UNDISCOURS DANS UN AUTRE QUE DIRE AUX MAITRES DE LA FIN DU PRIMAIRE ET DU DĂBUT DU SECONDAIRE EN ĂȘtre pris Ă partie pour avoir Ă©mis ou seulement mis en circulation tel Ă©noncĂ©. Câest parce quâil importe tout autant de savoir comment faire pour tirer parti, dans son propre discours, dâun discours relatif Ă une autre Ă©nonciation et pour Ă©viter
Message de dĂ©part pour un collĂšgue qui part Ă la retraite ou qui quitte son Ă©quipe Des mots simples pour le dĂ©part dâun collĂšgue de travail. Un message de ses collĂšgues de boulot pour lui prĂ©senter des voeux de rĂ©ussite professionnelle ou de bonheur personnel Ă lâoccasion de son pot de dĂ©part Ă la retraite ou de la poursuite de sa carriĂšre professionnelle. Mots de dĂ©part pour dire au revoir Ă un collĂšgue Ă lâoccasion de son dĂ©part Il est des dĂ©parts pas comme les autres⊠Il est des collĂšgues qui vous touchent particuliĂšrement. Ton dĂ©part va laisser un grand vide! Aujourdâhui, nous perdons un collĂšgue pour mieux le retrouver comme un Ami! Bonne Continuation Ă Toi ! Texte simple pour un dĂ©part professionnel Message pour dire adieu Ă une collĂšgue le jour de son dĂ©part Voici venue lâheure oĂč tous tes collĂšgues et amis doivent apprendre Ă se sĂ©parer de toi. Aujourdâhui, tu nous quittes pour un nouveau voyage celui de ton destin⊠Ta carriĂšre professionnelle au sein de notre entreprise, au sein de notre belle Ă©quipe, touche Ă sa fin. Dans lâexistence tout Ă une fin mĂȘme le plus beau. Mais la fin nâest pas vĂ©ritablement une fin ! Non! Elle est le dĂ©but dâune autre aventure, un nouveau dĂ©part, un recommencement. Dire Ă un collĂšgue au revoir et bonne continuation Câest sous cet angle positif, cette vision optimiste de lâexistence que nous tes collĂšgues de travail, tant aimĂ©s par toi humour !, nous voulons te dire au revoir et bonne continuation. dĂ©couvrez aussi nos belles Citations Bonne Continuation Ta carriĂšre professionnelle va se poursuivre au sein dâune autre entreprise Variante dans le cadre dâun discours pour un retraitĂ© ou une retraitĂ©e Tu poursuis ton chemin de vie au pays de la retraite, pays du repos, du loisir et du plaisir familial ». Tu as Ă©tĂ© pour nous un collĂšgue fabuleux une collĂšgue merveilleuse. Travailler avec un toi a Ă©tĂ© pour nous un cadeau. Nous avons apprĂ©ciĂ© ton esprit dâĂ©quipe, ton altruisme et ton respect de chaque professionnel. Tes qualitĂ©s professionnelles et humaines font de toi une personne que nous allons longtemps regretter. Et oui ! Tu vas nous manquer. Nous penserons souvent Ă toi aprĂšs ton dĂ©part. Ce beau discours pour ton pot de dĂ©part te rappelle notre amitiĂ©. Ce petit texte te demande aussi de ne pas oublier de venir nous dire un petit bonjour de temps en temps. Ce geste simple et si facile Ă faire sera pour nous une grande joie. Te revoir et avoir de tes nouvelles, que nous espĂ©rons bonnes, est important pour nous⊠Encore une fois, toute lâentreprise association, institution, Ă©tablissement, usine te souhaite une bonne continuation et une grande rĂ©ussite pour cet avenir qui te reste Ă construire. Pour conclure ce discours de dĂ©part, nous voulons tâinviter Ă mĂ©diter ce beau proverbe, cette belle citation sur le dĂ©part dâun ĂȘtre cher Souvent les mots sont insuffisants pour exprimer la vĂ©ritable Ă©motion du cĆur de celui qui voit lâĂȘtre aimĂ© partir. Le souvenir est pour lui une belle consolation pour affronter lâavenir en son absence » Bon vent Ă toi lâami lâamie ! Tous tes partenaires de travail se joignent Ă moi pour te souhaiter les meilleurs vĆux de bonne continuation et de rĂ©ussite. A lâheure de ton dĂ©part que ton cĆur soit lĂ©ger et plein dâespĂ©rance. Ton expĂ©rience parmi nous est une belle rĂ©ussite dont tu peux ĂȘtre trĂšs fier⊠De la part de tous tes collĂšgues de boulot qui ne tâoublieront jamais⊠Aurevoir et Adieu NousĂ©tudions les parties dâun discours. Main activity. Analyse. Tout discours Ă Rome Ă©tait divisĂ© en trois parties qui sont : Lâexorde. Le corps. La pĂ©roraison. LâEXORDE OU LâINTRODUCTION. Dans lâexorde, lâorateur propose la thĂšse Ă dĂ©fendre et il annonce les diffĂ©rentes parties de son discours. La solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 10 lettres et commence par la lettre P Les solutions â pour PARTIE A LA FIN DU DISCOURS de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "PARTIE A LA FIN DU DISCOURS" 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! SimilairesLesparties du discours constituent un aspect important de la langue enseignĂ©e dans la RLE. Les parties du discours aident non seulement Ă la formulation de phrases correctes, mais aident Ă©galement le lecteur Ă comprendre ce qui se passe. En tant que base de la communication et de lâanalyse claires, la maĂźtrise des parties du discours est essentielle pour les Ă©tudiants dâELA.
Simone Veil en 1974 Ă l'AssemblĂ©e nationale. - AFPLe 26 novembre 1974, Simone Veil se prĂ©sente Ă l'AssemblĂ©e nationale pour dĂ©fendre une loi qui fera histoire. Face Ă un hĂ©micycle essentiellement composĂ© d'hommes, elle porte le texte ouvrant l'accĂšs Ă l'IVG. vous propose de relire son loi historique et un discours qui a marquĂ© les esprits. En 1974, Simone Veil prononce l'un des discours les plus marquants de l'AssemblĂ©e nationale. Voici ce qu'elle disait. Monsieur le PrĂ©sident, Mesdames, Messieurs, si jâinterviens aujourdâhui Ă cette tribune, Ministre de la SantĂ©, femme et non-parlementaire, pour proposer aux Ă©lus de la nation une profonde modification de la lĂ©gislation sur lâavortement, croyez bien que câest avec un profond sentiment dâhumilitĂ© devant la difficultĂ© du problĂšme, comme devant lâampleur des rĂ©sonances quâil suscite au plus intime de chacun des Françaises, et en pleine conscience de la gravitĂ© des responsabilitĂ©s que nous allons assumer ensemble. Mais câest aussi avec la plus grande conviction que je dĂ©fendrai un projet longuement rĂ©flĂ©chi et dĂ©libĂ©rĂ© pour lâensemble du gouvernement, un projet qui, selon les termes mĂȘme du prĂ©sident de la RĂ©publique, a pour objet de mettre fin Ă une situation de dĂ©sordre et dâinjustice et dâapporter une solution mesurĂ©e et humaine Ă un des problĂšmes les plus difficiles de notre temps».Si le gouvernement peut aujourdâhui vous prĂ©senter un tel projet, câest grĂące Ă tous ceux dâentre vous â et ils sont nombreux et de tous horizons â qui, depuis plusieurs annĂ©es, se sont efforcĂ©s de proposer une nouvelle lĂ©gislation, mieux adaptĂ©e au consensus social et Ă la situation de fait que connaĂźt notre pays. Câest aussi parce que le gouvernement de M. Messmer avait pris la responsabilitĂ© de vous soumettre un projet novateur et courageux. Chacun dâentre nous garde en mĂ©moire la trĂšs remarquable et Ă©mouvante prĂ©sentation quâen avait fait M. Jean Taittinger. Câest enfin parce que, au sein dâune commission spĂ©ciale prĂ©sidĂ©e par M. Berger, nombreux sont les dĂ©putĂ©s qui ont entendu, pendant de longues heures, les reprĂ©sentants de toutes les familles dâesprit, ainsi que les principales personnalitĂ©s compĂ©tentes en la matiĂšre. Pourtant, dâaucuns sâinterrogent encore une nouvelle loi est-elle vraiment nĂ©cessaire ? Pour quelques-uns, les choses sont simples il existe une loi rĂ©pressive, il nây a quâĂ lâappliquer. Dâautres se demandent pourquoi le Parlement devrait trancher maintenant ces problĂšmes nul nâignore que depuis lâorigine, et particuliĂšrement depuis le dĂ©but du siĂšcle, la loi a toujours Ă©tĂ© rigoureuse, mais quâelle nâa Ă©tĂ© que peu appliquĂ©e. En quoi les choses ont-elles donc changĂ©, qui oblige Ă intervenir ? Pourquoi ne pas maintenir le principe et continuer Ă ne lâappliquer quâĂ titre