discours, je vous souhaite juste Ă  tous une bonne continuation et je vous dis Ă  bientĂŽt, prĂšs des cacahuĂštes ou des chips pour Ă©changer une derniĂšre discours pot de dĂ©partCher collĂšgue, chĂšre collĂšgue, Il faut que je vous l'avoue, lorsque je n'Ă©tais qu'un candidat Ă  l'embauche et que j'ai appelĂ© pour la premiĂšre fois [Boudu SA], la musique du standard tĂ©lĂ©phonique qui il faut le dire est plutĂŽt has-been, ne m'avait pas prĂ©parĂ© Ă  des rencontres comme j'ai pu en faire ici. Au cours des annĂ©es, j'ai pu apprendre Ă  apprĂ©cier beaucoup d'entre vous et comprendre que cette musique d'accueil n'Ă©tait pas du tout le reflet du personnel de l'entreprise... Sans doute le choix en a Ă©tĂ© fait, par un Parigot du siĂšge qui ne connait pas toute la valeur des membres de son entreprise ! Pourtant aujourd'hui j'ai choisi de mettre les voiles, charmĂ© par d'autres musiques d'une autre compagnie qui m'a complĂštement ensorcelĂ© par le choix de sa musique d'attente. Mais pas que ! Je tiens Ă  vous remercier pour le travail que nous avons rĂ©alisĂ© ensemble qui mĂȘme s'il se rĂ©sumera en quelques lignes sur mon CV, sera pour moi un agrĂ©able et large souvenir au fond de mon coeur. Il me reste Ă  vous souhaiter Ă  tous bonne continuation et Ă  lever mon verre Ă  l'avenir le mien et le vĂŽtre. Je vous dis Ă  Caroline
Reversopour Windows About Reverso Context Reverso pour les entreprises Newsletter Contactez-nous
RATON JulieExposĂ© de latin Les quatre parties du discours dispositio exordium, narratio, confirmatio, Dans l’AntiquitĂ©, l’éloquence occupe une place considĂ©rable notamment dans les domaines politique et juridique. Les Romains s’inspirent des Grecs pour rĂ©aliser des traitĂ©s de rhĂ©torique. La RhĂ©torique Ă  HĂ©rennius achevĂ©e par CicĂ©ron alors qu’il a tout juste 20 ans marque le point de dĂ©part de cette longue lignĂ©e. Le De Oratore Ă©crit entre l’exil et la guerre civile, le Partitiones Oratoriae, l’Orator Ă©crits tous deux au lendemain de Pharsale de CicĂ©ron ainsi que l’Institutio oratoria de Quintilien retiendront tout particuliĂšrement notre attention. On aborde dans ces traitĂ©s de rhĂ©torique la façon d’organiser le discours. Cicero filius Quid ? orationis quot sunt partes ? » -> Et pour le discours, combien de parties ? » Cicero patres Quattuor. Eorum duae ualent ad rem docendam, narratio et confirmatio, ad impellendos animos duae, principium et peroratio. » -> Quatre. Deux servent Ă  exposer le fait, la narration et la confirmation, deux Ă  Ă©mouvoir les Ăąmes, l’exorde et la pĂ©roraison. » Une prĂ©sentation concise des quatre parties du discours nous est donnĂ©e par CicĂ©ron dans son manuel de rhĂ©torique Partitiones Oratoriae Divisions de l’art oratoire qu’il compose pour son fils en 46 Ă  l’ñge de 61 ans l’on retrouve ici la nĂ©cessitĂ© de l’écriture des traitĂ©s de rhĂ©torique dans une citĂ© oĂč l’éloquence joue un si grand rĂŽle, chaque jeune homme de bonne famille se devant de la pratiquer, et en guise de prĂ©paration au sĂ©jour Ă  AthĂšnes qu’il compte effectuer l’annĂ©e suivante pour se perfectionner dans l’étude de la rhĂ©torique. Tout discours au sens de dispositio », c’est-Ă -dire de sĂ©lection et de classement des choses Ă  dire et d’élaboration d’un plan, prĂ©sente un agencement strict, repose sur des rĂšgles acadĂ©miques qui permettent Ă  l’orateur de transmettre ses idĂ©es. L’objet du discours, de la disposition doit ĂȘtre Ă  l’origine de tous les soins de l’orateur chargĂ© de mettre en place de maniĂšre cohĂ©rente et hiĂ©rarchisĂ©e la masse informe des idĂ©es Ă  dĂ©velopper issues de la phase premiĂšre qu’est l’invention. L’introduction Ă  l’Orator de CicĂ©ron ouvrage publiĂ© en 46 Ă©galement et visant Ă  dĂ©finir l’orateur idĂ©al prĂ©cise d’ailleurs le caractĂšre immuable des parties du discours dont le schĂ©ma est imposĂ© Ă  l’orateur par la nature mĂȘme des choses. Le