exceptionnel ? Pourquoi consacrer une pratique dĂ©lictueuse et, ainsi, risquer de lâencourager ? Pourquoi lĂ©gifĂ©rer et couvrir ainsi le laxisme de notre sociĂ©tĂ©, favoriser les Ă©goĂŻsmes individuels au lieu de faire revivre une morale de civisme et de rigueur ? Pourquoi risquer dâaggraver une mouvement de dĂ©natalitĂ© dangereusement amorcĂ© au lieu de promouvoir une politique familiale gĂ©nĂ©reuse et constructive qui permette Ă toutes les mĂšres de mettre au monde et dâĂ©lever des enfants quâelles ont conçus ?Parce que tout nous montre que la question ne se pose pas en ces termes. Croyez-vous que ce gouvernement et celui qui lâa prĂ©cĂ©dĂ© se seraient rĂ©solus Ă Ă©laborer un texte et Ă vous le proposer sâils avaient pensĂ© quâune autre solution Ă©tait encore possible ? Nous sommes arrivĂ©s Ă un point oĂč, en ce domaine, les pouvoirs publics ne peuvent plus Ă©luder leurs responsabilitĂ©s. Tout le dĂ©montre les Ă©tudes et les travaux menĂ©s depuis plusieurs annĂ©es, les auditions de votre commission, lâexpĂ©rience des autres pays la plupart dâentre vous le sentent, qui savent quâon ne peut empĂȘcher les avortements clandestins et quâon ne peut non plus appliquer la loi pĂ©nale Ă toutes les femmes qui seraient passibles de ses rigueurs. Pourquoi donc ne pas continuer Ă fermer les yeux ? Parce que la situation actuelle est dirai mĂȘme quâelle est dĂ©plorable et dramatique. Elle est mauvaise parce que la loi est ouvertement bafouĂ©e, pire mĂȘme, ridiculisĂ©e. Lorsque lâĂ©cart entre les infractions commises et celles qui sont poursuivies est tel quâil nây a plus Ă proprement parler de rĂ©pression, câest le respect des citoyens pour la loi, et donc lâautoritĂ© de lâĂtat, qui sont mis en cause. Lorsque des mĂ©decins, dans leurs cabinets, enfreignent la loi et le font connaĂźtre publiquement, lorsque les parquets, avant de poursuivre, sont invitĂ©s Ă en rĂ©fĂ©rer dans chaque cas au ministĂšre de la Justice, lorsque des services sociaux dâorganismes publics fournissent Ă des femmes en dĂ©tresse les renseignements susceptibles de faciliter une interruption de grossesse, lorsque, aux mĂȘmes fins, sont organisĂ©s ouvertement et mĂȘme par charters des voyages Ă lâĂ©tranger, alors je dis que nous sommes dans une situation de dĂ©sordre et dâanarchie qui ne peut plus me direz-vous, pourquoi avoir laissĂ© la situation se dĂ©grader ainsi et pourquoi la tolĂ©rer ? Pourquoi ne pas faire respecter la loi ? Parce que si des mĂ©decins, si des personnels sociaux, si mĂȘme un certain nombre de citoyens participent Ă ces actions illĂ©gales, câest bien quâils sây sentent contraintes ; en opposition parfois avec leurs convictions personnelles, ils se trouvent confrontĂ©s Ă des situations de fait quâils ne peuvent mĂ©connaĂźtre. Parce quâen face dĂ©cidĂ©e Ă interrompre sa grossesse, ils savent quâen refusant leur conseil et leur soutien ils la rejettent dans la solitude et lâangoisse dâun acte perpĂ©trĂ© dans les pires conditions, qui risque de la laisser mutilĂ©e Ă jamais. Ils savent que la mĂȘme femme, si elle a de lâargent, si elle sait sâinformer, se rendra dans un pays voisin ou mĂȘme en France dans certaines cliniques et poura, sans encourir aucun risque ni aucune pĂ©nalitĂ©, mettre fin Ă sa grossesse. Et ces femmes, ce ne sont pas nĂ©cessairement les plus immorales ou les plus inconscientes. Elles sont trois cent mille chaque annĂ©e. Ce sont celles que nous cĂŽtoyons chaque jour et dont nous ignorons la plupart du temps la dĂ©tresse et les drames. Câest Ă ce dĂ©sordre quâil faut mettre fin. Câest cette injustice quâil convient de faire cesser. Mais comment y parvenir? Je le dis avec toute ma conviction lâavortement doit rester lâexception, lâultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolĂ©rer sans quâil perde ce caractĂšre dâexception, sans que la sociĂ©tĂ© paraisse lâencourager?Je voudrais tout dâabord vous faire partager une conviction de femme - je mâexcuse de le faire devant cette AssemblĂ©e presque exclusivement composĂ©e dâhommes aucune femme ne recourt de gaietĂ© de cĆur Ă lâavortement. Il suffit dâĂ©couter les femmes. Câest toujours un drame et cela restera toujours un drame.. Câest pourquoi, si le projet qui vous est prĂ©sentĂ© tient compte de la situation de fait existante, sâil admet la possibilitĂ© dâune interruption de grossesse, câest pour la contrĂŽler et, autant que possible, en dissuader la femme. Nous pensons ainsi rĂ©pondre au dĂ©sir conscient ou inconscient de toutes les femmes qu se trouvent dans cette situation dâangoisse, si bien dĂ©crite et analysĂ©e par certaines des personnalitĂ©s que votre commission spĂ©ciale a entendues au cours de lâautomne 1973. Actuellement, celles qui se trouvent dans cette situation ce dĂ©tresse, qui sâen prĂ©occupe ? La loi les rejette non seulement dans lâopprobre, la honte et la solitude, mais aussi dans lâanonymat et lâangoisse des poursuites. Contraintes de cacher leur Ă©tat, trop souvent elles ne trouvent personne pour les Ă©couter, les Ă©clairer et leur apporter un appui et une protection. Parmi ceux qui combattent aujourdâhui une Ă©ventuelle modification de la loi rĂ©pressive, combien sont-ils ceux qui se sont prĂ©occupĂ©s dâaider ces femmes dans leur dĂ©tresse ? Combien sont-ils ceux qui au-delĂ de ce quâils jugent comme une faute, ont su manifester aux jeunes mĂšres cĂ©libataires la comprĂ©hension et lâappui moral dont elles avaient grand besoin ? Je sais quâil en existe et je me garderai de gĂ©nĂ©raliser. Je nâignore pas lâaction de ceux qui, profondĂ©ment conscients de leurs responsabilitĂ©s, font tout ce qui est Ă leur portĂ©e pour permettre Ă ces femmes dâassumer leur maternitĂ©. Nous aiderons leur entreprise ; nous ferons appel Ă eux pour nous aider Ă assurer les consultations sociales prĂ©vues par la loi. Mais la sollicitude et lâaide, lorsquâelles existent, ne suffisent pas toujours Ă les difficultĂ©s auxquelles sont confrontĂ©es les femmes sont parfois moins grave quâelles ne les perçoivent. Certaines peuvent ĂȘtre dĂ©dramatisĂ©es et surmontĂ©es ; mais dâautres demeurent qui font que certaines femmes se sentent acculĂ©es Ă une situation sans autre issue que le suicide, la ruine de leur Ă©quilibre familial ou le malheur de leurs enfants. Câest lĂ , hĂ©las !, la plus frĂ©quente des rĂ©alitĂ©s, bien davantage que lâavortement dit de convenance ». Sâil nâen Ă©tait pas ainsi, croyez-vous que tous les pays, les uns aprĂšs les autres, auraient Ă©tĂ© conduits Ă rĂ©former leur lĂ©gislation en la matiĂšre et Ă admettre que ce qui Ă©tait hier sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ© soit dĂ©sormais lĂ©gal ? Ainsi, conscient dâune situation intolĂ©rable pour lâĂtat et injuste aux yeux de la plupart, le gouvernement a renoncĂ© Ă la voie de la facilitĂ©, celle qui aurait consistĂ© Ă ne pas intervenir. CâeĂ»t Ă©tĂ© cela le laxisme. Assumant ses responsabilitĂ©s, il vous soumet un projet de loi propre Ă apporter Ă ce problĂšme une solution Ă la fois rĂ©aliste, humaine et juste. Certains penseront sans doute qu notre seule prĂ©occupation a Ă©tĂ© lâintĂ©rĂȘt de la femme, que câest un texte qui a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© dans cette seule perspective. Il nây est guĂšre question ni de la sociĂ©tĂ© ou plutĂŽt de la nation, ni du pĂšre de lâenfant Ă naĂźtre et moins encore de cet enfant. Je me garde bien de croire quâil sâagit dâune affaire individuelle ne concernant que la femme et que la nation nâest pas en cause. Ce problĂšme la concerne au premier chef, mais sous des angles diffĂ©rents et qui ne requiĂšrent pas nĂ©cessairement les mĂȘmes de la nation, câest assurĂ©ment que la France soit jeune, que sa population soit en