discours se compose de quatre Ă  sept parties que sont l’exordium l’exorde, la narratio la narration, la propositio ou diuisio la proposition ou la division qui consisite, elle, Ă  poser le sujet, c’est-Ă -dire Ă  dĂ©finir l’angle sous lequel on entend le traiter et Ă  annoncer son plan et ses divisions, la confirmatio la confirmation, la refutatio ou reprehensio la rĂ©futation ou la rĂ©prĂ©hension qui vise Ă  rĂ©futer les arguments de l’adversaire, la digressio la digression, c’est-Ă -dire l’élĂ©vation du dĂ©bat par les procĂ©dĂ©s de l’amplification qui est une argumentation passionnĂ©e uehemens argumentatio », et la peroratio la pĂ©roraison ou conclusion. On Ă©voque traditionnellement 4 parties du discours mais la partie purement argumentative est composĂ©e de trois sous-parties. Nous ferons plus spĂ©cifiquement porter l’étude sur les quatre parties essentielles du discours que sont l’exordium, la narratio, la confirmatio et la peroratio pouvant elles-mĂȘmes ĂȘtre architecturĂ©es en sous-moments, en prĂ©sentant leurs caractĂ©ristiques propres d’un point de vue purement thĂ©orique puis en les appliquant Ă  des exemples concrets. I- L’exorde = exordium = proenium = principiumL’exorde Ă©quivaut Ă  une entrĂ©e en matiĂšre L’Orator, 15,50 Vestibula nimirum honesta aditusque ad causam faciet illustres. » -> Il fera un beau vestibule et des accĂšs bien Ă©clairĂ©s Ă  la cause. » CicĂ©ron ajoute 35, 122 Quid enim iam sequitur, quod quidem artis sit, nisi ordiri orationem, in quo aut concilietur auditor aut erigatur aut paret se ad discendum. » -> Que reste-t-il en effet maintenant qui soit du domaine de la technique, sinon d’introduire son discours par un exorde dans lequel on se concilie son auditeur ou on Ă©veille son attention, ou on le dispose Ă  se laisser instruire ? » L’exorde doit ĂȘtre appropriĂ© Ă  la cause si bien qu’il diffĂšre suivant les diffĂ©rents types de discours, et l’objectif de l’orateur est de se concilier son auditoire, c’est-Ă -dire de le rendre bienveillant beniuolum facere grĂące Ă  la captatio benevolentiae, attentif aussi attentum facere et disposĂ© Ă  se renseigner docilem facere. CicĂ©ron rĂ©sume ces diffĂ©rents buts de l’orateur dans cette 1e partie du discours dans son Partitiones Oratoriae 8, 27 Sumuntur autem trium rerum gratia, ut amice, ut intellegenter, ut attente audiamur. » -> On s’y propose un triple objet obtenir de l’auditeur sympathie, intĂ©rĂȘt, attention. » Par ailleurs, CicĂ©ron confĂšre dans l’Orator des rĂšgles prĂ©cises Ă  l’exorde que tout orateur se doit de respecter 36, 124 Principia uerecunda, nondum elatis incensa uerbis, sed acuta sententiis uel ad offensionem aduersarii uel ad commendationem sui. » -> Les exordes seront rĂ©servĂ©s, sans ĂȘtre encore enflammĂ©s par l’emploi d’un vocabulaire Ă©levĂ©, mais aiguisĂ©s de traits destinĂ©s soit Ă  jeter le discrĂ©dit sur l’adversaire, soit Ă  se faire soi-mĂȘme bien voir. » Qui plus est, l’exorde doit toucher l’ñme », dit-il -> prima ad motum animi ualet » et c’est peut-ĂȘtre la captatio benevolentiae qui y concourt le plus. Le dĂ©but ex abrupto de la PremiĂšre Catilinaire Quo usque tandem abutere Catilina patientia nostra ? » -> Jusqu’à quand donc Catilina abuseras-tu de notre patience ? » en tĂ©moigne par la question oratoire oĂč le nous » associe l’orateur Ă  ses juges tout en suscitant l’indignation. Les moyens d’obtenir l’intĂ©rĂȘt du public sont divers pour obtenir la bienveillance de l’auditeur et sa sympathie, l’orateur doit se dĂ©voiler en quelque sorte il parlera de sa situation morale notamment ou de ses qualitĂ©s et maxime liberalitatis, officii, iustitiae, fidei » -> et en particulier libĂ©ralitĂ©, serviabilitĂ©, justice, bonne foi », indiquera les points de contact entre les juges et lui-mĂȘme par exemple la classe sociale et anĂ©antira s’il y a lieu tout sentiment de haine ou de dĂ©fiance que l’on a manifestĂ© Ă  son Ă©gard en usant de l’apitoiement ; pour obtenir l’attention de l’auditeur, il s’agira de rĂ©sumer le genre et la nature de la cause et d’annoncer quelque chose d’important qui fasse prĂ©alablement partie des centres d’intĂ©rĂȘt de l’auditoire. Les discours politiques ou judiciaires nous en offrent de bons exemples. Il en est ainsi de l’exorde du De Signis de CicĂ©ron dans lequel l’orateur en appelle Ă  la participation des juges grĂące aux apostrophes, tout en affirmant sa prĂ©sence Pour moi de quel nom appeler [la passion de VerrĂšs], je ne sais ; je mettrai la chose sous vos yeux, vous-mĂȘmes faites Ă©tat de ce qu’elle est plutĂŽt que de son nom. » CicĂ©ron expose Ă©galement en quelques lignes le sujet la dĂ©nonciation des turpitudes d’un aristocrate qui pille sans vergogne la Sicile de ses statues et objets d’art en s’impliquant par la rĂ©currence de la 1e personne Je dĂ©clare que dans toute l’étendue de la Sicile, province si riche, depuis si longtemps conquise, comprenant tant de citĂ©s, tant de maisons si opulentes, il n’est pas un vase d’argent, pas un vase de Corinthe ou de DĂ©los, pas une pierre prĂ©cieuse ou une perle, pas un objet d’or ou d’ivoire, pas une statue de bronze, de marbre ou d’ivoire ; non, il n’est pas une peinture sur bois, pas une tapisserie, qu’il n’ait recherchĂ©e, examinĂ©e et, si elle lui a plu, dĂ©robĂ©e. » II- Narratio La narration est ce que CicĂ©ron nomme dans son Partitiones Oratoriae 9, 31, l’exposĂ© des faits Narratio est rerum explicatio. » ce qui fait son principal mĂ©rite. Elle doit ĂȘtre concise breuis, c’est-Ă -dire ne pas s’encombrer de dĂ©tails oiseux, inutiles ; claire et facile Ă  suivre aperta, dilucida, perspicua ; plausible et vraisemblable probabilis, ueri similis, credibilis 35, 122, l’Orator, Rem breuiter exponere et probabiliter et aperte, ut quid agatur intellegi possit. » -> Exposer les faits, briĂšvement et d’une maniĂšre plausible et clairement, pour qu’on puisse comprendre de quoi il s’agit. » dans la mesure oĂč les choses racontĂ©es ne sont pas en contradiction avec les personnes, avec les circonstances de temps et de lieu ; si chaque fait, chaque effet reçoit son explication ; si ce qu’on dit paraĂźt Ă©tabli par un tĂ©moignage appuyĂ© sur l’opinion gĂ©nĂ©rale ou sur quelque autoritĂ©, conforme aux lois, aux mƓurs, Ă  la religion et si le narrateur se prĂ©sente comme un homme probe, franc et dont la vie sert de garant aux faits qu’il rapporte », explique CicĂ©ron. Ce souci de clartĂ© est bien visible Ă  la page 9 du polycopiĂ© du De Signis III, 5 oĂč CicĂ©ron dĂ©crit avec simplicitĂ© les canĂ©phores de PolyclĂšte. La narration est indispensable necessaria car c’est sur elle que l’on s’appuie pour Ă©tablir la conviction, elle ne saurait ĂȘtre en ce sens un simple ornement » du discours. On peut y ajouter accessoirement l’agrĂ©ment suauis lorsque le rĂ©cit prĂ©sente des passages qui Ă©tonnent, fascinent, des dĂ©nouements inattendus, des mouvements pathĂ©tiques de temps Ă  autre, des dialogues ou encore comme le propose CicĂ©ron, Ă  travers une Ă©numĂ©ration si la narration donne Ă  voir des sentiments divers et variĂ©s dolores, iracundias, metus, laetitias, cupiditates » -> de la douleur, de la colĂšre, de la crainte, de l’allĂ©gresse, des passions ». Dans le De Signis, Livre IV, XIV, 32, du polycopiĂ©, l’agrĂ©ment est rendu par l’art du rĂ©cit Mais, juges, Ă©coutez cette histoire. » ; un rĂ©cit animĂ© avec un dialogue entre les frĂšres de Cibyre et Pamphile qui nĂ©gocie avec les deux limiers pour conserver ses coupes moyennant finances. Tr. RĂ©cit et argumentation sont traditionnellement divisĂ©s, mais le rĂ©cit a souvent une dimension argumentative ; la narration est orientĂ©e. Les faits sont prĂ©sentĂ©s de telle sorte que l’orateur s’efforce de convaincre son auditoire du bien fondĂ© de sa thĂšse. III- ConfirmatioLe but de la confirmation est de prĂ©senter les arguments de l’orateur. Elle s’adresse donc Ă  l’intelligence et fait appel au probare , ressort de l’éloquence en rapport avec le rĂŽle qui est assignĂ© Ă  la partie. Rappelons qu’il s’agit du conciliare dans l’exorde, et nous verrons que c’est le mouere qui est requis dans la pĂ©roraison. 