pleine croissance. Un tel projet, adoptĂ© aprĂšs une loi libĂ©ralisant la contraception, ne risque-t-il pas dâentraĂźner une chute importante de notre taux de natalitĂ© qui amorce dĂ©jĂ une baisse inquiĂ©tante ? Ce nâest lĂ ni un fait nouveau, ni une Ă©volution propre Ă la France un mouvement de baisse asse rĂ©gulier des taux de natalitĂ© et de fĂ©conditĂ© est apparu depuis 1965 dans tous mes pays europĂ©ens, quelle que soit leur lĂ©gislation en matiĂšre dâavortement ou mĂȘme de contraception. Il serait hasardeux de chercher des causes simples Ă un phĂ©nomĂšne aussi gĂ©nĂ©ral. Aucune explication ne peut y ĂȘtre apportĂ© au niveau national. Il sâagit dâun fait de civilisation rĂ©vĂ©lateur de lâĂ©poque que nous vivons et qui obĂ©it Ă des rĂšgles complexes que dâailleurs nous connaissons mal. Les observations faites dans de nombreux pays Ă©trangers par les dĂ©mographes ne permettent pas dâaffirmer quâil existe une corrĂ©lation dĂ©montrĂ©e entre une modification de la lĂ©gislation de lâavortement et lâĂ©volution des taux de natalitĂ© et surtout de fĂ©conditĂ©. Il est vrai que lâexemple de la Roumanie semble dĂ©mentir cette constatation, puisque la dĂ©cision prise par le gouvernement de ce pays, Ă la fin de lâannĂ©e 1966, de revenir sur des dispositions non rĂ©pressives adoptĂ©es dix ans plus tĂŽt a Ă©tĂ© suivie dâune forte explosion de natalitĂ©. Cependant, ce quâon omet de dire, câest quâune baisse non moins spectaculaire câest produit ensuite et il est essentiel de remarquer que dans ce pays, oĂč nâexistait aucune forme de contraception moderne, lâavortement a Ă©tĂ© le mode principal de limitation des brutale dâune lĂ©gislation restrictive explique bien dans ce contexte un phĂ©nomĂšne qui est demeurĂ© exceptionnel e passager. Tout laisse Ă penser que lâadoption du projet de loi nâaura que peu dâeffets sur le niveau de fatalitĂ© en France, les avortements lĂ©gaux remplaçant en fait les avortements clandestins, une fois passĂ©e une pĂ©riode dâĂ©ventuelles oscillations Ă court terme. Il nâen reste pas moins que la baisse de notre natalitĂ©, si elle est indĂ©pendante de lâĂ©tat de la lĂ©gislation sur lâavortement, est un phĂ©nomĂšne inquiĂ©tant, Ă lâĂ©gard duquel les pouvoirs publics ont lâimpĂ©rieux devoir de des premiĂšres rĂ©unions du conseil de planification que prĂ©sidera le prĂ©sident de la RĂ©publique va ĂȘtre consacrĂ©e Ă un examen dâensemble des problĂšmes de la dĂ©mographie française et des moyens de mettre un frein Ă une Ă©volution inquiĂ©tante pour lâavenir du pays. Quant Ă la politique familiale, le gouvernement a estimĂ© quâil sâagissait dâun problĂšme distinct de celui e la lĂ©gislation sur lâavortement et quâil nây avait pas lieu de lier ces deux problĂšmes dans la discussion lĂ©gislative. Cela ne signifie pas quâil nây attache pas une extrĂȘme importance. DĂšs vendredi, lâAssemblĂ©e aura Ă dĂ©libĂ©rer dâun projet de loi tendant Ă amĂ©liorer trĂšs sensiblement les allocations servies en matiĂšre des frais de garde et les allocations dites dâorphelin, qui sont notamment destinĂ©es aux enfants des mĂšres cĂ©libataires. Ce projet rĂ©formera, en outre, le rĂ©gime de lâallocation maternitĂ© et les conditions dâattribution des prĂȘts aux jeunes mĂ©nages. En ce qui me concerne, je mâapprĂȘte Ă proposer Ă lâAssemblĂ©e divers projets. Lâun dâentre eux tend Ă favoriser lâaction ces travailleuses familiales en prĂ©voyant leur intervention Ă©ventuelle au titre de lâaide sociale. un autre a pour objet dâamĂ©liorer les conditions de fonctionnement et de financement des centres maternels, oĂč sont accueillies les jeunes mĂšres en difficultĂ© pendant leur grossesse et les premiers mois de la vie de leur enfant. Jâai lâintention de faire un effort particulier pour la lutte contre la stĂ©rilitĂ©, par la suppression du ticket modĂ©rateur pour toutes les consultations en cette matiĂšre. Dâautre part, jâai demandĂ© Ă lâINSERM de lancer, dĂšs 1975, une action thĂ©matique de recherche sur ce problĂšme de la stĂ©rilitĂ© qui dĂ©sespĂšre tant de couples. Avec M. le garde des Sceaux, je me prĂ©pare Ă tirer les conclusions du rapport que votre collĂšgue, M. Rivierez, parlementaire en mission, vient de rĂ©diger sur lâadoption. RĂ©pondant aux vĆux de tant de personnes qui souhaitent adopter un enfant, jâai dĂ©cidĂ© dâinstituer un Conseil supĂ©rieur de lâadoption qui sera chargĂ© de soumettre aux pouvoirs publics toutes suggestions utiles sur ce problĂšme. Enfin et surtout, le gouvernement sâest publiquement engagĂ©, par la voix de M. Durafour, Ă entamer dĂšs les toutes prochaines semaines avec les organisations familiales la nĂ©gociation dâun contrat de progrĂšs dont le contenu sera arrĂȘtĂ© dâun commun accord avec les reprĂ©sentants des familles, sur la base de propositions qui seront soumises au Conseil consultatif de la famille que je prĂ©side. En rĂ©alitĂ©, comme le soulignent tous les dĂ©mographes, ce qui importe, câest de modifier lâimage que se font les Français du nombre idĂ©al dâenfants par couple. Cet objectif est infiniment complexe et la discussion de lâavortement ne saurait se limiter Ă des mesures financiĂšres nĂ©cessairement ponctuelles. Le deuxiĂšme absent dans ce projet pour beaucoup dâentre vous sans doute, câest le pĂšre. La dĂ©cision de lâinterruption de grossesse ne devrait pas, chacun le ressent, entreprise par la femme seule, mais aussi par son mari ou son compagnon. Je souhait, pour ma part, que dans les faits il en soit toujours ainsi et jâapprouve la commission de nous avoir proposĂ© une modification en ce sens ; mais, comme elle lâa fort bien compris, il nâest pas possible dâinstituer en cette matiĂšre une obligation juridique. Enfin, le troisiĂšme absent, nâest-ce pas cette promesse de vie que porte en elle la femme ? Je me refuse Ă entrer dans les discussions scientifiques et philosophiques dont les auditions de la commission ont montrĂ© quâelles posaient un problĂšme insoluble. Plus personne ne contexte maintenant que, sur un plan strictement mĂ©dical, lâembryon port en lui dĂ©finitivement toutes les virtualitĂ©s de lâĂȘtre humain quâil deviendra. Mais il nâest encore quâun devenir, qui aura Ă surmonter bien des alĂ©as avant de venir Ă terme, un fragile chaĂźnon de la transmission de la vie. Fat-il rappeler que, selon les Ă©tudes de lâOrganisation mondiale de la santĂ©, sur cent conceptions, quarante-cinq sâinterrompent dâelles-mĂȘmes au cours des deux premiĂšres semaines et que, sur cent grossesses au dĂ©but de la troisiĂšme semaine, un quart nâarrivent pas Ă terme, du seul fait de phĂ©nomĂšnes naturels ? La seule certitude sur laquelle nous puissions nous appuyer, câest le fait quâune femme ne prend pleine conscience quâelle porte un ĂȘtre vivant qui sera un jour son enfant que lorsquâelle ressent en elle les premiĂšres manifestations de cette vie. Et câest, sauf pour les femmes quâanime une profonde conviction religieuse, ce dĂ©calage entre ce qui nâest quâun devenir pour lequel la femme nâĂ©prouve pas encore de sentiment profond et ce quâest lâenfant dĂšs lâinstant de sa naissance qui explique que certaines, qui repousseraient avec horreur lâĂ©ventualitĂ© monstrueuse de lâinfanticide, se rĂ©signent Ă envisager la perspective de lâavortement. Combien dâentre nous, devant le cas dâun ĂȘtre cher dont lâavenir serait irrĂ©mĂ©diablement compromis, nâont pas eu le sentiment que les principes devaient parfois cĂ©der le pas ! Il nâen serait pas de mĂȘme â câest Ă©vident â si cet acte Ă©tait vĂ©ritablement perçu comme un crime analogue aux autres. Certains, parmi ceux qui ont les plus opposĂ©s au vote de ce projet, acceptent quâen fait on nâexerce plus de poursuites et sâopposeraient mĂȘme avec moins