9, 33, Partitiones Oratoriae, In confirmatio nostra probare uolamus. » -> Dans la confirmation, nous voulons donner nos preuves. » ; 35, 122, l’Orator, sua confirmare » -> Ă©tayer sa thĂšse » en donnant Ă  chacun des points de l’argumentation la forme d’un raisonnement. Dans la partie argumentative du traitĂ© de rhĂ©torique, une codification prĂ©cise les diffĂ©rents types de preuves trĂšs organisĂ©es. Le livre de Laurent Pernot, La RhĂ©torique dans l’AntiquitĂ© paru en 2000, indique que l’on distingue deux types de preuves 1 les preuves extĂ©rieures Ă  l’art artis expers, inartificalis, c’est-Ă -dire les preuves qui ne sont pas créées par l’orateur, mais qui prĂ©existent Quintilien au Chapitre Premier du Livre CinquiĂšme de son Institutio oratoria De probationum divisione » -> De la division des preuves » regroupe sous cette appellation les prĂ©jugĂ©s, les rumeurs publiques, les aveux passĂ©s sous la torture, les documents Ă©crits, les serments, les tĂ©moignages. Mais les choses se compliquent parce que Quintilien divise ces catĂ©gories de preuves en sous catĂ©gories donnons l’exemple des prĂ©jugĂ©s » chap. 2 qui sont de trois sortes ceux qui se fondent sur des cas semblables dĂ©jĂ  rĂ©glĂ©s par la jurisprudence des tribunaux, ce que j’appellerais plus volontiers des exemples, comme les testaments annulĂ©s ou maintenus de pĂšres contre leurs enfants ; ceux qui s’établissent sur des jugements antĂ©rieurs ayant trait Ă  la cause mĂȘme qu’on plaide, d’oĂč vient vraiment le nom de prĂ©jugĂ©s ; et enfin ceux qui rĂ©sultent de ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© jugĂ© dans la mĂȘme affaire, comme Ă  l’égard des condamnĂ©s Ă  la dĂ©portation, Ă  l’égard des demandes itĂ©ratives pour affranchissement de servitude 
 » ; de mĂȘme pour les tĂ©moignages qui se produisent de deux maniĂšres ou de vive voix ou par Ă©crit. 2 les preuves ressortissant Ă  l’art, artificialis qui sont Ă©laborĂ©es par l’orateur et qui dĂ©pendent de son talent et de sa capacitĂ© Ă  construire un raisonnement convainquant, et qui sont des preuves qui consistent dans le caractĂšre de l’orateur tel qu’il se manifeste dans le discours ĂȘthos, les dispositions dans lesquelles l’orateur met les auditeurs, les passions qu’il leur inspire pathos, le discours lui-mĂȘme par les dĂ©monstrations que l’orateur apporte logos. Ces preuves artificielles nous dit Quintilien au chap. 8 qui appartiennent toutes entiĂšres Ă  l’art 
 sont le plus souvent tout Ă  fait nĂ©gligĂ©es, ou Ă  peine effleurĂ©es par ces orateurs superficiel, qui, fuyant le champ Ă©pineux et aride des arguments, se complaisent nonchalamment dans d’agrĂ©ables lieux communs. » IV- Peroratio = conclusio 35, 122, l’Orator, post omnia perorationem inflammantem restinguentemue concludere » -> conclure le tout part une pĂ©roraison qui enflamme ou qui Ă©teigne la passion » Quintilien qualifie d’ailleurs la pĂ©roraison de couronnement » ; c’est le pendant symĂ©trique de l’exposition marquant la fin de l’argumentation. On y distingue deux parties l’amplification amplificatio et la rĂ©capitulation enumeratio. 