de vigueur au vote dâun texte qui se bornerait Ă prĂ©voir la suspension des poursuites pĂ©nales. Câest donc quâeux-mĂȘmes perçoivent quâil sâagit lĂ dâun acte dâune nature particuliĂšre, ou, en tout cas, dâun acte qui appelle une solution spĂ©cifique. DâassemblĂ©e ne mâen voudra pas dâavoir abordĂ© longuement cette question. Vous sentez tous que câest lĂ un point essentiel, sans doute, le fond mĂȘme du dĂ©bat. Il convenait de lâĂ©voquer avant dâen venir Ă lâexamen du contenu du projet. En prĂ©parant le projet quâil vous soumet aujourdâhui, le gouvernement sâest fixĂ© un triple objectif faire une loi rĂ©ellement applicable ; faire une loi dissuasive ; faire une loi protectrice. Ce triple objectif explique lâĂ©conomie du projet. Une loi applicable dâabord. Un examen rigoureux des modalitĂ©s et des consĂ©quences de la dĂ©finition de cas dans lesquels serait autorisĂ©e lâinterruption de grossesse rĂ©vĂšle dâinsurmontables contradictions. Si ces conditions sont dĂ©finies en termes prĂ©cis â par exemple, lâexistence de graves menaces pour la santĂ© physique ou mentale de la femme, ou encore, par exemple, les cas de viol ou dâinceste vĂ©rifiĂ©s par un magistrat -, il est clair que la modification de la lĂ©gislation nâatteindra pas son but quand ces critĂšres seront rĂ©ellement respectĂ©s, puisque la proportion dâinterruptions de grossesse pour de tels motifs est faible. Au surplus, lâapprĂ©ciation de cas Ă©ventuels de viol ou dâinceste soulĂšverait des problĂšmes de preuve pratiquement insolubles dans un dĂ©lai adaptĂ© Ă la situation. Si, au contraire, câest une dĂ©finition large qui est donnĂ©e â par exemple, le risque pour la santĂ© physique ou lâĂ©quilibre psychologique ou la difficultĂ© des conditions matĂ©rielles ou morales dâexistence -, il est clair que les mĂ©decins ou les commissions qui seraient chargĂ©s de dĂ©cider si ces conditions sont rĂ©unies auraient Ă prendre leur dĂ©cision sur la base de critĂšres insuffisamment prĂ©cis pour ĂȘtre objectifs. Dans de tels systĂšmes, lâautorisation de pratiquer lâinterruption de grossesse nâest en pratique donnĂ©e quâen fonction des conceptions personnelles des mĂ©decinsou des commissions en matiĂšre dâavortement et ce sont les femmes les moins habiles Ă trouver le mĂ©decin le plus comprĂ©hensif ou la commission la plus indulgente qui se trouveront encore dans une situation sans issue. Pour Ă©viter cette injustice, lâautorisation est donnĂ©e dans bien des pays de façon quasi automatique, ce qui rend une telle procĂ©dure inutile, tout en laissant Ă elles-mĂȘmes un certain nombre de femmes qui ne veulent pas encourir lâhumiliation de se prĂ©senter devant une instance quâelles ressentent comme un si le lĂ©gislateur est appelĂ© Ă modifier les textes en vigueur, câest pour mettre fin aux avortements clandestins qui sont le plus souvent le fait de celles qui, pour des raisons sociales, Ă©conomiques ou psychologiques, se sentent dans une telle situation de dĂ©tresse quâelles sont dĂ©cidĂ©es Ă mettre fin Ă leur grossesse dans nâimporte quelles conditions. Câest pourquoi, renonçant Ă une formule plus ou moins ambigĂŒe ou plus ou moins vague, le gouvernement a estimĂ© prĂ©fĂ©rable dâaffronter la rĂ©alitĂ© et de reconnaĂźtre quâen dĂ©finitive la dĂ©cision ultime ne peut ĂȘtre prise que par la femme. Remettre la dĂ©cision Ă la femme, nâest-ce pas contradictoire avec lâobjectif de dissuasion, le deuxiĂšme des trois que sâassigne ce projet ?Ce nâest pas un paradoxe que de soutenir quâune femme sur laquelle pĂšse lâentiĂšre responsabilitĂ© de son geste hĂ©sitera davantage Ă lâaccomplir que celle qui aurait le sentiment que la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise Ă sa place par dâ gouvernement a choisi une solution marquant clairement la responsabilitĂ© de la femme parce quâelle est plus dissuasive au fond quâune autorisation Ă©manant dâun tiers qui ne serait ou ne deviendrait vite quâun quâil faut, câest que cette responsabilitĂ©, la femme ne lâexerce pas dans la solitude ou dans lâ en Ă©vitant dâinstituer une procĂ©dure qui puisse la dĂ©tourner dây avoir recours, le projet prĂ©voit donc diverses consultations qui doivent la conduire Ă mesurer toute la gravitĂ© de la dĂ©cision quâelle se propose de mĂ©decin peut jouer ici un rĂŽle capital, dâune part, en informant complĂštement la femme des risques mĂ©dicaux de lâinterruption de grossesse qui sont maintenant bien connus, et tout spĂ©cialement des risques de prĂ©maturitĂ© de ses enfants futurs, et, dâautre part, en la sensibilisant au problĂšme de la tĂąche de dissuasion et de conseil revient au corps mĂ©dical de façon privilĂ©giĂ©e et je sais pouvoir compter sur lâexpĂ©rience et le sens de lâhumain des mĂ©decins pour quâils sâefforcent dâĂ©tablir au cours de ce colloque singulier le dialogue confiant et attentif que les femmes recherchent, parfois mĂȘme projet prĂ©voit ensuite une consultation auprĂšs dâun organisme social qui aura pour mission dâĂ©couter la femme, ou le couple lorsquâil y en a un, de lui laisser exprimer sa dĂ©tresse, de lâaider Ă obtenir des aides si cette dĂ©tresse est financiĂšre, de lui faire prendre conscience de la rĂ©alitĂ© des obstacles qui sâopposent ou semblent sâopposer Ă lâaccueil dâun enfant. Bien des femmes apprendront ainsi Ă lâoccasion de cette consultation quâelles peuvent accoucher anonymement et gratuitement Ă lâhĂŽpital et que lâadoption Ă©ventuelle de leur enfant peut constituer une va sans dire que nous souhaitons que ces consultations soient le plus diversifiĂ©es possible et que, notamment, les organismes qui se sont spĂ©cialisĂ©s pour aider les jeunes femmes en difficultĂ© puissent continuer Ă les accueillir et Ă leur apporter lâaide qui les incite Ă renoncer Ă leur projet. Tous ces entretiens auront naturellement lieu seul Ă seule, et il est bien Ă©vident que lâexpĂ©rience et la psychologie des personnes appelĂ©es Ă accueillir les femmes en dĂ©tresse pourront contribuer de façon non nĂ©gligeable Ă leur apporter un soutien de nature Ă les faire changer dâavis. Ce sera, en outre, une nouvelle occasion dâĂ©voquer avec la femme le problĂšme de la contraception et la nĂ©cessitĂ©, dans lâavenir, dâutiliser des moyens contraceptifs pour ne plus jamais avoir Ă prendre la dĂ©cision dâinterrompre une grossesse pour les cas oĂč la femme ne dĂ©sirerait pas avoir dâenfant. Cette information en matiĂšre de rĂ©gulation des naissances â qui est la meilleure des dissuasions Ă lâavortement â nous paraĂźt si essentielle que nous avons prĂ©vu dâen faire une obligation, sous peine de fermeture administrative, Ă la charge des Ă©tablissements oĂč se feraient les interruptions de grossesse. Les deux entretiens quâelle aura eus, ainsi que le dĂ©lai de rĂ©flexion de huit jours qui lui sera imposĂ©, ont paru indispensables pour faire prendre conscience Ă la femme de ce quâil ne sâagit pas dâun acte normal ou banal, mais dâune dĂ©cision grave qui ne peut ĂȘtre prise sans en avoir pesĂ© les consĂ©quences et quâil convient dâĂ©viter Ă tout prix. Ce nâest quâaprĂšs cette prise de conscience, et dans le cas oĂč la femme nâaurait pas renoncĂ© Ă sa dĂ©cision, que lâinterruption de grossesse pourrait avoir lieu. Cette intervention ne doit toutefois pas ĂȘtre pratiquĂ©e sans de strictes garanties mĂ©dicales pour la femme elle-mĂȘme et câest le troisiĂšme objectif du projet de loi protĂ©ger la femme. Tout dâabord, lâinterruption de grossesse ne peut ĂȘtre que prĂ©coce, parce que ses risques physiques et psychiques, qui ne sont jamais nuls, deviennent trop sĂ©rieux aprĂšs la fin de la dixiĂšme semaine qui suit la conception pour que lâon permette aux femmes de sây lâinterruption de grossesse ne