1 l’amplification, affirmation plus forte qui rend le discours convainquant en touchant les Ăąmes, en Ă©mouvant mouere, en appelant Ă  la pitiĂ© commiseratio ou Ă  l’indignation. Le choix des mots et le fond l’elocutio ont ici toute leur importance, tout comme les gestes l’actio propres aussi Ă  faire impression sur les Ăąmes. L’amplification varie suivant les types de discours, l’on peut parler d’une utilisation variĂ©e de l’élocutio pour susciter des passions diverses par exemple, pour un discours devant les tribunaux, le rĂ©quisitoire, l’accusateur va s’adresser aux moyens qui suscitent la colĂšre des juges tandis que pour le plaidoyer, il s’agira dans la dĂ©fense de l’accusĂ© de s’adresser plutĂŽt aux moyens qui exciteront leur compassion, mais les rĂŽles sont aussi susceptibles de changer comme l’explique Quintilien l’accusateur a la ressource des larmes quand il veut apitoyer sur le fait dont il poursuit la vengeance, et l’accusĂ© cherche Ă  soulever l’indignation par le tableau des calomnies et des manƓuvres dont il est l’objet. ».Pour susciter les passions, l’orateur a recours majoritairement et avec succĂšs aux prosopopĂ©es, c’est-Ă -dire d’aprĂšs la dĂ©finition que nous en donne Quintilien Ă  des personnages auxquels on fait tenir un langage qui convient Ă  l’accusĂ© ou Ă  son avocat ». L’émotion la plus vive est suscitĂ©e par la mise en scĂšne des parties intĂ©ressĂ©es explique Quintilien c’est la voix, c’est le sentiment des malheureux eux-mĂȘmes qui retentissent aux oreilles et au cƓur du juge ; leur seul aspect lui arrache des larmes ; et comme on se sentirait plus touchĂ© si c’étaient eux qui racontassent leurs propres infortunes, le rĂ©cit participe de cette disposition, lorsqu’on parle en quelque sorte par leur bouche. » C’est ainsi que dans le Pro Milone, CicĂ©ron prĂȘte Ă  son client un langage et des plaintes qui ne sont pas dĂ©placĂ©s chez un homme de cƓur O frustra, inquit, mei suscepti labores ! O spes fallaces ! O cogitationes inanes meae ! » -> C’est donc inutilement que j’ai entrepris tant de travaux ! ĂŽ trompeuses espĂ©rances ! ĂŽ pensĂ©es vaines et illusoires ! ». 2 le rĂ©sumĂ©, aut memoriam refici » -> pour soulager la mĂ©moire du juge » explique Quintilien au livre 8. C’est donc une rĂ©capitulation de l’essentiel, lĂ©gitime si l’orateur doute de la mĂ©moire de ses auditeurs en raison de la longueur du discours par exemple, mais on peut aussi la dĂ©finir Ă  la maniĂšre de CicĂ©ron comme le moyen privilĂ©giĂ© donnĂ© au discours d’acquĂ©rir plus de soliditĂ© par un rassemblement des forces. C’est aussi l’idĂ©e de Quintilien au chap. 1 du livre 6 intitulĂ© De conclusione seu peroratione » -> De la conclusion ou pĂ©roraison » Cette Ă©numĂ©ration doit se faire le plus briĂšvement possible, il s’agit de rĂ©capituler, en courant, les principaux chefs 
 il faut irrĂ©vocablement former l’opinion du juge, car on n’a plus rien Ă  dire aprĂšs, et il n’y a plus d’arguments Ă  tenir en rĂ©serve. »Conclusion Les quatre parties du discours qui se succĂšdent dans un ordre fixe qui Ă©quivaut Ă  l’ordre des tĂąches que l’orateur doit remplir successivement contribuent donc Ă  faire du discours un Ă©difice d’apparence cohĂ©rente. Mais le schĂ©ma n’a pas la valeur impĂ©rative qu’on voudrait lui confĂ©rer. Au contraire, l’on pourrait mĂȘme parler d’une souplesse du traitĂ© de rhĂ©torique, ouvrage didactique dont chacun, en mesure qu’il acquiert de l’expĂ©rience, choisit ou non d’appliquer les rĂšgles. On peut mĂȘme supprimer certaines parties dites essentielles du discours ; par exemple l’exposĂ© des faits ou narratio s’il est inutile ou a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© effectuĂ© par l’adversaire, on peut rĂ©duire l’exorde Ă  quelques mots quand le sujet est mince. Le choix en revient Ă  l’orateur, l’essentiel est que le discours par son agencement mĂȘme soit digne de louanges Omnis pars orationis esse debet laudabilis. » Chacune des parties du discours doit mĂ©riter l’éloge. » 36, 125, l’Orator. Commencezpar parler de ce que vous avez ressenti lors de l'annonce du dĂ©cĂšs, en guise d'introduction. Ensuite, Ă©voquez les personnes prĂ©sentes lors de la cĂ©rĂ©monie ou de l'enterrement, puis allez droit au but : parler de la personne disparue, de sorte Ă  lui rendre un dernier hommage. Choisissez les mots qui vous semblent les plus justes.