peut ĂȘtre pratiquĂ©e que par un mĂ©decin, comme câest la rĂšgle dans tous les pays qui ont modifiĂ© leur lĂ©gislation dans ce domaine. Mais il va de soi quâaucun mĂ©decin ou auxiliaire mĂ©dical ne sera jamais tenu dây pour donner plus de sĂ©curitĂ© Ă la femme, lâintervention ne sera permise quâen milieu hospitalier, public ou ne faut pas dissimuler que le gouvernement juge essentielles, et, et qui restent sanctionnĂ©es par les pĂ©nalitĂ©s prĂ©vues Ă lâarticle 317 du code pĂ©nal maintenues en vigueur Ă cet Ă©gard, implique une sĂ©rieuse remise en ordre que le gouvernement entend mener Ă bien. Il sera mis fin Ă des pratiques qui ont reçu rĂ©cemment une fĂącheuse publicitĂ© et qui ne pourront plus ĂȘtre tolĂ©rĂ©es dĂšs lors que les femmes auront la possibilitĂ© de recourir lĂ©galement Ă des interventions accomplies dans de rĂ©elles conditions de sĂ©curitĂ©. De mĂȘme, le gouvernement est dĂ©cidĂ© Ă appliquer fermement les dispositions nouvelles qui remplaceront celles de la loi de 1920 en matiĂšre de propagande et de publicitĂ©. Contrairement Ă ce qui est dit ici ou lĂ , le projet nâinterdit pas de donner des informations sur la loi et sur lâavortement ; il interdit lâincitation Ă lâavortement par quelque moyen que ce soit car cette incitation reste fermetĂ©, le gouvernement la montrera encore en ne permettant pas que lâinterruption de grossesse donne lieu Ă des profits choquants ; les honoraires et les frais dâhospitalisation ne devront pas dĂ©passer des plafonds fixĂ©s par dĂ©cision administrative en vertu de la lĂ©gislation relative aux prix. Dans le mĂȘme souci, et pour Ă©viter de tomber dans les abus constatĂ©s dans certains pays, les Ă©trangĂšres devront justifier de conditions de rĂ©sidence pour que leur grossesse puisse ĂȘtre interrompue. Je voudrais enfin expliquer lâoption prise par le gouvernement, qui a Ă©tĂ© critiquĂ©e par certains , sur le non-remboursement de lâinterruption de grossesse par la SĂ©curitĂ© lâon sait que les soins dentaires, les vaccinations non obligatoires, les verres correcteurs ne sont pas ou sont encore trĂšs incomplĂštement remboursĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale, comment faire comprendre que lâinterruption de grossesse soit, elle, remboursĂ©e ? Si lâon sâen tient aux principes gĂ©nĂ©raux de la SĂ©curitĂ© sociale, lâinterruption de grossesse, lorsquâelle nâest pas thĂ©rapeutique, nâa pas Ă ĂȘtre prise en charge. Faut-il faire exception Ă ce principe ? Nous ne le pensons pas, car il nous a paru nĂ©cessaire de souligner la gravitĂ© dâun acte qui doit rester exceptionnel, mĂȘme sâil entraĂźne dans certains cas une charge financiĂšre pour les femmes. Ce quâil faut, câest que lâabsence de ressources ne puisse pas empĂȘcher une femme de demander une interruption de grossesse lorsque cela se rĂ©vĂšle indispensable ; câest pourquoi lâaide mĂ©dicale a Ă©tĂ© prĂ©vue pour les plus dĂ©munies. Ce quâil faut aussi, câest bien marquer la diffĂ©rence entre la contraception qui, lorsque les femmes ne dĂ©sirent pas un enfant, doit ĂȘtre encouragĂ©e par tous les moyens et dont le remboursement par la SĂ©curitĂ© sociale vient dâĂȘtre dĂ©cidĂ©, et lâavortement que la sociĂ©tĂ© tolĂšre mais quâelle ne saurait ni prendre en charge ni sont les femmes qui ne dĂ©sirent pas dâenfant ; la maternitĂ© fait partie de lâaccomplissement de leur vie et celles qui nâont pas connu ce bonheur en souffrent profondĂ©ment. Si lâenfant une fois nĂ© est rarement rejetĂ© et donne Ă sa mĂšre, avec son premier sourire, les plus grandes joies quâelle puisse connaĂźtre, certaines femmes se sentent incapables, en raison de difficultĂ©s trĂšs graves quâelles connaissent Ă un moment de leur existence, dâapporter Ă un enfant lâĂ©quilibre affectif et la sollicitude quâelles lui doivent. A ce moment, elles feront tout pour lâĂ©viter ou ne pas le garder. Et personne ne pourra les en empĂȘcher. Mais les mĂȘmes femmes, quelques mois plus tard, leur vie affective ou matĂ©rielle sâĂ©tant transformĂ©e, seront les premiĂšres Ă souhaiter un enfant et deviendront peut-ĂȘtre les mĂšres les plus attentives. Câest pour celles-lĂ que nous voulons mettre fin Ă lâavortement clandestin, auquel elles ne manqueraient pas de recourir, au risque de rester stĂ©riles ou atteintes au plus profond dâ arrive au terme de mon exposĂ©. Volontairement, jâai prĂ©fĂ©rĂ© mâexpliquer sur la philosophie gĂ©nĂ©rale du projet plutĂŽt que sur le dĂ©tail de ses dispositions que nous examinerons Ă loisir au cours de la discussion des sais quâun certain nombre dâentre vous estimeront en conscience quâils ne peuvent voter ce texte, pas davantage quâaucune loi faisant sorti lâavortement de lâinterdit et du clandestin. Ceux-lĂ , jâespĂšre les avoir au moins convaincus que ce projet est le fruit dâune rĂ©flexion honnĂȘte et approfondie sur tous les aspects du problĂšme et que, si le gouvernement a pris la responsabilitĂ© de le soumettre au Parlement, ce nâest quâaprĂšs en avoir mesurĂ© la portĂ©e immĂ©diate aussi bien que les consĂ©quences futures pour la nation Je ne leur donnerai quâune preuve, câest quâusant dâune procĂ©dure tout Ă fait exceptionnelle en matiĂšre lĂ©gislative, le gouvernement vous propose dâen limiter lâapplication Ă cinq annĂ©es. Ainsi dans lâhypothĂšse oĂč il apparaĂźtrait au cours de ce laps de temps que la loi que vous auriez votĂ© ne serait plus adaptĂ©e Ă lâĂ©volution dĂ©mographique ou au progrĂšs mĂ©dical, le Parlement aurait Ă se prononcer nouveau dans cinq ans en tenant compte de ces nouvelles donnĂ©es. Dâautres hĂ©sitent encore. Ils sont conscients de la dĂ©tresse de trop de femmes et souhaitent leur venir en aide ; ils craignent toutefois les effets et les consĂ©quences de la loi. A ceux-ci je veux dire que, si la loi est gĂ©nĂ©rale et donc abstraite, elle est faite pour sâappliquer Ă des situations individuelles souvent angoissantes ; que si elle nâinterdit plus, elle ne crĂ©e aucun droit Ă lâavortement et que, comme le disait Montesquieu la nature des lois humaines est dâĂȘtre soumise Ă tous les accidents qui arrivent et de varier Ă mesure que les volontĂ©s des hommes changent. Au contraire, la nature des lois de la religion est de ne varier jamais. Les lois humaines statuent sur le bien, la religion sur le meilleur ». Câest bien dans cet esprit que depuis une dizaine dâannĂ©es, grĂące au prĂ©sident de votre commission des lois, avec lequel jâai eu lâhonneur de collaborer lorsquâil Ă©tait garde des Sceaux, a Ă©tĂ© rajeuni et transformĂ© notre prestigieux code civil. Certains ont craint alors quâen prenant acte dâune nouvelle image de la famille, on ne contribue Ă la dĂ©tĂ©riorer. Il nâen a rien Ă©tĂ© et notre pays peut sâhonorer dâune lĂ©gislation civile dĂ©sormais plus juste, plus humaine, mieux adaptĂ©e Ă la sociĂ©tĂ© dans laquelle nous vivons. Je sais que le problĂšme dont nous dĂ©battons aujourdâhui concerne des questions infiniment plus graves et qui troublent beaucoup plus la conscience de chacun. Mais en dĂ©finitive il sâagit aussi dâun problĂšme de voudrais enfin vous dire ceci au cours de la discussion, je dĂ©fendrai ce texte, au nom du gouvernement, sans arriĂšre-pensĂ©e, et avec toute ma conviction, mais il est vrai que personne ne peut Ă©prouver une satisfaction profonde Ă dĂ©fendre un tel texte â le meilleur possible Ă mon avis â sur un tel sujet personne nâa jamais contestĂ©, et le ministre de la SantĂ© moins que quiconque, que lâavortement soit un Ă©chec quand il nâest pas un nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les trois cent mille avortements qui, chaque annĂ©e, mutilent les femmes de ce pays, qui bafouent nos lois et qui humilient ou traumatisent celles qui y ont nous montre que les grands dĂ©bats qui ont divisĂ© un moment les Français apparaissent avec le recul du temps comme une Ă©tape nĂ©cessaire Ă la formation dâun nouveau consensus social, qui sâinscrit dans la tradition de tolĂ©rance et de mesure de notre ne suis pas de ceux et de celles qui redoutent lâ jeunes gĂ©nĂ©rations nous surprennent parfois en ce quâelles diffĂšrent de nous ; nous les avons nous-mĂȘmes Ă©levĂ©es de façon diffĂ©rente de celle dont nous lâavons Ă©tĂ©. Mais cette jeunesse est courageuse, capable dâenthousiasme et de sacrifices comme les autres. Sachons lui faire confiance pour conserver Ă la vie sa valeur suprĂȘme.Pourla bonne cause. A lâoccasion du dernier clip du rappeur amĂ©ricain Akon, Didier Drogba et Fernando Torres se sont associĂ©s au projet duL'OPERETTE, J'ADORE ! 