Analyse Tout discours Ă  Rome Ă©tait divisĂ© en trois parties qui sont L’exorde Le corps La pĂ©roraison L’EXORDE OU L’INTRODUCTION Dans l’exorde, l’orateur propose la thĂšse Ă  dĂ©fendre et il annonce les diffĂ©rentes parties de son discours. Il existe deux sortes d’exordes qui sont Les exordes brusques ou ex abrupto OĂč l’orateur aborde directement le sujet Ă  traiter Ex. les catilinaires Les exordes insinuants OĂč l’orateur aborde indirectement le sujet Ă  traiter. Ex. pro archia poeta LE CORPS OU LE DEVELOPPEMENT L’orateur traite en long et en large le sujet en question. On distingue deux parties La narration c’est une brĂšve prĂ©sentation de la cause Ă  dĂ©fendre. L’argumentation c’est l’ensemble des arguments avancĂ©s par l’orateur. On distingue deux argumentations L’argumentation de causa c’est la partie la plus importante d’un discours, arguments en faveur de la cause, il dĂ©fend le sujet et rĂ©fute les Ă©lĂ©ments en sa dĂ©faveur. L’argumentation extra-causam c’est la partie la plus grande d’un discours oĂč l’auteur embellit le sujet par des considĂ©rations en dehors de la cause. LA PERORAISON C’est le rĂ©sumĂ© des arguments avancĂ©s dans le corps. C’est la plus brĂšves partie du discours.
2 Un discours. Un discours de mariage de remerciement peut ĂȘtre une bonne façon de conclure votre cocktail. Ce sera pour vous l’occasion de remercier l’ensemble de vos invitĂ©s d’avoir Ă©tĂ© prĂ©sents en ce grand jour. Une fois le discours achevĂ©, vos proches devant reprendre la route viendront naturellement vous saluer.
Oraison funĂšbre conseils et exemples de discours Temps de lecture estimĂ© 3 minutes introduction L’éloge funĂšbre, appelĂ© aussi oraison funĂšbre, est un discours gĂ©nĂ©ralement prononcĂ© pendant la cĂ©rĂ©monie ou juste aprĂšs les obsĂšques par les proches du dĂ©funt. C’est un moment particuliĂšrement difficile pour les personnes qui prennent la parole. Peur d’ĂȘtre submergĂ© par ses Ă©motions en plein discours, timiditĂ©, regards des autres, 
Qu’il s’agisse d’un ami, d’une mĂšre, d’une grand-mĂšre, d’un pĂšre ou d’un frĂšre ObsĂšques-Infos vous donne quelques conseils pour la construction du discours ainsi que des exemples. Sommaire Pourquoi prononcer un discours ? OĂč et quand le lire ? Qui peut le prononcer ? Comment l’écrire ? La construction du discours Pourquoi prononcer un discours ? Tout d’abord pour rendre hommage au dĂ©funt en relayant les grandes Ă©tapes de sa vie, ses principaux traits de caractĂšre, ses qualitĂ©s, bref ce qu’il vous apportait au quotidien ou lorsque vous le cĂŽtoyiez. Les autres personnes prĂ©sentes ne le connaissaient sans doute pas aussi bien que vous ou via une relation diffĂ©rente collĂšgue, connaissance etc., c’est ainsi important de partager ces informations en sa mĂ©moire. L’éloge funĂšbre est aussi un moyen de faire son deuil, certaines personnes ont besoin de passer par cette Ă©tape comme un pas vers la savoir Gardez en tĂȘte que le discours n’est pas autobiographique, il s’agit de votre point de vue. Il doit rester dans l’émotion et ĂȘtre un vĂ©ritable hommage au dĂ©funt. OĂč et quand le lire ? L’éloge funĂšbre est lu gĂ©nĂ©ralement pendant la cĂ©rĂ©monie dans le lieu de culte Ă©glise, temple etc.. Le discours peut aussi ĂȘtre prononcĂ© au crĂ©matorium s’il s’agit d’une crĂ©mation. Une salle de recueillement est souvent mise Ă  disposition des invitĂ©s. Qui peut le prononcer ? Toute personne ayant le besoin de parler ou de rendre hommage au dĂ©funt peut prendre cette initiative. Il est gĂ©nĂ©ralement de coutume d’en informer les proches au prĂ©alable. CollĂšgue, ami proche, vieille connaissance toute intervention orale est importante notamment pour sa famille. Vous ne devez surtout pas vous sentir obligĂ© de prendre la parole, le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie peut retranscrire pour vous le message que vous souhaitez faire passer. Comment l’écrire ? Prenez le temps de voir les proches avant la cĂ©rĂ©monie pour discuter, recueillir leurs souvenirs, les traits de caractĂšre du dĂ©funt qui les ont marquĂ©s, les adjectifs qu’ils Ă©voquent au souvenir du temps passĂ© avec pas Ă  Ă©crire chaque pensĂ©e qui vous traverse,Regardez les photos, les films de famille,Pensez aux moments heureux, aux souvenirs joyeux que vous avez passĂ©s avec le dĂ©funt,Listez ses qualitĂ©s et ses dĂ©fauts ;De ces notes et discussions avec la famille ressortiront des Ă©lĂ©ments rĂ©currents souvenirs en commun, traits de caractĂšre, qualitĂ©s, 