55ĂME FESTIVAL MIRONDELA DELS ARTS Musique, Spectacle, ConcertïPĂ©zenas 34120ïLe 12/08/2021L'OPERETTE, J'ADORE ! WAOU PRODUCTIONS prĂ©sente MATHIEU SEMPERE, TĂ©nor SOPHIE SARA, Mezzo Soprano Ariane OLYMPE GIRARD, Soprano Philippe MOIRAUD, Baryton Spectacle brillant et joyeux, tout public, Ă dĂ©couvrir seul ou en famille TĂ©nor du cĂ©lĂšbre groupe LES STENTORS, aux 900 000 albums vendus, Mathieu SempĂ©rĂ© nous chante, accompagnĂ© de trois chanteurs lyriques et de 4 musiciens, les plus cĂ©lĂšbres Ćuvres de Jacques Offenbach, en version condensĂ©e et rĂ©duite Ă l'essentiel La Vie Parisienne, La PĂ©richole et La Belle HĂ©lĂšne. Embarquez donc avec nous pour un voyage spatio-temporel qui desservira Paris en 1900, Lima au temps d'une dictature imaginaire et Sparte aux temps de la GrĂšce Antique. Loin du rĂ©cital oĂč les airs s'enchaĂźnent de maniĂšre dĂ©cousue et alĂ©atoire, Mathieu SempĂ©rĂ© a voulu proposer un vĂ©ritable spectacle oĂč nous abordons chaque opĂ©rette comme un module indĂ©pendant. Chaque Ćuvre sera prĂ©sentĂ©e et parcourue Ă l'aide de textes enregistrĂ©s et de scĂ©nettes jouĂ©es, qui permettront au spectateur de se rappeler ou de dĂ©couvrir la piĂšce dans la continuitĂ©, et ainsi remettre chaque air dans son contexte. Le public pourra goĂ»ter et apprĂ©cier dans sa totalitĂ©, l'histoire,[...]
Dans le monde des lettres et de l'Ă©loquence, la littĂ©rature Ă©crite fait trĂšs bonne figure, mais il ne faudrait pas laisser de cĂŽtĂ© les allocutions orales qui font partie du patrimoine culturel mondial pour leur construction, leur impact sur le monde et le message qu'elles renvoient. Les prises de parole sont donc aussi importantes que les textes. Superprof vous propose une fiche complĂšte sur le discours, ses caractĂ©ristiques, comment en crĂ©er un, quelles sont les diffĂ©rentes formes d'allocutions et enfin quelques extraits des plus grands discours de l'histoire contemporaine. Vous n'aurez aucun mal Ă progresser Ă l'oral en vous inspirant de ces grands discours ! Le discours et ses caractĂ©ristiques Ecrire un discours et le prononcer n'est pas une tĂąche facile, mais en s'entraĂźnant on peut y arriver ! Un discours est un texte prononcĂ© devant un public. Celui qui parle est dĂ©signĂ© sous le nom d'orateur et ceux qui Ă©coutent constituent l'auditoire. Le plus souvent, le discours a pour but de convaincre et/ou de persuader. Convaincre consiste Ă faire partager un point de vu en s'adressant au raisonnement, Ă la rĂ©flexion, Ă la logique du destinataire. Persuader vise Ă obtenir l'adhĂ©sion du destinataire en sâadressant Ă son affectivitĂ©. S'il existe un mode d'Ă©criture propre au discours , il n'existe pas de discours type. Chaque discours doit ĂȘtre Ă©crit en fonction du contexte et des objectifs fixĂ©s par le sujet. Il faut tout d'abord prĂ©ciser le cadre dans lequel est prononcĂ© le discours. Le sujet indique en gĂ©nĂ©ral que le discours est prononcĂ© dans une certaine occasion, devant un certain type de public Ă l'occasion du bicentenaire de la naissance de Victor Hugo ..Ă lâoccasion du prix dĂ©cernĂ© Ă la meilleure nouvelle... Il faut alors tenir compte de ces donnĂ©es si le sujet ne prĂ©cise pas ces circonstances, on aura intĂ©rĂȘt Ă les imaginer et Ă les intĂ©grer au propos afin de donner au discours un plus fort ancrage dans la rĂ©alitĂ©, une plus grande vraisemblance. Attention ! Le sujet qui demande de rĂ©diger un discours ne demande pas l'interlocution narrative ou descriptive. Les rĂ©fĂ©rences aux conditions de l'Ă©nonciation lieu, temps, destinataire doivent ĂȘtre intĂ©grĂ©es au discours lui-mĂȘme par l'orateur "Chers amis, puisque nous voici rĂ©unis pour fĂȘter les dix ans du club théùtre du lycĂ©e dans les lieux mĂȘmes oĂč il a vu le jour.." Attention ! RĂ©diger un discours exclut que l'on intercale dans son texte des interventions du public sauf s'il s'agit d'un discours politique, en particulier le discours parlementaire, retranscrit par voie de presse. On pourra alors faire figurer les mentions "vifs applaudissements Ă gauche...mouvements de protestations dans lâassemblĂ©e...." Il est nĂ©cessaire d'adapter le propos Ă l'auditoire Ă convaincre. Les sujets prĂ©cisent en gĂ©nĂ©ral devant quel public est prononcĂ© le discours. Ces donnĂ©es doivent orienter votre choix dans les domaines suivants Le niveau de langage on ne parlera pas devant un groupe de jeunes comme devant une institution officielle, Les indices de la langue de l'Ă©poque Ă laquelle est prononcĂ© le discours . Le "je" qui prononce le discours peut appartenir Ă une Ă©poque historique, Ă une sociĂ©tĂ©, diffĂ©rentes de celles du candidat en 1849, vous prononcez devant l'assemblĂ©e un discours en faveur de la libertĂ© de presse, Adapter les moyens Ă l'objectif du discours. Selon le sujet , le discours remplit une fonction particuliĂšre. Le contenu doit correspondre Ă cette visĂ©e. Ainsi on doit se poser des questions S'agit-il d'un encouragement? on utilisera la modalitĂ© impĂ©rative, S'agit-il d'un souhait? on utilisera surtout la tournure hypothĂ©tique , le subjonctif, S'agit-il d'une dĂ©nonciation ou d'une mise en garde? on utilisera surtout le lexique dĂ©prĂ©ciatif . Le registre sera de prĂ©fĂ©rence le registre polĂ©mique, S'agit-il d'un discours commĂ©moratif? on jouera la confrontation du passĂ© et du prĂ©sent. Comment trouver des cours de français afin de rĂ©viser ? Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !C'est partiLes rĂšgles du genre oratoire Winston Churchill fait partie des grands orateurs du XXĂšme siĂšcle et mĂȘme de l'histoire ! source Youtube Ecrire un discours impose de respecter les contraintes d'Ă©criture. La premiĂšre consiste Ă faire apparaĂźtre l'implication de celui qui parle. ConcrĂštement, cela consiste Ă Faire figurer les marques de l'Ă©nonciation les pronoms, les adjectifs possessifs de la premiĂšre personne, Disposer les indices de l'espace et du temps qui situent l'Ă©noncĂ© par rapport Ă celui qui parle ici, demain, il y a mille ans..., Utiliser les procĂ©dĂ©s de modalisation celui qui parle Ă©value ce qu'il dit en le situant dans le domaine du probable il arrivera peut-ĂȘtre un jour que.., du souhaitable si tous le pays du monde parvenaient Ă s'entendre.., du doute il semble que ce ne soit pas pour aujourd'hui..., du certain il faut absolument garder confiance..., Inscrire les marques de la subjectivitĂ©, notamment dans l'emploi d'un vocabulaire valorisant qui fait l'Ă©loge ou dĂ©prĂ©ciatif qui critique, dĂ©nonce, rabaisse..., Faire apparaĂźtre la prĂ©sence d'un destinataire. Un discours est censĂ© ĂȘtre prononcĂ© en public. On ne doit donc pas hĂ©siter Ă solliciter l'auditoire en l'intĂ©grant Ă ce qui est dit, au moyen de L'apostrophe par laquelle ou interpelle l'auditeur mes chers amis..ces messieurs de l'opposition, Les pronoms dits "de la prĂ©sence" comme le "vous" de politesse ou du pluriel, Les