 Vous trouverez ainsi votre fil une lettre de condolĂ©ances,Annoncer le dĂ©cĂšs via un faire-part. La construction du discours ObsĂšques-infos vous donne un exemple de construction de votre texte pour vous aider dans votre rĂ©daction IntroductionCommencez par une accroche qui peut ĂȘtre un souvenir, un dicton ou encore une citation. L’accroche doit annoncer votre fil conducteur, cela vous permettra de construire plus facilement votre deuxiĂšme partie du discours est la partie la plus importante de l’éloge dans laquelle vous pouvez insĂ©rer des citations, des anecdotes et des histoires personnelles, poĂšmes, 
 Vous pouvez Ă©galement rassembler les tĂ©moignages et avis des proches avec lesquels vous avez discutĂ© et Ă©changĂ© avant de commencer Ă  la conclusion, reprenez votre thĂšme principal, le sentiment face Ă  la perte qui ressort le plus fortement chez vous et chez les proches du article fait partie du dossier Pendant les funĂ©railles. Les derniers conseils 1 juin 2022 Quelles sont les derniĂšres tendances des cĂ©rĂ©monies funĂ©raires civiles ? Lire le conseil 4 octobre 2021 Comment rĂ©diger un testament et le conserver ? Lire le conseil 2 juin 2021 ObsĂšques quelles sont les prestations obligatoires et les prestations optionnelles ? Lire le conseil 7 mai 2021 ObsĂšques comment prendre connaissance des dettes d'un dĂ©funt ? Lire le conseil
Lediscours d’opinion vise Ă  influencer l’auditeur, par ex. par un discours (Ă©lectoral) politique, par un discours de motivation (par ex. devant des collaborateurs), par un plaidoyer (affrontement judiciaire). Il s’adresse Ă  la passion de l’auditeur. Le sujet est abordĂ© efficacement lorsque l’orateur tente de gagner les auditeurs exclusivement pour son propre
Si je vous dis rhĂ©torique », vous pensez immĂ©diatement vieux machin poussiĂ©reux, ampoulĂ©, rĂ©barbatif, dĂ©suet... Faux ! La rhĂ©torique est le plus sĂ»r moyen de rĂ©diger un bon discours. En rĂ©action, j’entends souvent Moi, j’ai un plan tout simple J’annonce ce que je vais dire, ensuite je dis ce que j’ai Ă  dire et je termine en rappelant ce que j’ai dit ». Et bien, figurez-vous que c’est exactement, enfin dans les trĂšs grandes lignes, ce que nous prescrit la rhĂ©torique. Ci-aprĂšs, vous trouverez un plan de discours archi classique et Ă  la suite quelques lignes d’explications qui, Ă  n’en pas douter, vous convaincront de travailler votre propos dans les rĂšgles. Pas de termes latins ni grecs, un maximum de concret. Bien sĂ»r, un toast en fin d’annĂ©e ou le discours du pĂšre de la mariĂ©e ne demande pas la mĂȘme rigueur qu’un discours d’entrĂ©e Ă  l’AcadĂ©mie ou une dĂ©fense de mĂ©moire. Alors, faites votre marchĂ©, trouvez le moyen terme qui vous convient. La rhĂ©torique va substantiellement vous simplifier la vie ! L’invention Avant tout, prenez le temps de la rĂ©flexion. Pensez Ă  votre auditoire, aux circonstances dans lesquelles vous allez prendre la parole, dĂ©finissez vos objectifs et rassemblez vos arguments, vos documents, vos preuves, vos anecdotes, les faits, les questions auxquelles il faut rĂ©pondre... Vous devez disposer de tous les Ă©lĂ©ments, comme le disait CicĂ©ron, pour plaire frapper les imaginations et faire appel Ă  la morale, Ă©mouvoir par la passion et la psychologie, prouver par la logique et les preuves oratoires ». Le plan classique n’est qu’une proposition de base qui vous fait procĂ©der avec ordre, mĂ©thode et il vous permet d’ĂȘtre le plus complet possible. Quand vous l’aurez bien en tĂȘte, vous en ferez tout naturellement une utilisation instinctive, spontanĂ©e suivant votre imagination. 3 parties L’introduction l’entrĂ©e en matiĂšre + le sujet + le sommaire Le corps la narration + les arguments + la rĂ©futation La finale un bref rappel + la conclusion L’introduction L’entrĂ©e en matiĂšre l’exorde Vos premiĂšres paroles, votre assurance, votre regard vont crĂ©er le climat. Votre auditoire se fixe sur sa premiĂšre impression. Quatre grands types d’introduction sont Ă  votre disposition pour donner le ton, pour crĂ©er un climat, pour Ă©tablir le contact avec votre auditoire ex abrupto tout Ă  trac, violent, vĂ©hĂ©ment directe calme face Ă  un auditoire bien disposĂ© pompeux trĂšs officiel d’insinuation rusĂ©, entrĂ©e dans le sujet tout en douceur Faites preuve d’élĂ©gance et de rĂ©serve. La proposition l’annonce du sujet, fixez la thĂšse Dites en quelques mots ce dont vous allez parler La division le sommaire Donnez le sommaire dans les grandes lignes. Le corps La narration Dites le dĂ©roulement des faits ou rapportez des anecdotes exposition, noeud, dĂ©nouement. PrĂ©occupez-vous toujours d’ĂȘtre clair. La confirmation les arguments Qui peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme la piĂšce maĂźtresse de votre prise de parole. Vous dĂ©veloppez vos arguments utiles pour prouver votre thĂšse. Vous avez Ă  faire le choix dans le matĂ©riel que vous avez rassemblĂ© au moment de la rĂ©flexion, Ă  les disposer, Ă  les traiter et Ă  Ă©tablir les liens entre eux pour former une trame solide. Mais, faites un usage modĂ©rĂ© des systĂšmes d’argumentation syllogisme, induction, dilemme, sorite, argument ad hominem » ou ab absurdo »... On ne s’en rend pas trĂšs bien compte, mais les figures de rhĂ©torique sont courantes dans la vie de tous les jours, elles nous viennent naturellement, spontanĂ©ment C’est choux verts et verts choux » est un chiasme Se faire une douce violence » est un oxymoron Une dame d’un certain Ăąge » est un euphĂ©misme Elle n’est pas laide du tout » est une litote ... Vous trouverez un tableau de quelques dizaines de figures oratoires en allant sur le site Elles ont donc l’ñge des mots, des tournures et des idĂ©es qu’on leur insuffle. Si vous avez Ă  coeur d’ajouter Ă  vos paroles un supplĂ©ment de force puisez dans cette panoplie, mais il en va de leur usage comme des ficelles de la vente ; si les interlocuteurs les remarquent, elles perdent peu ou prou de leur efficacitĂ©. La figure oratoire bien exploitĂ©e se fond dans le flot de paroles et produit ses effets discrĂštement, mais sĂ»rement. La rĂ©futation Vous abordez la partie la plus dĂ©licate certains orateurs la placent parfois avant la narration Attachez-vous Ă  dĂ©truire Ă  l’avance toutes les objections que vous pouvez prĂ©voir. RĂ©duisez les prĂ©jugĂ©s, les tĂ©moignages, les opinions fausses et les partis pris, les propos ironiques... Tout cela avec calme, sans esprit partisan et surtout aucune injure. La finale la pĂ©roraison Vous devez vous adresser Ă  l’intelligence de votre auditoire. Faites une synthĂšse rĂ©capitulative succincte de vos arguments et lancez un dernier appel pathĂ©tique aux sentiments, Ă  l’ñme de votre auditoire. Si vous voulez affĂ»ter vos compĂ©tences, lisez des ouvrages traitant de la rhĂ©torique ; ils vous aideront Ă  radiographier les discours de nos aĂźnĂ©s, Ă  en comprendre et goĂ»ter les mĂ©canismes subtils. ♩ Mais les recommandations de la rhĂ©torique ne se limitent pas Ă  la mise en place du texte du discours, style et ton compris. Il vous reste Ă  savoir comment dire votre intervention. L’action oratoire, ce que CicĂ©ron appelait l’éloquence du corps, va singuliĂšrement dynamiser vos propos. Reportez-vous aux pages carrĂ© bleu PrĂ©parez-vous - Connais-toi toi-mĂȘme » de ce site sur la voix, la physionomie et les gestes. Et n’oubliez pas qu’ensuite vous aurez Ă  rĂ©pĂ©ter vos prises de parole, au pire seul, au mieux face Ă  votre rĂ©pĂ©titeur. Ll7kK.
  • ddcmntj6f6.pages.dev/128
  • ddcmntj6f6.pages.dev/577
  • ddcmntj6f6.pages.dev/357
  • ddcmntj6f6.pages.dev/334
  • ddcmntj6f6.pages.dev/479
  • ddcmntj6f6.pages.dev/330
  • ddcmntj6f6.pages.dev/12
  • ddcmntj6f6.pages.dev/273
  • partie a la fin d un discours