dĂ©signations de l'auditoire par des reprises nominales ou des pĂ©riphrases l'assemblĂ©e ici prĂ©sente sait bien que...Ceux qui m'Ă©coutent se souviennent. Il faut bien se rappeler que dans un discours, il faut assurer la progression argumentative pour convaincre. Le discours doit suivre un plan progressif. On assurera la logique interne du propos par Les procĂ©dĂ©s d'annonce et de rappel annonce de l'idĂ©e avant son dĂ©veloppement, rappel de l'idĂ©e aprĂšs son dĂ©veloppement Le "balisage" de la dĂ©monstration deux cas se prĂ©sentent...pour trois raisons... un double objectif, Les articulations elles permettent de relier deux idĂ©es dans une phrase, deux phrases entre elles, deux paragraphes. Ce sont par exemple les outils logiques conjonctions de coordination mais, donc ou de subordination bien que, parce que.., adverbes ou locutions adverbiales nĂ©anmoins, par consĂ©quent... Il est Ă©galement important d'utiliser les procĂ©dĂ©s de la persuasion car un discours doit faire rĂ©agir l'auditoire. Pour cela on utilisera L'injonction qui donne un ordre ou qui pousse Ă agir, L'interrogation rhĂ©torique l'orateur pose une question Ă laquelle il apporte lui-mĂȘme la rĂ©ponse, conduisant le destinataire Ă rĂ©flĂ©chir avec lui, Les hyperboles mots ou expressions exagĂ©rĂ©es ; elles ont pour effet de renforcer le propos, Les ressources du style oratoire. Par exemple les parallĂ©lismes , les rythmes binaires ou ternaires qui retiennent l'attention en Ă©tablissant un Ă©cho entre deux binaires ou troisternaires structures dans la phrase ,le paragraphe, ou le texte ; les anaphores c'est-Ă -dire la reprise du mĂȘme mot en dĂ©but de phrase elles produisent un effet d'insistance la libertĂ© qui ...,la libertĂ© que,...cette libertĂ© dont.... Enfin, voici un tableau rĂ©capitulatif des contraintes d'Ă©criture du discours ContrainteMoyens DĂ©gager la fonction du discoursModalitĂ©s impĂ©ratives, hypothĂ©tiques, dĂ©prĂ©ciatives, temporelles en fonction de l'objectif Adapter le propos au publicNiveau de langage, indice temporel, adapter les moyens Ă l'objectif du discours Implication du locuteurMarques de lâĂ©nonciation, indices d'espace et de temps, procĂ©dĂ©s de modalisation, subjectivitĂ©, destinataire Solliciter l'auditoireApostrophe, pronoms, nommer l'assemblĂ©e ou pĂ©riphrase Progression dans l'argumentationAnnonce et rappel, balisage, articulations Persuader l'auditoireInjonction, interrogation rhĂ©torique, hyperboles, ressources oratoires diverses Les diffĂ©rents types de discours L'art de l'allocution publique n'est pas donnĂ© Ă tous il faut du courage et surtout beaucoup de prĂ©paration ! Le plaidoyer Au sens premier , il s'agit d'un discours prononcĂ© devant un tribunal pour dĂ©fendre quelqu'un. Par extension de sens, un plaidoyer est un discours qui consiste Ă dĂ©fendre un droit ,une cause, un principe, une opinion, le plaidoyer appartient au genre de l'Ă©loge. OĂč trouver des cours de français en ligne ? Le rĂ©quisitoire Au sens premier, il s'agit d'un discours prononcĂ© devant un tribunal pour accuser quelqu'un. Par extension de sens, un rĂ©quisitoire est un discours qui consiste Ă critiquer, Ă dĂ©noncer, Ă sanctionner Ă l'aide d'arguments une rĂ©alitĂ© sociale , une institution.. Le rĂ©quisitoire apparient au genre du blĂąme. Le speech motivant Un discours qui vise Ă motiver des troupes ou une population est gĂ©nĂ©ralement prononcĂ© par un responsable militaire ou par un dirigeant politique. Il appelle Ă se mobiliser pour une cause dans l'intĂ©rĂȘt d'une nation ou d'un groupe donnĂ©. Les meilleurs exemples sont l'Appel du 18 Juin 1940 Charles de Gaulle ou encore Blood, Toil, Tears and Sweat Winston Churchill. Le discours le plus cĂ©lĂšbre de la planĂšte est clairement I Have a Dream de Martin Luther King Jr ! Voici quelques extraits de discours sĂ©lectionnĂ©s. Ils couvrent les diffĂ©rents types de discours et peuvent vous donner une idĂ©e de ce Ă quoi ressemble une allocution publique d'ampleur relative, du groupe militant Ă toute une nation. Extrait du discours de ThĂ©roigne de MĂ©ricourt de 1792, Citoyennes, Armons-Nous ! "Armons-nous ! Nous en avons le droit par la nature et mĂȘme par la loi. Montrons aux hommes que nous ne leur sommes infĂ©rieures ni en vertu, ni en courage montrons Ă lâEurope que les Françaises connaissent leurs droits et sont Ă la hauteur des lumiĂšres du XVIIIe siĂšcle, en mĂ©prisant les prĂ©jugĂ©s, qui par cela seul quâils sont prĂ©jugĂ©s, sont absurdes, souvent immoraux, en ce quâils nous font un crime des vertus. [âŠ] Brisons nos fers, il est temps enfin que les femmes sortent de leur honteuse nullitĂ© oĂč lâignorance, lâorgueil et lâinjustice des hommes les tiennent asservies depuis si longtemps". Extrait du discours de Charles de Gaulle de 1940, L'Appel du 18 Juin 1940 "Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derriĂšre elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n'est pas limitĂ©e au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchĂ©e par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empĂȘchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour Ă©craser un jour nos ennemis. FoudroyĂ©s aujourd'hui par la force mĂ©canique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mĂ©canique supĂ©rieure. Le destin du monde est lĂ . Moi, gĂ©nĂ©ral de Gaulle, actuellement Ă Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient Ă s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingĂ©nieurs et les ouvriers spĂ©cialisĂ©s des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient Ă s'y trouver, Ă se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la Flamme de la rĂ©sistance française ne doit pas s'Ă©teindre et ne s'Ă©teindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai Ă la radio de Londres". Extrait du discours de Winston Churchill de 1940, Blood, Toil, Tears and Sweat "A la Chambre des communes, je dirai comme je l'ai dit Ă ceux qui ont rejoint le gouvernement " Je n'ai rien d'autre Ă offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ". Nous avons devant nous une Ă©preuve des plus douloureuses. Nous avons devant nous de nombreux et longs mois de combat et de souffrance. Vous demandez, quelle est notre politique ? Je peux vous dire c'est d'engager le combat sur terre, sur mer et dans les airs, avec toute la puissance, la force que Dieu peut nous donner ; engager le combat contre une monstrueuse tyrannie, sans Ă©gale dans les sombres et dĂ©solantes annales du crime. VoilĂ notre politique. Vous demandez, quel est notre but ? Je peux rĂ©pondre en un mot la victoire, la victoire Ă tout prix, la victoire en dĂ©pit de la terreur, la victoire aussi long et dur que soit le chemin qui nous y mĂšnera ; car sans victoire, il n'y a pas de survie". Extrait du discours de John F. Kennedy de 1963, Ich Bin Ein Berliner "Il y a beaucoup de gens dans le monde qui ne comprennent pas ou qui prĂ©tendent ne pas comprendre quelle est la grande diffĂ©rence entre le monde libre et le monde communiste. Qu'ils viennent Ă Berlin !Il y en a qui disent qu'en Europe et ailleurs, nous pouvons travailler avec les communistes. Qu'ils viennent Ă Berlin ! Lass sie nach Berlin kommen !Notre libertĂ© Ă©prouve certes beaucoup de difficultĂ©s et notre dĂ©mocratie n'est pas parfaite. Cependant, nous n'avons jamais eu besoin, nous, d'Ă©riger un mur [âŠ] pour empĂȘcher notre peuple de s'enfuir. [âŠ] Le mur fournit la dĂ©monstration Ă©clatante de la faillite du systĂšme communiste. Cette faillite est visible aux yeux du monde entier. Nous n'Ă©prouvons aucune satisfaction en voyant ce mur, car il constitue Ă nos yeux une offense non seulement Ă l'histoire mais encore une offense Ă l'humanitĂ©. [âŠ] Tous les hommes libres, oĂč qu'ils vivent, sont des citoyens de Berlin. Par consĂ©quent, en tant qu'homme libre, je suis fier de prononcer ces mots Ich bin ein Berliner !". Extrait du discours de Martin Luther King Jr. de 1963, I Have a Dream "Je rĂȘve quâun jour sur les collines rousses de Georgie les fils dâanciens esclaves et ceux dâanciens propriĂ©taires dâesclaves pourront sâasseoir ensemble Ă la table de la fraternitĂ©. Je rĂȘve quâun jour, mĂȘme lâEtat du Mississippi, un Etat oĂč brĂ»lent les feux de lâinjustice et de lâoppression, sera transformĂ© en un oasis de libertĂ© et de justice. Je rĂȘve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation oĂč ils ne seront pas jugĂ©s sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractĂšre. Je fais aujourdâhui un rĂȘve ! Je rĂȘve quâun jour, mĂȘme en Alabama, avec ses abominables racistes, avec son gouverneur Ă la bouche pleine des mots â opposition â et â annulation â des lois fĂ©dĂ©rales, que lĂ mĂȘme en Alabama, un jour les petits garçons noirs et les petites filles blanches pourront se donner la main, comme frĂšres et sĆurs. Je fais aujourdâhui un rĂȘve ! Je rĂȘve quâun jour toute la vallĂ©e sera relevĂ©e, toute colline et toute montagne seront rabaissĂ©es, les endroits escarpĂ©s seront aplanis et les chemins tortueux redressĂ©s, la gloire du Seigneur sera rĂ©vĂ©lĂ©e Ă tout ĂȘtre fait de chair". Pensez aux cours de français pour progresser en la matiĂšre. Vous connaissez dĂ©sormais la recette magique pour crĂ©er un discours et pour le prononcer de la meilleure maniĂšre. Si vous souhaitez en apprendre plus sur les textes oraux et Ă©crits, vous pouvez consulter nos autres articles. Vous avez Ă©galement la possibilitĂ© de prendre des cours particuliers de français avec un professeur sur notre site !
Analyse Tout discours Ă Rome Ă©tait divisĂ© en trois parties qui sont Lâexorde Le corps La pĂ©roraison LâEXORDE OU LâINTRODUCTION Dans lâexorde, lâorateur propose la thĂšse Ă dĂ©fendre et il annonce les diffĂ©rentes parties de son discours. Il existe deux sortes dâexordes qui sont Les exordes brusques ou ex abrupto OĂč lâorateur aborde directement le sujet Ă traiter Ex. les catilinaires Les exordes insinuants OĂč lâorateur aborde indirectement le sujet Ă traiter. Ex. pro archia poeta LE CORPS OU LE DEVELOPPEMENT Lâorateur traite en long et en large le sujet en question. On distingue deux parties La narration câest une brĂšve prĂ©sentation de la cause Ă dĂ©fendre. Lâargumentation câest lâensemble des arguments avancĂ©s par lâorateur. On distingue deux argumentations Lâargumentation de causa câest la partie la plus importante dâun discours, arguments en faveur de la cause, il dĂ©fend le sujet et rĂ©fute les Ă©lĂ©ments en sa dĂ©faveur. Lâargumentation extra-causam câest la partie la plus grande dâun discours oĂč lâauteur embellit le sujet par des considĂ©rations en dehors de la cause. LA PERORAISON Câest le rĂ©sumĂ© des arguments avancĂ©s dans le corps. Câest la plus brĂšves partie du discours.
2 Un discours. Un discours de mariage de remerciement peut ĂȘtre une bonne façon de conclure votre cocktail. Ce sera pour vous lâoccasion de remercier lâensemble de vos invitĂ©s dâavoir Ă©tĂ© prĂ©sents en ce grand jour. Une fois le discours achevĂ©, vos proches devant reprendre la route viendront naturellement vous saluer.
Oraison funĂšbre conseils et exemples de discours Temps de lecture estimĂ© 3 minutes introduction LâĂ©loge funĂšbre, appelĂ© aussi oraison funĂšbre, est un discours gĂ©nĂ©ralement prononcĂ© pendant la cĂ©rĂ©monie ou juste aprĂšs les obsĂšques par les proches du dĂ©funt. Câest un moment particuliĂšrement difficile pour les personnes qui prennent la parole. Peur dâĂȘtre submergĂ© par ses Ă©motions en plein discours, timiditĂ©, regards des autres, âŠQuâil sâagisse dâun ami, dâune mĂšre, dâune grand-mĂšre, dâun pĂšre ou dâun frĂšre ObsĂšques-Infos vous donne quelques conseils pour la construction du discours ainsi que des exemples. Sommaire Pourquoi prononcer un discours ? OĂč et quand le lire ? Qui peut le prononcer ? Comment lâĂ©crire ? La construction du discours Pourquoi prononcer un discours ? Tout dâabord pour rendre hommage au dĂ©funt en relayant les grandes Ă©tapes de sa vie, ses principaux traits de caractĂšre, ses qualitĂ©s, bref ce quâil vous apportait au quotidien ou lorsque vous le cĂŽtoyiez. Les autres personnes prĂ©sentes ne le connaissaient sans doute pas aussi bien que vous ou via une relation diffĂ©rente collĂšgue, connaissance etc., câest ainsi important de partager ces informations en sa mĂ©moire. LâĂ©loge funĂšbre est aussi un moyen de faire son deuil, certaines personnes ont besoin de passer par cette Ă©tape comme un pas vers la savoir Gardez en tĂȘte que le discours nâest pas autobiographique, il sâagit de votre point de vue. Il doit rester dans lâĂ©motion et ĂȘtre un vĂ©ritable hommage au dĂ©funt. OĂč et quand le lire ? LâĂ©loge funĂšbre est lu gĂ©nĂ©ralement pendant la cĂ©rĂ©monie dans le lieu de culte Ă©glise, temple etc.. Le discours peut aussi ĂȘtre prononcĂ© au crĂ©matorium sâil sâagit dâune crĂ©mation. Une salle de recueillement est souvent mise Ă disposition des invitĂ©s. Qui peut le prononcer ? Toute personne ayant le besoin de parler ou de rendre hommage au dĂ©funt peut prendre cette initiative. Il est gĂ©nĂ©ralement de coutume dâen informer les proches au prĂ©alable. CollĂšgue, ami proche, vieille connaissance toute intervention orale est importante notamment pour sa famille. Vous ne devez surtout pas vous sentir obligĂ© de prendre la parole, le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie peut retranscrire pour vous le message que vous souhaitez faire passer. Comment lâĂ©crire ? Prenez le temps de voir les proches avant la cĂ©rĂ©monie pour discuter, recueillir leurs souvenirs, les traits de caractĂšre du dĂ©funt qui les ont marquĂ©s, les adjectifs quâils Ă©voquent au souvenir du temps passĂ© avec pas Ă Ă©crire chaque pensĂ©e qui vous traverse,Regardez les photos, les films de famille,Pensez aux moments heureux, aux souvenirs joyeux que vous avez passĂ©s avec le dĂ©funt,Listez ses qualitĂ©s et ses dĂ©fauts ;De ces notes et discussions avec la famille ressortiront des Ă©lĂ©ments rĂ©currents souvenirs en commun, traits de caractĂšre, qualitĂ©s, ⊠Vous trouverez ainsi votre fil une lettre de condolĂ©ances,Annoncer le dĂ©cĂšs via un faire-part. La construction du discours ObsĂšques-infos vous donne un exemple de construction de votre texte pour vous aider dans votre rĂ©daction IntroductionCommencez par une accroche qui peut ĂȘtre un souvenir, un dicton ou encore une citation. Lâaccroche doit annoncer votre fil conducteur, cela vous permettra de construire plus facilement votre deuxiĂšme partie du discours est la partie la plus importante de lâĂ©loge dans laquelle vous pouvez insĂ©rer des citations, des anecdotes et des histoires personnelles, poĂšmes, ⊠Vous pouvez Ă©galement rassembler les tĂ©moignages et avis des proches avec lesquels vous avez discutĂ© et Ă©changĂ© avant de commencer Ă la conclusion, reprenez votre thĂšme principal, le sentiment face Ă la perte qui ressort le plus fortement chez vous et chez les proches du article fait partie du dossier Pendant les funĂ©railles. Les derniers conseils 1 juin 2022 Quelles sont les derniĂšres tendances des cĂ©rĂ©monies funĂ©raires civiles ? Lire le conseil 4 octobre 2021 Comment rĂ©diger un testament et le conserver ? Lire le conseil 2 juin 2021 ObsĂšques quelles sont les prestations obligatoires et les prestations optionnelles ? Lire le conseil 7 mai 2021 ObsĂšques comment prendre connaissance des dettes d'un dĂ©funt ? Lire le conseil